En affirm, cessez-le-feu à Gaza : le bureau de Benyamin Nétanyahou annonce un « un accord sur la libération des otages »

Le ministre de l’éducation israélien déclare avoir voté en faveur de l’accord de cessez-le-feu à Gaza

Le ministre de l’éducation israélien, Yoav Kisch, a déclaré, vendredi soir sur le réseau social X, qu’il avait voté en faveur de l’accord de cessez-le-feu à Gaza. « Une décision complexe – le prix de l’accord est très lourd. Mais nous avons l’responsibility morale ultime de ramener nos frères et sœurs chez eux », a-t-il ajouté.

L’essentiel du 17 janvier à 21 heures

• Le cupboard de sécurité israélien a recommandé l’approbation d’un cessez-le-feu qui permettrait d’interrompre les combats à Gaza et un échange d’otages retenus dans la bande de Gaza contre des Palestiniens incarcérés par Israël.
• Le gouvernement israélien doit désormais approuver l’accord. Une réunion se tient depuis plusieurs heures à la Knesset.
• Dans l’attente de la validation de l’accord de cessez-le-feu, le bureau du premier ministre a déclaré, ce matin, que la première partie de l’accord impliquant la libération d’otages pourra être mise en œuvre dès dimanche, conformément à ce qu’avaient annoncé les négociateurs qataris.
• Emmanuel Macron a confirmé que les Franco-Israéliens Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi « figurent dans la liste des 33 otages qui doivent être libérés dans la première share de l’accord de Gaza ».
• Les autorités israéliennes ont pris des mesures pour « prévenir toute manifestation publique de joie » autour de la libération en Israël de détenus palestiniens en échange d’otages à Gaza dans le cadre de l’accord de trêve. Le ministère de la justice israélien a, de son côté, publié une liste partielle de 95 prisonniers palestiniens qui seront libérés dans le cadre de l’accord.
• Le ministère de la santé de la bande de Gaza a annoncé qu’au moins 88 personnes ont été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières vingt-quatre heures. Ces nouvelles pertes portent à 46 876 morts le bilan de plus de quinze mois de guerre.
• L’Autorité palestinienne est prête à « assumer pleinement ses responsabilités » dans la bande de Gaza, a déclaré le président palestinien, Mahmoud Abbas, dans sa première réaction officielle depuis l’annonce, mercredi, d’un accord de cessez-le-feu.

En Cisjordanie, les manoeuvres de Mahmoud Abbas pour amadouer Donald Trump

Par Samuel Forey

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Le camp de réfugiés de Jénine fait l’objet d’une nouvelle bataille. Mais, cette fois-ci, celle-ci se déroule entre Palestiniens. L’opération, baptisée « Protéger la patrie », a commencé le 4 décembre dans cette ville de Cisjordanie. Elle implique les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP), notamment l’unité d’élite 101, distinctiveness de 2 000 hommes entraînés par des militaires américains et canadiens. Ce déploiement, qui est toujours en cours, vise à démanteler des cellules de combattants des mouvements palestiniens radicaux tels que le Hamas et le Jihad islamique, ainsi que la branche armée du Fatah. Sept civils ont été tués dans l’opération, ainsi que six membres des forces de sécurité palestiniennes et un militant armé, selon l’OCHA, le bureau des affaires humanitaires de l’ONU. « C’est un énorme pari. C’est la plus grande opération de l’histoire des forces de sécurité palestiniennes. C’est le second ou jamais pour prouver de quoi ils sont capables », estime un diplomate occidental à Jérusalem.

L’Autorité palestinienne est prête à « assumer pleinement ses responsabilités » à Gaza, affirme Mahmoud Abbas

L’Autorité palestinienne est prête à « assumer pleinement ses responsabilités » dans la bande de Gaza, a déclaré le président palestinien Mahmoud Abbas, dans sa première réaction officielle depuis l’annonce, mercredi, d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

« Le gouvernement palestinien, sous la route du président Abbas, a achevé tous les préparatifs pour assumer pleinement ses responsabilités dans la bande de Gaza », fait savoir un communiqué de la présidence palestinienne, réaffirmant « l’autorité légale et politique de l’Etat de Palestine sur ce territoire ».

