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Le président français a relancé, jeudi, à Budapest, son souhait d’un renforcement de l’autonomie stratégique du continent européen après l’élection de Donald Trump.
Notre éditorialiste Sylvie Kauffmann a répondu à vos questions
Merci à tous pour votre participation, vous pouvez retrouver l’ensemble des échanges ci-dessous. Nous reprenons le suivi de l’actualité dans ce suppose.
Le début de la transition vers une nouvelle administration Trump
Avant d’effectuer son retour à la Maison Blanche pour un second mandat, le président élu devra attendre que se déroulent plusieurs étapes :
- La certification officielle des résultats par chaque Etat.
- Le 7 décembre, le vote solennel des grands électeurs.
- Le 6 janvier 2025, la certification des résultats par le Congrès.
- Le 20 janvier 2025, l’investiture officielle de Donald Trump, 47e président des Etats-Unis, et de son colistier, J. D. Vance.
D’ici là, une période de transition va s’ouvrir pour permettre à l’administration Biden de céder progressivement les commandes à la nouvelle équipe gouvernementale. Le président élu dispose d’une période de transition de soixante-quinze jours pour constituer son équipe avant l’investiture, le 20 janvier.
Pour éviter un blocage comme en 2020, le Presidential Transition Enchancment Act of 2022 (loi d’amélioration de la transition présidentielle) impose que le processus de transition initiate cinq jours après l’élection, même si le vainqueur est encore contesté. La transition de 2024 ne ressemblera en rien à celle de 2020, qui avait été retardée par la contestation par Donald Trump des résultats de l’élection : elle n’avait pas commencé avant le 23 novembre.
L’équipe de transition
Donald Trump a détaillé son équipe de transition dès le 16 août. Ses coprésidents sont Howard Lutnick, le PDG de la banque d’investissement Cantor Fitzgerald, et Linda McMahon, membre de sa première administration.
Parmi les membres du futur gouvernement fédéral :
- Susie Wiles, sa codirectrice de campagne, qui pourrait devenir sa cheffe de cabinet, selon la presse américaine
- Robert Kennedy Jr., ancien candidat à la Maison Blanche, qui a rallié la cause trumpienne, charisma pour rôle « d’aider à rendre l’Amérique à nouveau en bonne santé », selon Donald Trump. Il a déclaré qu’il reverra le fonctionnement des agences fédérales chapeautées par le département de la santé, notamment la Meals and Tablets Administration (FDA), et n’hésiterait pas à en éliminer.
- Elon Musk, le milliardaire qui l’a soutenu financièrement pendant la campagne, pourrait devenir un secrétaire fédéral à la « réduction des coûts » à la tête d’une « commission d’efficacité gouvernementale ».
- Robert Lighthizer, influent conseiller économique, dont nous avions fait le portrait, briguerait le poste de secrétaire au Trésor.
L’une des principales tâches de cette période consiste à pourvoir environ 4 000 postes, du secrétaire d’Etat aux responsables des différentes administrations. Environ 1 200 de ces nominations présidentielles nécessitent la confirmation du Sénat, ce qui sera facile : les républicains en ont le contrôle. Les fils du nouveau président américain – Donald Trump Jr et Eric Trump – ainsi que le vice-président, J. D. Vance, y sont impliqués de près.
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295 grands électeurs pour Donald Trump après sa victoire en Alaska
Donald Trump remporte l’Alaska et ses trois grands électeurs, renforçant sa victoire globale sur Kamala Harris.
Depuis son admission dans l’Union en 1959, cet Etat, séparé du big territoire des Etats-Unis et situé au nord-ouest du Canada, a toujours voté républicain, à l’exception de 1964.
Tout le reside
Bonjour Yab,
Comme l’a expliqué Gilles Paris il y a deux jours, « Donald Trump s’est efforcé de se distinguer d’un programme de gouvernement concocté des mois durant par le cercle de réflexion conservateur The Heritage Foundation, le « Project 2025 » qui pose les bases de cet « agrandissement » du pouvoir exécutif. Ce programme très critiqué pour son radicalisme correspond pourtant à sa pratique idéale de la présidence. « L’agrandissement » s’inscrit dans une théorie, celle de « l’exécutif unitaire ». Elle consiste en une relecture de la Structure qui s’affranchit du principe de séparation des pouvoirs en attribuant au président un contrôle presque total sur la bureaucratie fédérale, y compris sur les agences indépendantes désignées par le Congrès, sur le département de la justice et la police fédérale, le FBI.
