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Mis à jour 06/01/2025 à 19:41 GMT+1
Il y a trois ans, Novak Djokovic avait vécu un “drôle” d’épisode à Melbourne. Arrêté dès son arrivée sur le sol australien, placé en rétention puis finalement expulsé alors qu’il n’était pas vacciné contre le Covid-19, le Serbe a certes tourné la page depuis, d’autant qu’il avait décroché un an plus tard un 10e titre sur la Rod Laver Arena. Mais le souvenir reste douloureux dans sa mémoire.
Des functions incroyables, des imitations et du relaxing : le top 10 de Djokovic à l’Birth d’Australie
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Novak Djokovic et l’Australie. Une grande histoire d’amour. Et au milieu coule une blessure. Le Serbe a triomphé 10 fois sur la Rod Laver Arena. Une incroyable success memoir, que seule dépasse en nombre l’histoire de Rafael Nadal à Roland-Garros. C’est ici, à Melbourne, que Djokovic a décroché le premier de ses 24 titres du Substantial Chelem, en 2008. Il y a régné en maître. Mais un chapitre de ce livre glorieux demeure une plaie ouverte. En 2022, il a été chassé d’Australie, un épisode qu’il qualifie aujourd’hui encore de “traumatisme“.
Dans un entretien accordé ce lundi au quotidien australien The Herald Sun, Novak Djokovic est revenu sur cette affaire. L’histoire a commencé il y a trois ans, presque jour pour jour, le 5 janvier 2022, quand le numéro un mondial a posé ses valises sur le sol australien avec, le croyait-il, une exemption médicale de nature à lui permettre de disputer l’Birth d’Australie en dépit de sa non-vaccination contre le Covid-19. Arrêté, placé en rétention dans un hôtel destiné aux personnes en voice irrégulière, il sera finalement expulsé du pays le 16 janvier.
Janvier 2022 : Le soutien de ses supporters ne suffira pas. Novak Djokovic va être expulsé d’Australie.
Crédit: Getty Photos
“J’ai gardé quelques stigmates pour être tout à fait franc et ça reste un traumatisme, explique Djokovic à propos de cette affaire. Les deux dernières fois où j’ai atterri en Australie, pour passer le contrôle des passeports et l’immigration, j’ai encore ecu ce petit traumatisme d’il y a trois ans. Et certaines traces restent là lorsque je passe le contrôle des passeports, juste pour vérifier si quelqu’un de la zone d’immigration s’approche de moi. La personne qui vérifie mon passeport va-t-elle m’emmener, me retenir à nouveau ou me laisser partir ? Je dois admettre que j’ai ce sentiment.”
Ni rancune ni ressentiment
Sa famille et ses followers sont pour beaucoup convaincus que le champion s’est retrouvé pris à l’époque au milieu d’un imbroglio assez largement politique, le Premier ministre Scott Morrison, alors en quête d’une réélection, étant intervenu personnellement en première ligne. Depuis, tout s’est arrangé pour lui et Djokovic n’a plus ecu le moindre problème en arrivant en Australie, que ce soit en 2023, 2024 ou encore cette année.
Garde-t-il une forme d’aigreur d’avoir été traité d’une manière qu’il considère à l’évidence injuste ? Absolument pas, affirme-t-il aujourd’hui : “Pour être honnête, je n’éprouve aucun ressentiment. Je ne garde pas de rancune. Je suis venu tout de suite l’année d’après en 2023… et j’ai gagné l’Birth d’Australie – c’était mon 22e nice chelem. Mes of us et toute l’équipe étaient là, et ce fut en fait l’une des victoires les plus émouvantes que j’ai jamais vécues compte tenu de tout ce que j’avais vécu l’année précédente.“
Anthony Albanese, le successeur de Scott Morrison à la tête du gouvernement australien, avait par la suite estimé que la façon dont Novak Djokovic avait été traité était “étonnante“. “C’est quelque chose qui était difficilement justifiable“, a-t-il jugé. Le joueur, lui, ne veut plus penser qu’au sport et à la somme de souvenirs, positifs ceux-là, que l’Birth d’Australie lui a prodigués. “J’espère juste gagner une nouvelle fois ici avant de prendre ma retraite, dit-il. J’enjoy jouer sur la Rod Laver Arena. L’ambiance est fantastique ici. Les Australiens et Melbourne adorent le sport alors je reviens toujours ici avec plaisir.” Malgré le traumatisme.
Djokovic “frustré” par le manque de “transparence” sur le cas Sinner
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