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- Société
- Violences sexuelles
Neuf nouveaux témoignages ont été recueillis dans le cadre du dispositif d’écoute mis en set of dwelling, cet été, par le mouvement Emmaüs. Ils s’ajoutent aux vingt-quatre précédemment publiés. L’un fait état d’un viol commis sur un garçon mineur.
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Le mouvement Emmaüs a rendu public, lundi 13 janvier, un troisième rapport concernant les agissements de son fondateur, l’abbé Pierre, mort en 2007. Il porte à 33 le nombre de témoignages recueillis dans le cadre d’une enquête interne et d’un dispositif d’écoute confiés à un organisme indépendant, le groupe Egaé. Et à 57 le nombre de victimes qui ont pu être identifiées.
Malgré leur nombre et leur amplitude – ils couvrent une période allant des années 1950 aux années 2000 – ces témoignages successifs ne permettent « absolument pas » de dresser un état des lieux exhaustif, rappelle Egaé, qui a rédigé le rapport. « L’accumulation des faits désormais connus perpétrés par ce prêtre, qui fut tant admiré, horrifie », a cependant réagi dans un communiqué la Conférence des évêques de France, annonçant que son président, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, s’exprimera dans les prochains jours sur le sujet.
Ces révélations marquent une nouvelle gradation dans les agissements imputés à l’abbé Pierre, Henri Grouès de son vrai nom. Le premier rapport, rendu public le 17 juillet, faisait état de baisers forcés et d’attouchements sur les seins, y compris sur des jeunes femmes mineures au second des faits. Celui du 6 septembre évoquait des faits similaires, et d’autres plus graves : une femme contrainte de masturber le religieux ; une autre, alors en grande détresse, forcée à plusieurs reprises par l’abbé Pierre à lui pratiquer des fellations – un viol, dans le droit français. Une autre femme racontait qu’à l’âge de 8 et 9 ans, elle avait subi de la phase du religieux, des attouchements à la poitrine et « des baisers avec la langue ».
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