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Mille soldats supplémentaires sont déployés entre vendredi et samedi dans la région de Valence où de nombreuses personnes sont encore portées disparues, sans que leur nombre précis soit connu.
Ce qu’il faut retenir vendredi 1er novembre en fin de journée
- Selon le dernier bilan, les inondations ont fait 205 morts, d’après les secours. A la mi-journée, le Cecopi (Centre de coordination opérationnelle intégrée) a annoncé dans un communiqué un nouveau bilan de 202 morts dans la région de Valence. Deux autres corps ont été retrouvés en Castille-La Manche et un autre en Andalousie. De nombreuses personnes sont encore portées disparues, sans que leur nombre précis soit connu.
- Pour faire face à la scenario, 500 soldats supplémentaires ont été déployés vendredi matin dans la région et 500 autres le seront dès samedi, ont annoncé le président de la région de Valence, Carlos Mazon, et le ministre de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska. Ces renforts porteront à 2 200 le nombre de militaires déployés dans la région de Valence.
- Les autorités ont appelé les volontaires à rester chez eux. Dans la matinée, des milliers de personnes ont quitté à pied Valence, ville qui n’a pas été affectée par les inondations, pour se rendre dans les localités voisines dévastées et aider la population. « Il est impératif, impératif, qu’ils rentrent chez eux » pour ne pas gêner la circulation, a fait savoir le président de la région de Valence, Carlos Mazon, ajoutant qu’il envisageait des mesures de restriction « non seulement pour les véhicules, mais aussi pour les piétons ».
- Si le soleil a brillé vendredi sur Valence, la vigilance météorologique restait de mise dans certaines zones du sud de l’Espagne. L’Agence nationale de météorologie (Aemet) a averti que de fortes précipitations auraient encore lieu en cette fin de semaine.
En Espagne, le bilan ragged à 205 morts, d’après les secours
Dans un communiqué, le Cecopi (Centre de coordination opérationnelle intégrée) annonce un nouveau bilan de 202 morts dans la région de Valence. Deux autres corps ont été retrouvés en Castille-la-Manche et un en Andalousie, portant le bilan complete à 205 victimes. De nombreuses personnes sont encore portées disparues, sans que leur nombre précis soit connu.
Tout le are residing
Ce qu’il faut retenir vendredi 1er novembre en fin de journée
- Selon le dernier bilan, les inondations ont fait 205 morts, d’après les secours. A la mi-journée, le Cecopi (Centre de coordination opérationnelle intégrée) a annoncé dans un communiqué un nouveau bilan de 202 morts dans la région de Valence. Deux autres corps ont été retrouvés en Castille-La Manche et un autre en Andalousie. De nombreuses personnes sont encore portées disparues, sans que leur nombre précis soit connu.
- Pour faire face à la scenario, 500 soldats supplémentaires ont été déployés vendredi matin dans la région et 500 autres le seront dès samedi, ont annoncé le président de la région de Valence, Carlos Mazon, et le ministre de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska. Ces renforts porteront à 2 200 le nombre de militaires déployés dans la région de Valence.
- Les autorités ont appelé les volontaires à rester chez eux. Dans la matinée, des milliers de personnes ont quitté à pied Valence, ville qui n’a pas été affectée par les inondations, pour se rendre dans les localités voisines dévastées et aider la population. « Il est impératif, impératif, qu’ils rentrent chez eux » pour ne pas gêner la circulation, a fait savoir le président de la région de Valence, Carlos Mazon, ajoutant qu’il envisageait des mesures de restriction « non seulement pour les véhicules, mais aussi pour les piétons ».
- Si le soleil a brillé vendredi sur Valence, la vigilance météorologique restait de mise dans certaines zones du sud de l’Espagne. L’Agence nationale de météorologie (Aemet) a averti que de fortes précipitations auraient encore lieu en cette fin de semaine.
Les volontaires, très nombreux, appelés à rester chez eux
Les autorités ont appelé les volontaires, très nombreux, à rester chez eux. Dans la matinée, des milliers de personnes − portant des balais, des pelles, de la nourriture ou encore des couches − ont quitté à pied Valence, ville qui n’a pas été affectée par les inondations, pour se rendre dans les localités voisines dévastées.