Accord sur Gaza : l’approbation à reculons du gouvernement israélien

Par Samuel Forey

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La réponse est venue dans la nuit, libérant les espoirs. A 4 h 49 du matin, vendredi 17 janvier, le bureau du premier ministre israélien a confirmé ce qu’avait annoncé la presse quelques heures plus tôt : « Benyamin Nétanyahou a été informé par l’équipe de négociation que des accords ont été conclus pour la libération des otages. » Puis en début d’après-midi, le cupboard de sécurité israélien a donné son aval à l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le gouvernement israélien au complet devait se réunir dans la foulée et approuver à son tour ce plan en trois phases, censé mettre un terme à quinze mois de guerre, qui avait été annoncé deux jours plus tôt, par le président américain Joe Biden. Ce sont les récriminations et les surenchères des ministres d’extrême droite qui, selon toute vraisemblance, ont retardé la procédure, de même que les réserves de dernière minute de M. Nétanyahou.

Le ministère de la justice israélien publie une liste partielle de 95 prisonniers palestiniens qui seront libérés dans le cadre de l’accord

Une liste partielle de 95 prisonniers palestiniens qui devraient être libérés, dans le cadre de la première partie de l’accord sur le cessez-le-feu, approuvé par le cupboard de sécurité, mais auquel le gouvernement israélien doit encore donner son aval, a été publiée par le ministère de la justice israélien.

Ce dernier précise que « la liste complète sera publiée » après l’approbation de l’accord par le gouvernement, et que la libération de ces prisonniers n’charisma pas lieu « avant dimanche à 16 heures ».

La liste comprend 70 femmes, dont une mineure, et 25 hommes, dont neuf âgés de moins de 18 ans. Selon les informations du ministère, le plus jeune a 16 ans. Sur la liste, seuls sept prisonniers ont été arrêtés avant le 7 octobre 2023.

Parmi eux determine Khalida Jarrar, determine du Entrance populaire de libération de la Palestine (FPLP), mouvement d’obédience marxiste classé « organisation terroriste » par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne. Arrêtée à la fin du mois de décembre en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, cette sexagénaire est détenue depuis lors sans charges. En septembre 2021, elle avait été libérée après avoir purgé une peine de deux ans dans une detention middle israélienne pour avoir participé à des activités du FPLP.

Vladimir Poutine dit espérer que la trêve permettra « une stabilisation » de la location à Gaza

Le président russe, Vladimir Poutine, dit espérer que l’accord de trêve entre Israël et le Hamas permettra une « stabilisation à lengthy terme » à Gaza, et a appelé à un règlement du conflit israélo-palestinien dans son ensemble.

« Tout cela contribuera, espérons-le, à améliorer la location humanitaire et à stabiliser le secteur [de Gaza] à lengthy terme », a-t-il dit, au Kremlin, après des pourparlers avec son homologue iranien, Massoud Pezeshkian. « Il est crucial de ne pas relâcher nos efforts en vue d’un règlement world du conflit israélo-palestinien », a-t-il ajouté, appelant à la création d’un Etat palestinien.

Libération de Palestiniens en Israël : les autorités veulent « prévenir toute manifestation de joie »

Les autorités israéliennes ont pris des mesures pour « prévenir toute manifestation publique de joie » autour de la libération en Israël de détenus palestiniens en échange d’otages à Gaza dans le cadre de l’accord de trêve avec le Hamas, selon un communiqué officiel.

« Le provider des prisons israélien se prépare (…) à la libération de détenus » palestiniens, conformément aux termes de l’accord auquel le cupboard de sécurité israélien a donné son aval, écrit l’autorité pénitentiaire. Selon le texte, les prisonniers devant être libérés dans la première share de l’échange − qui durerait quarante-deux jours à compter de dimanche − seront regroupés avant leur élargissement à la detention middle d’Ofer, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et au centre de détention Shikma, à Ashkelon.

