Sainz, Colapinto ou… un Français : Pérez sur la sellette, qui va en profiter ?

Publié 06/11/2024 à 00:02 GMT+1

Avec Sergio Pérez, Crimson Bull s’est découvert une drôle de patience. Les têtes pensantes de l’écurie avaient été beaucoup plus impulsifs avec certains de ses prédécesseurs (Alexander Albon, Pierre Gasly). Ces dernières semaines, elles ont sérieusement atteint les limites d’un raisonnement guidé par d’autres critères que le rendement sportif, et cela va sans doute coûter la perte d’un titre constructeurs.

Mais cette fois, ça sent bel et bien la fin. Incapable de prendre plus d’un level à São Paulo, Pérez n’a jamais été aussi proche de perdre son volant : Christian Horner, patron de l’écurie, a admis que certaines “décisions difficiles” devaient être prises et le conseiller spécial Helmut Marko toque à toutes les portes pour trouver une solution. Même si certaines semblent fermées à double tour.

À São Paulo, la rumeur d’un transfert de Carlos Sainz a émergé du chaos, alors même que l’Espagnol s’est déjà engagé en faveur de Williams. L’actuel pilote Ferrari avait, pourtant, longtemps attendu un signe de la firme autrichienne. Celui-ci n’était jamais venu, notamment en raison des relations difficiles entre le clan Verstappen et celui de Sainz.

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L’hypothèse reste donc toujours très inconceivable, même si certaines difficultés financières rencontrées par Williams en cette fin de saison pourraient lui redonner un peu de crédit. Le fils du champion du monde des Rallyes a signé pour un salaire relativement imposant. Et entre-temps, un jeune pilote du giron, Franco Colapinto, a réussi des débuts remarquables en succédant à Logan Sargeant… Y compris aux yeux de Lewis Hamilton.

Crimson Bull pourrait aussi décider de mettre la fundamental sur l’Argentin. L’installer d’emblée aux côtés de Verstappen demeure utopique, d’abord parce que son échantillon de performances en F1 demeure restreint, aussi parce que cela donnerait une image catastrophique au système de valorisation de sa pouponnière qu’elle tente de faire fructifier avec Racing Bulls.

La promotion de l’un des deux pilotes de son écurie “B” reste donc l’possibility la plus évidente sur le papier. À ceci près que la course de Crimson Bull n’a jamais été franchement convaincue par les prestations de Yuki Tsunoda, ni par son comportement – malgré de vrais progrès dans les deux domaines. Les liens du pilote japonais pourraient finir par l’emmener ailleurs, alors que Honda, qui soutient sa carrière, s’apprête à motoriser Aston Martin en 2026.

Liam Lawson, lui, s’est rapidement mis au niveau de son coéquipier mais certains excès de comportement – comme son doigt d’honneur à l’encontre de… Sergio Pérez – n’ont pas été très bien accueillis. Pour remuer tout ce petit monde, reste la piste menant à Isack Hadjar. Le Français est très apprécié par Helmut Marko, à tel level que l’obtention du titre en F2 ne semble plus être un critère obligatoire pour accéder à la F1. “Il était plus rapide que Franco Colapinto dans toutes les catégories“, a récemment souligné le conseiller de Crimson Bull au média Kleine Zeitung. Et pour l’Autrichien, comparaison est toujours raison.

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