L’acteur s’est confié à BFMTV en amont de la sortie du péplum de Ridley Scott, dont il partage l’affiche avec Paul mescal et Pedro Pascal.
Il est l’une des têtes d’affiche de Gladiator 2. À 69 ans, Denzel Washington affiche une forme olympique dans ce péplum à gros finances de Ridley Scott attendu en salles ce mercredi 13 novembre. Soit près de 25 ans après le premier volet. BFMTV l’a rencontré afin qu’il nous explique comment il s’est préparé à ce rôle, et quelle a été son approche de ce movie attendu depuis un quart de siècle.
“J’ai fait exprès de ne pas revoir (le premier) en me préparant, parce que je ne voulais pas être influencé”, nous a-t-il confié. “Je voulais me lancer avec la tête fraîche, comme si c’était un nouveau film.”
“La pression n’était pas sur moi”
De quoi s’épargner une pression bien légitime, après les cinq Oscars du premier volet – dont celui du meilleur acteur pour Russell Crowe, absent de cette suite. Denzel Washington y interprète Macrinus, ancien esclave qui a fait fortune dans le commerce d’armes. Lorsque Lucius, le personnage important incarné par Paul Mescal, near à Rome, Macrinus va l’acheter afin de le faire combattre dans l’arène.
“La pression n’était pas sur moi”, souligne Denzel Washington. “Je ne peux qu’imaginer ce que ça a été pour ce jeune homme de 26 ans, qui a été brillant. Prendre la suite de Russell Crowe, ça c’est de la pression. Et il a été à la hauteur.”
D’autant que Denzel Whashington, lui, était en terrain conquis. Avec Gladiator 2, il retrouve Ridley Scott, avec qui il a tourné en 2007 pour American Gangster. “Je connais son rythme (…) Il me donne beaucoup de libertés, il fait son truc et je fais le mien. Il n’y a pas eu beaucoup de discussion (préalable).”
Ni boisson, ni cigarettes
Comment a fait le quasi-septuagénaire pour garder une telle forme? “J’ai un train de vie très sain”, affirme-t-il. “Je ne bois pas, je n’ai pas bu un verre de vin depuis dix ans. Je ne fume pas. Je suis ennuyeux!”
“J’en suis à un point dans ma vie où je veux maximiser ce que Dieu m’a donné. Je prends mon travail plus au sérieux que jamais. Je me prépare pour Othello, puis après je ferai Hannibal. Mon objectif, pour Hannibal, c’est de me tenir debout sur un éléphant, sans t-shirt. À 70 ans.”
Et de conclure: “J’ai eu la chance d’avoir de bons gènes. Quand j’étais gamin je détestais ça, parce que j’avais l’air trop jeune. Je ne pouvais pas entrer dans les boîtes, les bars… Mais maintenant, ça me convient bien.”
Claire Fleury, avec Benjamin Pierret