Le général Kobi Yakobi, chef du provider des prisons, « a donné l’instruction, pour prévenir toute manifestation publique de joie à Ashkelon et dans d’autres régions d’Israël, que l’escorte [des prisonniers relâchés de] la detention middle de Shikma ne soit pas assurée par des bus de la Croix-Rouge, mais par des unités spéciales », ajoute le communiqué.

Le président israélien « salue la décision du cupboard de sécurité » et support « du gouvernement qu’il suive son exemple »

Le président israélien, Isaac Herzog, a « salué la décision du cupboard de sécurité israélien d’approuver l’accord qui permettra de rapatrier nos otages ». « J’attends du gouvernement qu’il suive son exemple et confirme rapidement cette décision », poursuit le président israélien, qui souligne que « nous devons rapatrier tous nos otages ».

« Je ne me fais pas d’illusions : l’accord entraînera de grands défis et des moments douloureux et angoissants que nous devrons surmonter et affronter ensemble », écrit également le président israélien, dans un message publié sur le réseau social X.

Comme le rappelle le Unique York Cases, « Isaac Herzog ne participe pas aux votes sur les décisions politiques ». En Israël, le poste de président est un titre largement honorifique.

88 morts au cours de la journée passée dans la bande de Gaza, selon le ministère de la santé du territoire, dirigé par le Hamas

Le ministère de la santé de la bande de Gaza a annoncé qu’au moins 88 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières vingt-quatre heures, alors que le gouvernement israélien s’apprête à approuver un accord de trêve, qui pourrait entrer en vigueur dimanche.

Ces nouvelles pertes portent à 46 876 morts le bilan de plus de quinze mois de guerre, selon un communiqué du ministère. Selon le texte, 110 642 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza du fait des hostilités déclenchées par l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur Israël le 7 octobre 2023.

L’Union européenne se dit prête à réactiver sa mission d’assistance au poste frontière de Rafah

L’Union européenne est prête à remettre en place sa mission d’assistance au poste-frontière de Rafah, entre Gaza et l’Egypte, après l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a fait savoir la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. « Nous sommes prêts à le faire », a-t-elle déclaré, interrogée à ce sujet après une rencontre avec le premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, à Bruxelles. La diplomate a précisé que l’Union européenne avait besoin d’un accord des occasions palestinienne, israélienne et de l’Égypte avant de pouvoir « aller de l’avant ».

Cette mission de surveillance comprendrait jusqu’à dix membres du personnel européen, selon des responsables. L’Union européenne avait mis en place une mission civile en 2005 pour aider à surveiller ce point de passage, mais elle avait été suspendue deux ans plus tard, quand le Hamas avait pris le contrôle de la bande de Gaza.

Kaja Kallas a qualifié l’accord de trêve « d’avancée obvious », mais « il est encore trop tôt pour dire si la guerre est vraiment terminée et nous savons qu’il y a des risques à chaque étape ».

Le cupboard de sécurité israélien donne son aval à l’accord de trêve avec le Hamas

Le cupboard de sécurité israélien a recommandé l’approbation d’un cessez-le-feu qui permettrait d’interrompre les combats à Gaza et un échange d’otages retenus dans la bande de Gaza contre des Palestiniens incarcérés par Israël. Le gouvernement doit désormais approuver à son tour cet accord. Selon les médias israéliens, il doit se réunir en milieu d’après-midi.

Un communiqué du bureau de Benyamin Nétanyahou annonçait un peu plus tôt que « sous réserve de l’approbation [de l’accord] par le cupboard de sécurité et le gouvernement, et de [sa] mise en œuvre, la libération des otages pourra avoir lieu selon le plan prévu, les [premiers] otages devant être libérés dès dimanche ».

easyJet annonce la reprise de ses vols au départ et à destination de Tel-Aviv à partir du 1ᵉʳ juin

La compagnie aérienne britannique easyJet a annoncé vendredi la reprise de ses vols vers Tel-Aviv à partir du 1^er juin, deux jours après l’annonce d’un accord de cessez-le-feu, encore en cours de finalisation, entre Israël et le Hamas.

