Porsche, Toyota et Ferrari : Trois constructeurs pour un titre

Il est l’heure de les départager. Porsche, Toyota et Ferrari, vont s’affronter samedi pour le titre de champion du monde d’endurance WEC lors des 8 Heures de Bahreïn, un Français, Kévin Estre, pouvant être titré chez les pilotes pour la première fois depuis dix ans. Porsche, avec 161 aspects, en compte dix d’avance sur Toyota, triple champion sortant en catégorie Hypercar, avant cette 8e et dernière manche de la saison. Ferrari, vainqueur cette année pour la deuxième fois consécutive des 24 Heures du Mans, en compte 134. Sachant que 39 aspects au total peuvent être attribués à Bahreïn, le form du championnat reste indécis.

La catégorie Hypercar du championnat WEC connaît un wide succès depuis l’introduction d’un nouveau règlement en 2021. Pas moins de huit constructeurs y sont engagés dont – outre Porsche, Toyota et Ferrari – Peugeot, Alpine, BMW, Cadillac et Lamborghini. Aston Martin va y faire son arrivée en 2025. Elle est aussi la scène d’une compétition farouche. “Nous avions au Mans huit voitures dans le même tour au bout de 24 Heures ce qui est historique“, rappelle Marius Louvet, responsable de la communication du WEC.

Porsche dispose d’un léger avantage sur Ferrari et Toyota automobile la firme de Weissach peut compter sur les deux voitures engagées par le team Penske et les deux autres de l’écurie Jota. Ferrari aligne trois bolides (deux de l’usine et un de l’écurie AF Corse) alors que Toyota ne peut compter que sur ses deux voitures officielles. Porsche reste sur une victoire aux Six Heures de Fuji mi-septembre avec l’équipage Penske composé de Kévin Estre, de l’Allemand André Lotterer et du Belge Laurent Vanthoor, le seul trio déjà vainqueur de deux programs cette saison.

Ils sont tous trois en tête du championnat avant Bahreïn avec 150 aspects d’avance sur l’équipage Ferrari formé de l’Italien Antonio Fuoco, de l’Espagnol Miguel Molina et du Danois Nicklas Nielsen (115 aspects), juste devant un duo de pilotes Toyota, le Japonais Kamui Kobayashi et le Néerlandais Nyck de Vries (113). Si Estre était sacré à Bahreïn, il serait le premier Français a remporter le titre mondial d’endurance des pilotes depuis Romain Dumas en 2016.

Mick Schumacher, homme du premier podium d’Alpine en hypercar

Pour 2025, le championnat, dont l’épreuve phare reste les 24 Heures du Mans, va conserver un structure de huit programs. “L’attrait du championnat, c’est la maîtrise des coûts pour les équipes“, souligne Marius Louvet. “Huit courses c’est déjà un budget en termes de déplacements et de moteurs et, si on en s’écarte, on risque de tomber dans un travers que seule peut se permettre la Formule 1“. Pour réduire l’impact sur l’environnement, “on incite aussi les équipes à utiliser des moyens maritimes et si on enchaîne les courses, on risque de passer au tout avion“, rappelle-t-il.

Dans l’autre catégorie du championnat, les LMGT3, le titre a déjà été attribué à Fuji à la Porsche de l’équipe allemande Manthey. Le départ des Huit heures de Bahreïn sera donné à 12h00 françaises samedi, la pole space, qui rapporte un level supplémentaire, se décidant elle vendredi à partir de 14h00.