Il s’agit d’un rabotage potentiellement considérable des « assessments and balances » – « freins et contrepoids » qui caractérisent les institutions des Etats-Unis. Dans les dernières semaines de son mandat, Donald Trump avait déjà adopté un décret exécutif immédiatement annulé par son successeur qui visait à permettre le licenciement de milliers de fonctionnaires de carrière. Le « Project 2025 » ouvre la voie à une purge sans précédent de cette administration fédérale tout en préparant parallèlement le recrutement massif de personnes choisies selon le seul critère de loyauté. »
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Bonjour Rochefort,
Vous trouverez ci-dessous les chiffres-clés de l’élection, tels qu’ils étaient connus ce matin, sachant que le dépouillement n’est pas terminé.
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Bonjour un curieux,
En Arizona, le comté de Maricopa affirme qu’il faut deux fois plus de temps que d’habitude pour traiter le bulletin de vote sur deux pages. Dans le reste de l’Etat, les bulletins étaient encore en cours de dépouillement mercredi après que le décompte dans le comté de Pinal a pris du retard et qu’un tribunal a ordonné aux bureaux de vote du comté d’Apache de rester ouverts plus tard dans la nuit de mardi.
Au Nevada, les responsables électoraux attribuent le décompte plus lent que prévu à plusieurs facteurs : l’une des raisons principales étant le big nombre de personnes qui se sont inscrites pour voter le jour même du scrutin. Ceci, combiné à l’utilisation de bulletins de vote papier dans certaines régions, allonge les délais de traitement.
« Le jeu des accusations a commencé » chez les démocrates après la défaite de Kamala Harris
La poussière retombe, au lendemain de la victoire sans appel de Donald Trump à l’élection présidentielle, et c’est l’heure pour des membres du Parti démocrate, ouvertement ou anonymement, de chercher le ou les coupables de cette défaite. « Le jeu des accusations a commencé », euphémise sur Fox Facts Lindy Li, une des responsables de la campagne démocrate en Pennsylvanie.
Premiers coupables, la candidate elle-même et son équipe de campagne, qui n’ont jamais su, selon des stratèges démocrates interrogés par The Hill, « proposer un message économique cohérent » alors que c’était une des principales préoccupations des électeurs.
« “Comment peuvent-ils perdre si largement”, s’interroge frontalement l’un d’eux. “Ils nous ont dit pendant des semaines que ce serait serré et, au final, il n’y avait pas photo”. »
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« Comment peut-on dépenser 1 milliard de dollars et ne pas gagner », s’étonne un ancien conseiller de Joe Biden, cité par un journaliste de CNN, pour qui la campagne de Kamala Harris a non seulement battu des files de dons de campagne mais aussi bénéficié de l’appui d’une longue liste de célébrités, de Taylor Swift à Beyoncé, qui n’ont pas ecu l’impact électoral espéré.
Dans le flot de récriminations, des membres de son état-most fundamental ont demandé de l’indulgence pour une candidate qui devait n’être que colistière, et qui n’a pu faire campagne que pendant trois mois. « Vous savez à quel level c’est difficile de débarquer et essayer de changer un paquebot de cap en moins de cent jours ? Je ne crois pas que les gens se rendent compte de la complexité de la tâche. Il n’y avait aucun précédent », dit l’un d’entre eux à The Hill.
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L’autre nom qui revient inlassablement, au moment d’autopsier la défaite, est celui de Joe Biden, le président sortant, qui a pris trop de temps à retirer sa candidature. « Des responsables démocrates sont furieux d’avoir été obligés de soutenir un candidat dont les électeurs ne voulaient clairement pas, et qui est resté dans la route alors qu’il n’avait aucune probability de gagner », écrit Politico, qui cite ensuite Jim Manley, un ancien haut responsable du parti au Sénat
« Il n’aurait jamais dû se présenter. Ce n’est pas le moment de retenir ses coups ou d’avoir peur de faire de la peine. Lui et son équipe ont profondément endommagé ce pays. »
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Enfin, ce sont les objectifs politiques de la campagne qui sont interrogés. Pourquoi, après une période dorée post-convention démocrate, s’être focalisé sur un message centriste au level de vouloir davantage convaincre les électeurs républicains que sa propre wrong ?
