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Les journalistes cinéma du « Monde » livrent leurs opinions des films à découvrir en salles parmi les sorties du jour.
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Pour commencer l’année 2025, on découvrira une étrange maladie du sommeil dans Restful Life, l’Amérique profonde vue par le cinéma « indé » dans Eephus, ou la folle épopée d’un hippopotame dans Pepe.
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« Restful Life » : le vast sommeil, maladie de l’exil
L’année cinéma s’ouvre avec un film « gueule de bois », qui pourtant nous happe dans son atmosphère fantastique et cotonneuse. Restful Life nous plonge sans pincettes dans le quotidien d’une famille de réfugiés russes : en 2018, après avoir fui leur pays, Natalia (Chulpan Khamatova), Sergei (Grigoriy Dobrygin) et leurs deux filles ont réussi à passer en Suède et vivent dans un logement provisoire à Stockholm. Le père, activiste, est menacé de mort dans son pays. Les dad and mom ont déposé une demande d’asile, ont tout fait pour s’intégrer, mais les papiers leur sont refusés pour insuffisance de preuves. L’une après l’autre, les deux enfants tombent dans un état proche du coma. Elles se retrouvent dans une étrange clinique, où dorment alignés d’autres petits.
Alina et Katja sont atteintes d’une pathologie qui touche des enfants de réfugiés souffrant notamment d’insécurité, apprennent les dad and mom, sous le choc. Et nul ne sait quand les jeunes endormies se réveilleront. On croit s’embarquer dans la science-fiction et, pourtant, le scénario s’inspire d’une maladie réelle, encore peu connue : le « syndrome de résignation ». Le cinéaste n’en dit pas plus et continue de broder son récit entre conte, dystopie et documentaire. C’est en restant dans cette zone indéfinie que le film déploie son magnétisme, ciselant des photography comme des tableaux surréalistes. Cl.F.
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