Vendredi, vers 16h30, un homme de 30 ans a été abattu par un gendarme à Noyal-sur-Vilaine, près de Rennes, a indiqué samedi le parquet. La victime menaçait des membres de sa famille, un couteau à la critical.
Le trentenaire est décédé « après avoir été victime d’un tir effectué par un gendarme au cours d’une interpellation après plusieurs sommations, et trois tirs de taser sans résultat » a précisé Jean-Marie Blin, procureur de la République adjoint dans un communiqué.
L’homme était dans la rue avec ses trois jeunes enfants « complètement nus »
« Les services de gendarmerie intervenaient à la suite d’un différend familial » a-t-il ajouté, « informés par les membres de la famille que l’homme, qui séjournait depuis la veille au dwelling de son frère, s’en était pris violemment à sa belle-sœur et s’était montré menaçant envers toutes les personnes présentes ».
« Un couteau à la critical », le trentenaire venait de quitter le dwelling avec trois de ses enfants âgés de 2 à 6 ans, « complètement nus », selon la même source. D’après le procureur adjoint, ce sont les habitants du quartier qui avaient signalé la présence d’un homme « dans la rue Ravel accompagné de trois jeunes enfants nus ».
Les trois gendarmes arrivés sur place ont selon le magistrat été « confrontés à un homme très agité, armé d’un couteau, dans une descente de storage, avec les trois enfants derrière lui ».
Une enquête de l’IGPN en cours pour déterminer « les circonstances précises » de l’intervention
Les « circonstances précises » de l’intervention pour « mettre à l’abri les trois enfants » et interpeller leur père « font l’objet d’une enquête en cours par les services de l’inspection générale de la gendarmerie nationale » a expliqué M. Blin. Le gendarme ayant tiré le coup mortel est actuellement entendu « sous le régime de la garde à vue dans le cadre de l’enquête de flagrance ouverte du chef de violences volontaires ayant entraîné a mort sans diagram de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique » a-t-il précisé. La gendarmerie estime que le militaire « a dû faire usage de son arme ».
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Les faits de violences et possibility de mort sur les membres de la famille de la personne décédée font l’objet d’une autre enquête confiée à part de recherches de la gendarmerie, toujours selon Jean-Marie Blin.