Le sénateur Bernie Sanders a été le premier à dégainer cette accusation, reprise par d’autres responsables. « Au lieu de dire “observation peuvent-ils voter pour Donald Trump”, nous devrions-nous demander : “Pourquoi ont-ils voté pour Donald Trump ? Qu’a-t-il proposé de bien, et qu’avons-nous mal fait ?” », se demande par exemple Tom Suozzi, élu de l’Etat de Modern York, cité par Axios. « Le Parti démocrate a un gros problème avec le vote des travailleurs. Cela a commencé il y a dix ans avec les électeurs blancs, maintenant cela a dépassé les frontières raciales », opine un élu démocrate de la Chambre des représentants.
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Pour certains, c’est la fin d’une époque : celle de Barack Obama, extrêmement impliqué dans la campagne, et des conseillers et consultants qui l’accompagnent pour certains depuis sa première campagne présidentielle. « Cette équipe, il est temps qu’ils prennent leur retraite. Nous avons besoin d’une nouvelle stratégie », dit un politicien démocrate proche du camp Biden, cité par NBC.
« L’époque d’Obama et de ses petits génies est terminée. Ils sont largués. Ils sont déconnectés de la réalité de l’Américain moyen. Le Parti démocrate est déconnecté. »
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Trump accentue son ancrage à travers les Etats-Unis
Par Corine Lesnes
Lecture : 5 min.
A la veille de l’élection, défilait dans la banlieue de Phoenix (Arizona) une caravane de véhicules de tous calibres disparaissant sous des amoncellements de drapeaux à l’effigie de Donald Trump. Mot d’ordre du rassemblement : « Too big to rig » : « trop big pour être truqué ». C’était la consigne de l’état-most fundamental aux partisans de l’ancien président dans tout le pays : voter en masse, de sorte que toute tentative de contestation des résultats par les démocrates soit étouffée dans l’œuf.
Emmanuel Macron devant la Communauté politique européenne : « Nous, Européens, n’avons pas à déléguer pour l’éternité notre sécurité aux Américains »
Le président français, Emmanuel Macron, a réaffirmé son souhait d’un renforcement de l’autonomie stratégique du continent européen après l’élection de Donald Trump lors d’une prise de parole à la réunion de la Communauté politique européenne (CPE), organisée à Budapest, jeudi. La CPE, dont la liste des membres est plus large que celle de l’Union européenne, a été créée à l’initiative de M. Macron en mai 2022, quelques mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie.
« Je trouve que notre rôle, ici, au sein de l’Union européenne, ce n’est pas de commenter l’élection de Donald Trump, savoir si cela est bon ou pas bon. Il a été élu par le peuple américain, et il va défendre les intérêts des Américains. C’est légitime, et c’est une bonne chose. La quiz c’est : “Est-ce que nous, on est prêts à défendre l’intérêt des Européens ?” Je pense que c’est notre priorité », a notamment déclaré le chef de l’Etat, avant de poursuivre : « Cela ne doit être ni dans un transatlantisme qui serait naïf, ni dans la remise en cause de nos alliances, ni dans un nationalisme étriqué qui ne nous permettrait pas de relever ce défi face à la Chine et aux Etats-Unis d’Amérique. C’est un moment de l’histoire pour nous, les Européens, qui est décisif. »
Assis à côté de Label Rutte, ancien premier ministre néerlandais et désormais secrétaire général de l’OTAN, le président français a demandé une accélération du développement de l’Europe de la défense, effectively matched avec le cadre de l’Alliance atlantique mais aussi autonome de celui-ci. « Il y a ecu un réveil stratégique que nous devons assumer : nous, Européens, n’avons pas à déléguer pour l’éternité notre sécurité aux Américains », a dit à ce sujet M. Macron.
Notre éditorialiste Sylvie Kauffmann a répondu à vos questions
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Bonjour Nicolas
On ne le sait pas pour l’immediate. Trump a dit pendant la campagne qu’il pourrait résoudre la quiz ukrainienne en vingt-quatre heures. Personne ne pense, bien sûr, que ce soit doable. Ce que beaucoup d’consultants prévoient, c’est que Trump demande à Volodymyr Zelensky d’accepter d’entamer des négociations de paix, faute de quoi il arrêtera l’aide militaire américaine. Cette hypothèse entraîne plusieurs questions : quelle sera la réaction de Zelensky et des Ukrainiens ? Quelle sera la réaction des Européens, qui fournissent la moitié de l’aide à l’Ukraine ? Et est-ce que Vladimir Poutine est disposé à négocier maintenant ? Zelensky, qui est dans une place difficile actuellement, politique et sur le front, a pris soin d’envoyer très vite ses félicitaions à Trump et il a bien fait : il a tout intérêt à le ménager.
