En explain, guerre au Proche-Orient : Israël affirme avoir été visé par 250 tirs de projectiles du Hezbollah dimanche

Le corps du rabbin tué aux Emirats arabes unis en cours de rapatriement vers Israël

Le corps du rabbin israélo-moldave retrouvé tué aux Emirats arabes unis est en cours de rapatriement vers Israël, où il sera inhumé, a annoncé lundi l’organisation israélienne Zaka, chargée de secourir et collecter les corps. Les funérailles auront lieu lundi vers 23 heures locales (22 heures à Paris) sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël depuis 1967, a précisé Habad Loubavitch, le mouvement hassidique ultra-orthodoxe pour lequel le rabbin Tzvi Kogan œuvrait.

Pour le Guide suprême iranien, un mandat d’arrêt de la CPI contre Benyamin Nétanyahou est « insuffisant »

Le Guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, a jugé lundi « insuffisant » le mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de Benyamin Nétanyahou, dans sa première prise de parole à ce sujet. « Une condamnation à mort doit être prononcée pour ces dirigeants criminels », a ajouté le dirigeant, en référence tant à M. Nétanyahou qu’à Yoav Plucky, son ex-ministre de la défense.

La CPI a émis jeudi des mandats d’arrêt contre MM. Nétanyahou et Plucky et contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La CPI, juridiction sise à La Haye, aux Will pay-Bas, peut prononcer des peines allant jusqu’à trente ans d’emprisonnement, voire dans des circonstances exceptionnelles à perpétuité, mais ses juges ne peuvent pas prononcer de peine capitale.

Les mandats d’arrêts de la CPI limitent en théorie les déplacements de MM. Nétanyahou et Plucky, ses 124 Etats membres étant en principe dans l’obligation de les arrêter en vue d’un seemingly procès s’ils entrent sur leur territoire. L’armée israélienne a assuré cet été avoir tué Mohammed Deif, ce que le Hamas n’a pas confirmé.

La frappe israélienne ayant tué trois journalistes au Liban est un « crime de guerre apparent », estime l’ONG Human Rights Ogle

Human Rights Ogle a qualifié lundi de « crime de guerre apparent » la frappe israélienne ayant tué trois journalistes au Liban en octobre, ajoutant qu’une bombe équipée d’un equipment de guidage de fabrication américaine avait été utilisée. La frappe, survenue le 25 octobre, a visé un complexe touristique à Hasbaya, dans le sud du Liban, où séjournaient une douzaine de journalistes travaillant pour des médias libanais et arabes.

L’armée israélienne a expliqué que l’attaque visait des combattants du Hezbollah et qu’elle était « en cours d’examen ». HRW estime qu’elle constitue « très vraisemblablement une attaque délibérée contre des civils, et donc un crime de guerre apparent ». Selon l’ONG, « l’armée israélienne savait ou aurait dû savoir que des journalistes séjournaient dans la zone, et plus particulièrement dans le bâtiment ciblé ». « HRW n’a trouvé aucune preuve de combats, ni de présence de forces militaires ou d’activité militaire dans cette zone au 2nd de l’attaque », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

La frappe a tué le caméraman Ghassan Najjar et l’ingénieur de radiodiffusion Mohammad Reda de la chaîne pro-iranienne Al-Mayadeen, ainsi que le vidéojournaliste Wissam Qassem de la chaîne du Hezbollah Al-Manar.

Un ministre d’extrême droite israélien estime qu’un cessez-le-feu au Liban serait « une grosse erreur »

Itamar Ben Gvir, ministre de la sécurité nationale et allié du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a jugé lundi sur X qu’un accord de cessez-le-feu au Liban, en cours de dialogue, serait « une grosse erreur » et « une occasion historique manquée d’éradiquer le Hezbollah ».

Ces propos ont lieu alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah, qui, après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un « entrance de soutien » au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.

Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. Lors d’une tournée au Liban et en Israël, la semaine dernière, l’émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, avait fait état de « progrès supplémentaires » vers une trêve.