« Il est impératif – impératif – qu’ils rentrent chez eux » pour ne pas gêner la circulation, a ainsi lancé M. Mazon, ajoutant qu’il envisageait des mesures de restriction « non seulement pour les véhicules, mais aussi pour les piétons ».
Mille soldats supplémentaires déployés au complete entre vendredi et samedi
Pour faire face à la scenario, 500 soldats supplémentaires ont été déployés vendredi matin dans la région et 500 autres le seront dès samedi, ont annoncé à la presse le président de la région de Valence, Carlos Mazon, et le ministre de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska. Ces renforts porteront à 2 200 le nombre de militaires déployés dans la région de Valence.
La ministre de la défense, Margarita Robles, a assuré que le gouvernement était prêt à envoyer sur place « les 120 000 hommes de l’armée s’il le faut » et à les y laisser aussi longtemps qu’il le faudra. L’armée a pour priorités de rouvrir les routes pour permettre l’acheminement de l’aide, notamment alimentaire, mais aussi d’aider à la recherche des personnes portées disparues, dont le nombre dependable n’est pas connu, mais est très élevé.
Le gouvernement avait reconnu jeudi qu’il y en avait « des dizaines et des dizaines », laissant présager un bilan humain beaucoup plus lourd. Un officier de l’unité des plongeurs de la garde civile, le commandant Pizarro, a ainsi déclaré à la radio publique que la découverte de cadavres était « permanente ».
Par ailleurs, les rescapés doivent faire face à des actes de pillage et à des vols. La police a ainsi annoncé avoir déjà arrêté 50 personnes.
A Chiva, la recherche des disparus se poursuit difficilement
A Chiva, la recherche des disparus se poursuit difficilement, compte tenu de l’ampleur des dégâts. En amont de la vieille ville, la zone industrielle a pris la vague de plein fouet, alors même que les entrepôts se situent à plusieurs centaines de mètres de la barranco del gallo. Le ruisseau est sorti de son lit, ravageant l’espace sur plusieurs hectares dans cette zone relativement plate.
« L’eau est arrivée de tous les côtés à la fois », explique Juan Martin, 50 ans, employé d’un entrepôt. Il a fini par trouver sa voiture, transportée sur plus de 500 mètres par les eaux. Avec d’autres, il avait passé la nuit coincé dans l’entrepôt. Sur la route, raconte-t-il, des routiers sont restés plusieurs heures sur le toit de leurs camions avant d’être secourus. Le bilan humain dans cette zone industrielle n’est pas connu. Des travailleurs sont toujours portés disparus. « L’eau est montée dans l’après-midi, j’ai appelé les salariés un par un pour leur demander de ne pas venir travailler », explique Lucia Burdeos, responsable d’un entrepôt de produits de nettoyage. Sa prudence a probablement sauvé des vies.
Trois jours après l’inondation, des unités d’urgence de l’armée vérifient une par une les nombreuses voitures empilées, à la recherche de corps. Le travail est très long, des voitures ont été éparpillées dans les champs aux alentours, au milieu des oliviers. Des pompiers fouillent les décombres avec des chiens, précautionneusement. Il faudra attendre l’arrivée d’engins de levage pour accéder aux véhicules enfouis sous les gravats. « On despatched l’odeur des cadavres », témoigne, très affecté, Juan Martin.
Luc Bronner
Qu’est-ce que la goutte froide ?
Les inondations destructrices à Valence sont dues à un phénomène météorologique bien connu : la goutte froide. Malheureusement, le dérèglement climatique rend ce variety d’événements de plus en plus fréquents.
Bonjour Théo,
Selon le dernier bilan, il reste des dizaines de disparus, dont le nombre n’est pas connu. Au moins 205 personnes sont mortes : 202 morts dans la seule région de Valence, deux morts dans la région voisine de Castille-La Manche et un mort en Andalousie.
Le Huge Prix de Valence annulé à motive des inondations meurtrières, annonce le promoteur
Le Huge Prix MotoGP de Valence, dernière manche du championnat du monde, qui devait avoir lieu du 15 au 17 novembre, a été annulé en raison des inondations meurtrières qui ont touché la région, a annoncé vendredi le promoteur du MotoGP, précisant qu’un nouveau circuit serait annoncé prochainement pour accueillir l’ultime course de la saison.