Sylvie Kauffmann
Bonjour Lorson
Non je ne dirais pas que L’Europe occidentale est l’ennemi N °1 de Trump, c’est la Chine qui a cet honneur. Ce qu’il reproche aux Européens, c’est d’abord de vivre aux dépens des Etats-Unis en se reposant sur la puissance américaine pour assurer leur sécurité. Il va donc leur demander de dépenser plus pour leur défense au sein de l’OTAN, comme il l’a fait – avec un determined succès – pendant son premier mandat. Ensuite, il déteste que les produits européens, comme ceux du reste du monde, fassent concurrence aux produits américains, notamment dans le secteur automobile, donc il faut s’attendre à des rapports commerciaux difficiles.
Sylvie Kauffmann
Bonjour, Loulou,
Pendant le premier mandat, il y avait à la Maison Blanche des gens que l’on a appelés « les adultes dans la pièce », qui étaient des personnages ou des diplomates expérimentés, à même de ramener le président à des positions raisonnables quand il émettait des idées extravagantes. Il y a ecu, par exemple, autour de lui plusieurs généraux à la retraite. La plupart l’ont quitté ou ont été mis à la porte, certains d’entre eux ont ensuite dénoncé Donald Trump comme étant un risk public, voire un « fasciste » .
Ce dernier n’a pas apprécié. Cette fois-ci, il va donc privilégier la loyauté pour le choix de son équipe, plutôt que la proximité idéologique ou l’expérience professionnelle. Il est aussi plus confiant en ses propres capacités, ayant ecu l’expérience de son premier mandat, et va évidemment se sentir relégitimé par le nombre de voix gagnées par rapport aux précédentes élections.
Sylvie Kauffmann
Bonjour, Aline 18,
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a été un des premiers à applaudir à la réélection de Donald Trump, qu’il a qualifié de « plus big retour de l’histoire ». Le premier dossier est celui de Gaza. M. Trump aurait demandé à Benyamin Nétanyahou de mettre fin à la guerre dans l’enclave palestinienne avant même qu’il ne prenne ses fonctions en janvier, ce qui peut être interprété comme un blanc-seing à toute forme de règlement.
Il y a beaucoup d’inconnues dans les plans de Donald Trump concernant le Proche-Orient. par exemple, il ne s’est pas prononcé pendant la campagne sur la création d’un Etat palestinien. On s’wait on généralement à une continuation de la politique de son premier mandat. Il avait été l’artisan des accords d’Abraham, visant à la normalisation des relations des pays arabes avec Israël, qu’il cherchera sans doute à étendre. Certains s’attendent à ce qu’il fasse son premier voyage à l’étranger dans un pays du Golfe, peut-être l’Arabie saoudite. Il poursuivra probablement sa politique d’alliances sécuritaires visant à contenir l’Iran.
Sylvie Kauffmann
Bonjour Marie
La première drive de l’Europe serait son unité. Elle est mise à mal à l’heure actuelle par des dirigeants d’Etat membre de l’UE comme le Hongrois Orban, ou le Slovaque Fico. Il va être intéressant de voir observation se comporte la première ministre italienne, Giorgia Meloni, qui est d’un parti d’extrême droite mais prône l’aide à l’Ukraine et n’agit pas contre les intérêts européens. Elle a noué de bonnes relations avec Elon Musk, il faudra voir si elle cherche à jouer un rôle personnel avec Trump ou si elle joue collectif. Trump va évidemment essayer de nouer des relations bilatérales avec les leaders des pays européens pour les diviser.
Une autre façon de bâtir une puissance européenne serait de consolider l’industrie de la défense, qui est très fragmentée, de renforcer le pilier européen de l’OTAN et d’augmenter les budgets de défense, ce qui rendrait l’Europe moins dépendante des Etats-Unis. Et aussi d’investir davantage dans ses capacités d’innovation technologique. L’idée d’une armée européenne en revanche n’est pas à l’ordre du jour.