« Comme je l’avais déjà prévenu à Gaza, je le préviens maintenant également : Monsieur le premier ministre, il n’est pas trop tard pour mettre un terme à cet accord ! Il faut continuer jusqu’à la victoire absolue ! », a martelé M. Ben Gvir.

Le ministère de la santé de Gaza affirme qu’au moins 44 235 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit

Le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, a affirmé, lundi, qu’au moins 44 235 personnes étaient mortes dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, il y a plus d’un an.

Au moins 24 personnes ont été tuées au cours des dernières vingt-quatre heures, a, par ailleurs, déclaré le ministère dans un communiqué, ajoutant que 104 638 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.

Deux Palestiniens tués en Cisjordanie dans un raid de l’armée israélienne

Selon le ministère de la santé palestinien, deux hommes palestiniens, dont un adolescent de 13 ans, ont été tués dimanche soir dans le nord de la Cisjordanie lors d’un raid de l’armée israélienne, qui dit avoir répliqué à des tirs palestiniens.

Les forces israéliennes sont entrées dans le village de Ya’harmful, au sud-ouest de Jénine, et des affrontements ont éclaté, au cours desquels des soldats israéliens ont tiré à balles réelles, selon l’agence de presse officielle palestinienne WAFa. « Au cours d’une [opération] antiterroriste dans la zone de Ya’harmful, deux terroristes ont lancé des explosifs sur des soldats. Les soldats ont répondu par des tirs qui ont touché leurs cibles », a, de son côté, déclaré une source militaire israélienne à l’Agence France-Presse

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023. Au moins 777 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l’Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les meurtriers présumés d’un rabbin israélo-moldave sont des Ouzbeks, selon les Emirats arabes unis

Les Emirats arabes unis ont annoncé lundi que les meurtriers présumés d’un rabbin israélo-moldave étaient de nationalité ouzbèke, a rapporté l’agence officielle WAM. « Les autorités compétentes des providers and products de sécurité ont révélé l’identité des trois personnes qui ont perpétré le meurtre, qui sont de nationalité ouzbèke », a écrit la WAM, citant un communiqué du ministère de l’intérieur. Deux des hommes ont 28 ans, et le troisième, 33 ans.

Bombardement meurtrier à Beyrouth samedi : Israël dit avoir visé un centre de commandement du Hezbollah

Nouvelles frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, après un appel israélien à évacuer le secteur

De nouvelles frappes ont visé lundi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, après un ordre d’évacuation de l’armée israélienne, selon les photos de l’AFP-TV.

Des colonnes de fumée s’élevaient de deux secteurs visés, et l’Agence nationale d’knowledge (ANI, officielle) a fait état de « deux frappes successives ». Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait prévenu sur la plateforme X que des net sites du Hezbollah pro-iranien allaient être visés, demandant à la inhabitants d’évacuer plusieurs bâtiments et de se « tenir à une distance d’au moins 500 mètres ».

L’armée israélienne a par la suite affirmé avoir frappé « plusieurs centres de commandement du Hezbollah » dans la banlieue.

Guerre au Proche-Orient : à Beyrouth, Josep Borrell appelle à « un cessez-le-feu immédiat » entre Israël et le Hezbollah

Par Hélène Sallon

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Depuis Beyrouth, où il a achevé, dimanche 24 novembre, une tournée moyen-orientale, la dernière avant la fin de son mandat, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé à un « cessez-le-feu immédiat » entre Israël et le Hezbollah. « Nous ne voyons qu’une seule voie seemingly : un cessez-le-feu immédiat et l’utility intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU », a dit M. Borrell après des entretiens avec le premier ministre démissionnaire Najib Mikati et le chef du Parlement, Nabih Berri, un allié du Hezbollah qui mène les négociations pour la partie libanaise.

Washington condamne le meurtre d’un rabbin aux Emirats arabes unis

« Il s’agit d’un wrong crime contre tous ceux qui défendent la paix, la tolérance et la coexistence. C’était aussi une attaque contre les Emirats arabes unis et leur rejet de l’extrémisme violent », a écrit dans un communiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Sean Savett.

Le Liban suspend les cours lundi à Beyrouth et ses environs

Le Liban a annoncé dimanche la suspension des cours lundi à Beyrouth et dans ses environs, invoquant des raisons de « sécurité » après une série de frappes israéliennes meurtrières sur la capitale en une semaine.