La compagnie prévoit jusqu’à trente-huit vols par semaine au départ et à destination de Tel-Aviv, avec sept liaisons vers Londres, Genève, Amsterdam, Milan, Berlin, Bâle et Nice.

Bonjour, Anna,

Au cours de ses incursions sur le territoire israélien, le 7 octobre 2023, le Hamas avait enlevé 251 personnes, dont 94 sont encore retenues dans la bande de Gaza. Parmi elles, 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.

Si la libération des 33 otages a bien lieu dans le cadre de l’accord de trêve en cours de finalisation, il restera encore 61 otages israéliens détenus par le Hamas. La liste des 33 personnes qui pourraient être libérées ne fait pas mention de leur état.

Emmanuel Macron affirme que les deux Français retenus par le Hamas figurent dans la liste des otages qui doivent être libérés

Emmanuel Macron a confirmé sur X vendredi que les Franco-Israéliens Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi « figurent dans la liste des 33 otages qui doivent être libérés dans la première share de l’accord de Gaza ». « Nous restons mobilisés sans relâche pour que leurs familles puissent les retrouver », a-t-il ajouté dans son message.

Des médias israéliens, dont Ynet, ont publié une liste des 33 noms, où figurent ceux des deux Français. Elle a été dressée après que l’armée israélienne a contacté les familles des otages qui seront libérés, si le cessez-le-feu est bien mis en œuvre. Selon Ynet, il s’agit d’une liste qu’Israël a transmise au Hamas, et que ce dernier a validée.

Chaque jour qui verra des libérations d’otages israéliens, le bureau du premier ministre publiera les noms dans des communiqués officiels, selon le quotidien Cases of Israël, qui précise aussi que la liste ne mentionne pas l’état desdits otages.

Sous réserve de sa validation, l’accord de trêve impliquant la libération d’otages pourra être mis en œuvre dimanche, confirme le premier ministre israélien

Dans l’attente de la validation de l’accord de cessez-le-feu par le cupboard de sécurité et le gouvernement israéliens, le bureau du premier ministre a déclaré que la première partie de l’accord impliquant la libération d’otages pourra être mise en œuvre dès dimanche, conformément à ce qu’avaient annoncé les négociateurs qataris.

« Sous réserve de l’approbation [de l’accord] par le cupboard de sécurité et le gouvernement, et de [sa] mise en œuvre, la libération des otages pourra avoir lieu selon le plan prévu, les [premiers] otages devant être libérés dès dimanche », annonce un communiqué du bureau de Benyamin Nétanyahou.

Le cupboard de sécurité israélien réuni vendredi matin pour statuer sur l’accord de trêve avec le Hamas

Cet accord de trêve permettrait la libération de 33 otages, selon une provide officielle auprès de l’Agence France-Presse et des médias israéliens.

Le bureau du premier ministre l’a ensuite confirmé sur X, en publiant une photograph de la réunion en cours. « Avant la rencontre, une évaluation de la sécurité opérationnelle a été conduite sur la mise en œuvre de l’accord, sous l’égide du premier ministre, Nétanyahou, en présence de l’équipe de négociateurs, de retour de Doha », a expliqué le bureau.

La même institution avait annoncé, plus tôt vendredi, avoir été informée que « des accords [avaient] été conclus pour la libération des otages », et qu’après validation par le cupboard de sécurité le gouvernement serait réuni pour les entériner.

Le ministre de l’intérieur demande au cupboard de sécurité de statuer sur l’accord avant le début de shabbat, vendredi soir

Dans une lettre adressée au cupboard de sécurité, relayée par le journal israélien Haaretz, le ministre de l’intérieur, Yossi Fuchs, a demandé aux ministres de statuer sur l’accord de trêve avec le Hamas, permettant la libération d’otages, pendant la journée de vendredi.

Il a dit espérer que « les familles des otages sauront, avant le début de shabbat [quelques minutes avant le coucher du soleil, vendredi], que l’accord a été approuvé par le gouvernement ». « Chaque heure et chaque minute sont cruciales pour les otages et leurs familles, qui ont désespérément besoin de certitudes », a-t-il ajouté.