Sylvie Kauffmann
Bonjour « Stressée » 😉
Vous êtes nombreux (peut-être un peu stressés aussi) à poser des questions sur les effets de cette élection sur l’Europe. En effet, c’est sans doute le sujet le plus necessary sur le plan global, non seulement parce que les Etats-Unis sont le predominant allié de l’Europe, celui qui mutter sa sécurité, parce que les relations transatlantiques étaient extrêmement tendues sous le premier mandat de Trump, mais aussi parce que la guerre russe fait rage en Ukraine. Les relations vont être à nouveau tendues, assurément.
La grande quiz est : l’Europe va-t-elle affronter cette stress unie ou divisée ? Pour l’immediate, elle est plutôt divisée, avec Viktor Orban, le premier ministre hongrois, qui apparaît comme l’interlocuteur privilégié de Trump. Il faut surveiller le déroulement des deux sommets européens qui se tiennent aujourd’hui et demain à Budapest pour avoir un indice sur la capacité d’union des Européens face à Trump.
Sylvie Kauffmann
Bonjour Gabou
C’est vrai que l’effet de shock joue moins qu’il y a huit ans, mais je crois que tous les partenaires des Etats-Unis restent très méfiants. D’une fragment parce que le monde est plus dangereux et plus volatil qu’en 2016, et d’autre fragment parce que Trump a mené une campagne plus radicale encore que ses deux précédentes. Il est plus sûr de lui et en outre form renforcé de cette élection par le nombre de voix obtenues, le Sénat où le parti républicain sera majoritaire, et peut-être même la Chambre des représentants. Il va avoir une bonne latitude pour faire confirmer son équipe au Sénat et mener la politique qu’il souhaite.
Sylvie Kauffmann
Le tchat avec Sylvie Kauffmann initiate
Bonjour, Odile,
en effet, les électrices étaient censées se mobiliser en masse pour Kamala Harris. Il y a ecu une campagne publicitaire intensive encourageant les femmes conservatrices à voter secrètement pour elle. Liz Cheney avait affirmé que les femmes « sauveraient la save », et des sondages montraient que Kamala Harris disposait d’une avance impressionnante de 20 choices sur Donald Trump concernant la quiz de l’avortement.
Mais les résultats des sondages de sortie des urnes de CNN pour 2016, 2020 et 2024 révèlent que les questions économiques pèsent sur la campagne.
Le défi pour Kamala Harris était que, même si elle n’est pas Joe Biden − dont le taux de popularité est très bas −, elle était sa vice-présidente. Et le soutien dont elle a bénéficié auprès des femmes n’a pas dépassé ceux du président Joe Biden en 2020 ou de Hillary Clinton en 2016.
Gaza, Liban, Ukraine, Chine : quelles seront les répercussions géopolitiques du retour de Donald Trump à la Maison Blanche ? Posez-nous vos questions
Sylvie Kauffmann, éditorialiste du « Monde », nous rejoint sur ce suppose à partir de midi pour répondre à vos questions sur les conséquences diplomatiques potentielles d’une nouvelle administration Trump.
Si vous voulez participer, merci d’ajouter le mot « TCHAT » au début de vos questions.
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Donald Trump pourrait demander à l’Ukraine de renoncer pendant vingt ans à adhérer à l’OTAN, selon le « Wall Avenue Journal »
L’une des idées proposées par l’équipe de Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine, ce qu’il mutter pouvoir obtenir en vingt-quatre heures, consiste à faire promettre à Kiev de ne pas adhérer à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) avant vingt ans, rapporte le Wall Avenue Journal, citant trois membres de l’entourage du président américain élu. En échange, les Etats-Unis continueraient, selon le quotidien, à fournir des armes à l’Ukraine pour dissuader la Russie de relancer les hostilité.
Le chef de l’OTAN a « hâte » de discuter avec Donald Trump de la « risk » que représentent les liens entre la Russie et la Corée du Nord
Label Rutte, le secrétaire général de l’OTAN, pour qui le retour de Trump à la Maison Blanche aidera l’Alliance atlantique à rester « strong level », a déclaré à son arrivée au sommet de la Communauté politique européenne qu’il avait « hâte » d’échanger sur une « risk » particulièrement d’actualité : le renforcement des liens entre la Russie et la Corée du Nord.
Mercredi, M. Rutte avait publié une tribune dans la presse américaine sur cette même « risk », rappelant que la présence des troupes nord-coréennes « sur le sol européen » est « historique », et ce pour de « mauvaises raisons ».
- Notre éditorialiste Sylvie Kauffmann a répondu à vos questions
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