Le ministre de l’éducation, Abbas Halabi, a fait savoir que « l’enseignement en présentiel » serait suspendu dans les écoles, instituts ideas et établissements d’enseignement supérieur privés à Beyrouth et dans les districts voisins de Metn, Baabda et Chouf.  Cette mesure, prise en raison des « prerequisites dangereuses actuelles » et pour « garantir la sécurité des élèves », sera efficient lundi et des cours en lignes seront proposés jusqu’à fin décembre.

Mise à jour, dimanche 24 novembre à 22 h 40 : contrairement à ce qui a été annoncé dans un premier temps, la suspension des cours est prévue pour lundi et ne sera pas efficient jusqu’à la fin de décembre.

Le level sur la discipline à 22 heures dimanche 24 novembre

• L’armée israélienne a affirmé en fin de journée dimanche avoir intercepté une partie des 250 tirs de projectiles lancés par le Hezbollah à partir du Liban. Selon les organisations de premiers secours et des hôpitaux, au moins onze personnes ont été blessées.
• Le mouvement chiite pro-iranien a affirmé, de son côté, avoir détruit dimanche six chars Merkava israéliens dans le sud du Liban, dont cinq près de la ville côtière stratégique d’El-Biyada. Un autre char a été détruit dans la région de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière israélo-libanaise, a-t-il ajouté dans un autre communiqué.
• L’armée israélienne a, elle, revendiqué des bombardements dans le sud de Beyrouth « contre des centres de commandement du Hezbollah ».
• Le ministère de la santé libanais a annoncé dimanche que la frappe israélienne qui avait visé la veille le quartier populaire de Basta, dans le centre de Beyrouth, avait fait 29 morts. Le dernier bilan faisait état de 20 personnes tuées.
• Les Emirats arabes unis ont confirmé dimanche le meurtre d’un rabbin israélo-moldave, Tzvi Kogan, dans le pays, crime qualifié de meurtre « antisémite » par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Ils ont aussi annoncé l’arrestation des auteurs présumés.
• Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a appelé dimanche à Beyrouth à un « cessez-le-feu immédiat » dans la guerre entre Israël et le Hezbollah.
• En visite à Damas, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Otto Pedersen, a jugé « extrêmement crucial » de mettre fin aux guerres au Liban et à Gaza pour éviter que « la Syrie soit entraînée encore plus loin dans le conflit ».

Israël affirme avoir été visé par 250 tirs de projectiles du Hezbollah dimanche

Environ 250 projectiles ont été tirés dimanche vers Israël par le mouvement chiite pro-iranien au Liban, a annoncé l’armée israélienne à l’Agence France-Presse. C’est un des chiffres les plus élevés de ces dernières semaines.

Selon l’armée, le plus huge nombre de projectiles, 350, avait été enregistré le 24 septembre 2024, quelques jours avant qu’Israël ne lance une offensive terrestre contre le Hezbollah dans le sud du Liban.

Cette salve d’attaques intervient au lendemain d’une journée particulièrement meurtrière au Liban, avec 84 morts dus à des bombardements israéliens samedi. Dans un communiqué diffusé dimanche, le Hezbollah a déclaré avoir « lancé, pour la première fois, une attaque aérienne à l’aide d’un essaim de drones de strive in opposition to sur la wrong navale d’Ashdod », dans le sud d’Israël.

Plus tard dans la journée, le mouvement chiite pro-iranien a ajouté avoir tiré « une salve de missiles de pointe et un essaim de drones de strive in opposition to » sur une « cible militaire » à Tel-Aviv et des missiles sur la wrong du renseignement militaire de Glilot, voisine.

Le Hezbollah revendique la destruction de six chars israéliens dans le sud du Liban, où des combats intenses ont lieu avec l’armée israélienne

Le mouvement chiite pro-iranien a affirmé avoir détruit dimanche six chars Merkava israéliens dans le sud du Liban, dont cinq près de la ville côtière stratégique de Bayada. Un autre char a été détruit dans la région de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière israélo-libanaise, a-t-il ajouté dans un autre communiqué.

