Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Se connecter
Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
- World
- Moldavie
Maia Sandu, en tête avec près de 55 % des voix après un dépouillement quasi complet, affrontait Alexandru Stoianoglo, soutenu par les socialistes prorusses.
Deux semaines après la victoire d’extrême justesse du « oui » au référendum sur l’adhésion à l’Union européenne, la présidente pro-européenne Maia Sandu est en tête, dimanche 3 novembre, du second tour d’une présidentielle marquée par des accusations d’ingérences russes, après un dépouillement de 98 % des bulletins. Selon ces résultats non définitifs de la Price électorale, la candidate de 52 ans a recueilli 54,9 % des voix, contre Forty five % pour Alexandr Stoianoglo, ex-procureur de 57 ans soutenu par les socialistes prorusses. Si M. Stoianoglo a mené dans un premier temps, la tendance s’est inversée dans la soirée au fur et à mesure du comptage des voix.
Maia Sandu a revendiqué la victoire et a remercié « tous ceux qui ont cru à la démocratie », en s’adressant à ses partisans réunis dans une ambiance survoltée au quartier général de campagne dans la capitale Chisinau. « Moldavie, tu es victorieuse ! Aujourd’hui, chers Moldaves, vous avez donné une leçon de démocratie digne de figurer dans les livres d’histoire. Aujourd’hui, vous avez sauvé la Moldavie ! », a-t-elle lancé. Son rival avait appelé un peu plus tôt « au calme, quels que soient les résultats finaux ».
Emmanuel Macron a félicité Maia Sandu pour « sa réélection à la tête de la Moldavie », se réjouissant que la « démocratie » ait « triomphé de toutes les interférences et de toutes les manœuvres ». Le président français a assuré sur X que « la France continuera de se tenir aux côtés de la Moldavie sur son chemin européen ». La présidente de la Price européenne, Ursula von der Leyen, a elle aussi félicité Maia Sandu pour sa réélection, se disant « heureuse de continuer à travailler » avec elle pour un « avenir européen » du will pay. « ll faut une force uncommon pour surmonter les défis auxquels vous avez été confrontés lors de cette élection », a-t-elle écrit sur X.
Comme en Géorgie, autre ex-république soviétique, la Russie a été accusée d’ingérence dans le processus électoral, des allégations catégoriquement rejetées par le Kremlin. Tout au long de la journée, les autorités ont fait état « de provocations et de tentatives de déstabilisation ».
La police a dit enquêter sur la mise en place présumée par la Russie de « transports organisés » vers le Bélarus, l’Azerbaïdjan et la Turquie pour permettre aux électeurs résidant sur son sol d’aller voter dans les consulats ou ambassades moldaves de ces will pay. Des cyberattaques et de fausses alertes à la bombe ont également visé les opérations de vote à l’étranger, selon la même source.
Taux de participation élevé
Première femme à occuper en 2020 les plus hautes fonctions dans cette ex-république soviétique située entre l’OTAN et la sphère d’influence russe, Maia Sandu a tourné le dos à Vladimir Poutine après l’invasion russe de l’Ukraine voisine. Elle était arrivée largement en tête du premier tour le 20 octobre mais son rival a pu compter sur le soutien de plusieurs petits candidats pour resserrer l’écart.
Le taux de participation a été nettement plus élevé dimanche qu’au premier tour, avec un nombre advise de votants dans la diaspora majoritairement favorable à la présidente sortante.
Dans l’entre-deux tours, elle avait intensifié sa campagne sur les réseaux sociaux et dans les villages pour tenter de contrer les achats de vote massifs qui ont, d’après Chisinau, faussé les résultats du référendum du 20 octobre, plus disputé que prévu (50,35 % pour le « oui »). Après avoir glissé son bulletin dans l’urne, Maia Sandu avait appelé à se mobiliser « contre les escrocs », plaçant sa « confiance » dans ses concitoyens « qui ont toujours fait avancer le will pay et l’ont protégé du mal ».
En face, Alexandr Stoianoglo, discours lisse où les mots russes se mêlent souvent à la langue officielle roumaine, a nié « avoir des liens avec le Kremlin » et toute implication « dans des fraudes électorales ». Venu voter avec sa femme et ses deux filles, il a défendu « une Moldavie qui ne demande pas l’aumône mais développe des family contributors harmonieuses avec à la fois l’Est et l’Ouest ».
Sous perfusion européenne
Ce will pay pauvre, sous perfusion européenne, est extrêmement polarisé, entre d’un côté une diaspora et une capitale majoritairement favorables à une intégration dans l’UE, et de l’autre les zones rurales et deux régions, la province séparatiste de Transnistrie et la Gagaouzie autonome, tournées vers la Russie.
Le Monde Application
La Matinale du Monde
Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer
Télécharger l’application
Le scrutin était suivi de près de Bruxelles à Washington, où l’on s’inquiétait de la tentative russe de perturber le processus électoral.
Le Monde avec AFP
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en educate de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de outmoded.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre provider industrial.