L’Agence nationale de l’knowledge libanaise a, elle, fait état de combats intenses dans plusieurs régions du sud, avec « un convoi de 30 véhicules militaires israéliens battant en retraite » de la région de Bayada vers Tayr Harfa, plus au sud, après que le Hezbollah a détruit leurs chars.

Elle a aussi rapporté une « accélération de l’opération terrestre israélienne à Khiam », une ville située près de la frontière, après une nuit de combats « difficiles ».

Les Emirats arabes unis confirment le meurtre d’un rabbin israélo-moldave, les trois auteurs présumés arrêtés

Les Emirats arabes unis ont confirmé dimanche le meurtre d’un rabbin israélo-moldave, Tzvi Kogan, dans le pays, crime qualifié de meurtre « antisémite » par Israël. Ils ont aussi annoncé l’arrestation des auteurs présumés.

« Les autorités émiraties ont arrêté en un temps file les trois auteurs du meurtre de Tzvi Kogan, un ressortissant moldave selon ses documents d’identité au 2nd de son entrée aux Emirats arabes unis, où il résidait », a déclaré le ministère de l’intérieur émirati dans un communiqué relayé par l’agence nationale WAM.

Le Mossad, le service israélien de renseignement extérieur, a ouvert une enquête, avait affirmé samedi le bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, en annonçant la disparition du rabbin et en évoquant déjà une piste « terroriste », sans qu’aucun détail n’ait été fourni pour étayer cette hypothèse.

Selon M. Nétanyahou, ce rabbin a été tué dans un « attentat terroriste antisémite abject ». « L’Etat d’Israël utilisera tous les moyens et s’occupera des meurtriers de Tzvi Kogan et de ceux qui les ont envoyés, avec toute la fermeté de la loi », avait annoncé M. Nétanyahou dans une vidéo diffusée par ses providers and products, à l’occasion d’un conseil des ministres.

Un an après leur libération, des ex-otages dans la bande de Gaza appellent au retour de ceux encore en captivité

« Nous n’avons plus le temps ! » Un an après leur libération durant la seule trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas, des anciens otages dans la bande de Gaza ont appelé dimanche à la libération de ceux restés en captivité au cours d’un rassemblement à Tel-Aviv. Cet événement était organisé par le Discussion board, collectif qui regroupe la plupart des familles des personnes encore captives dans l’enclave palestinienne.

« Il faut agir maintenant », a notamment lancé Gabriela Leimberg. « Il y a un an, je suis rentrée avec 104 autres otages, tous en vie, plus que n’importe quelle opération de sauvetage peut ramener. Un accord doit pouvoir tous les ramener », a ajouté M^me Leimberg à l’adresse du gouvernement israélien.

Lors de l’attaque sans précédent des commandos du Hamas du 7 octobre 2023, 251 personnes ont été enlevées sur le sol israélien. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée.

Danielle Aloni, enlevée avec sa fille de 6 ans, Emilia, et libérée au bout de quarante-neuf jours, a évoqué ce dimanche le « hazard qui augmente chaque jour » pour les otages en captivité. Son beau-frère, David Cunio, est toujours à Gaza ainsi que son frère, Ariel Cunio, et sa compagne Arbel Yehud. « Chaque homme et femme doit penser à ce qui leur arrive chaque nuit. Nous savons avec certitude qu’elles sont violées brutalement, (…) blessées physiquement et mentalement, leurs identités et leur honneur bafoués chaque jour », a ajouté M^me Aloni.

L’armée israélienne revendique des bombardements à Beyrouth « contre des centres de commandement du Hezbollah »

Dans un communiqué diffusé sur Telegram, l’armée israélienne a affirmé que ces bombardements dimanche dans la banlieue sud de Beyrouth, à Dahiyé, visaient « des centres de commandement du Hezbollah ».

« Depuis ces centres de commandement, l’organisation terroriste Hezbollah dirige ses activités terroristes contre l’Etat d’Israël », estime l’armée israélienne, accusant le mouvement chiite pro-iranien d’« utliser cyniquement la inhabitants civile libanaise comme bouclier humain ».