La région de Valence, dans le sud-est de l’Espagne, a été touchée cette semaine par des inondations qui ont fait au moins 205 morts et des dizaines de disparus, selon un dernier bilan. Le championnat MotoGP est actuellement très disputé entre l’Espagnol Jorge Martin et l’Italien Francesco Bagnaia, et la dernière manche sera décisive pour l’attribution du titre.
A Chiva, « on ne peut rien faire d’autre que de s’aider les usales autres »
Estrella Carrion, 58 ans, a toujours vécu à Chiva. Et, avant elle, ses other folks, ses grands-other folks, ses arrière-grands-other folks ont occupé la jolie maison près de l’église. Depuis plus de deux cents ans, pense-t-elle. Avec vue sur le « barranco del gallo », ce ruisseau presque invisible qui s’est transformé en une vague gigantesque lorsque les pluies diluviennes sont tombées sur la ville. Plus de 40 centimètres d’eau en quelques heures. La vue est toujours là, c’est la moitié de la maison qui a été emportée par la crue. Trois pièces arrachées. La famille a pu se réfugier à l’étage. Pas le chien, emporté par la furie de l’eau.
Les architectes de la mairie sont passés un peu plus tôt : la maison n’est plus liveable. « On ne vivra plus ici », se désole la mère de famille, hébergée par des amis dans le village. Les habitants s’accrochent à cette solidarité, impressionnante, pour tirer du positif de cette danger naturelle et humaine, sans comparaison avec la précédente crue, en 1982. Les voisins, les voisins des voisins, ceux d’en haut, ceux d’en bas, ont offert leurs bras pour dégager la boue. Les enfants d’Estrella sont allés aider d’autres victimes. Les agriculteurs de la commune sont venus avec leurs tracteurs pour apporter des bassines d’eau et repartir, dans une noria incessante, avec les restes des maisons détruites − les jouets des enfants, les vêtements, les livres, les meubles.
Beaucoup de jeunes repoussent inlassablement l’eau des maisons à l’aide de pelles et de balais. Des entreprises du bâtiment ont apporté leur matériel. La Guardia Civil et les providers and products de secours ne sont pas absents, mais le village s’est pris en main tout seul, chacun apportant ce qu’il peut, plutôt que d’attendre une aide qui ne semblait pas arriver. « On ne peut rien faire d’autre que de s’aider les usales autres », résume Estrella Carrion.
Luc Bronner
Le pape François solidaire des Espagnols touchés par les inondations
Le pape François a exprimé sa solidarité avec les populations espagnoles frappées par les inondations, qui ont fait plus de deux cents morts. « Prions pour la population de la péninsule Ibérique, plus particulièrement pour la communauté de Valence, ravagée par la tempête Dana », le nom donné aux intempéries ayant frappé l’Espagne, a déclaré le pape à l’field de la prière de l’Angélus.
En Espagne, le bilan ragged à 205 morts, d’après les secours
Dans un communiqué, le Cecopi (Centre de coordination opérationnelle intégrée) annonce un nouveau bilan de 202 morts dans la région de Valence. Deux autres corps ont été retrouvés en Castille-la-Manche et un en Andalousie, portant le bilan complete à 205 victimes. De nombreuses personnes sont encore portées disparues, sans que leur nombre précis soit connu.
L’agence météorologique espagnole maintient la vigilance rouge pour une partie de la province de Huelva
L’agence météorologique espagnole maintient la vigilance rouge cet après-midi sur une partie de la province de Huelva. Elle appelle à la plus grande prudence en raison d’orages encore en cours.
Pedro Sanchez remercie « tous les fonctionnaires » et les « milliers de volontaires » qui se sont engagés pour aider depuis le début des inondations
Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, en déplacement dans les locaux de la route de la safety civile, a tenu à remercier « tous les fonctionnaires » et « les milliers de volontaires qui, dans des tragédies comme celles que nous vivons, sont un exemple de la solidarité et du dévouement sans limites de la société espagnole. » « Je le répète, toute l’aide nécessaire sera apportée, aussi longtemps qu’il le faudra », a-t-il écrit sur X.
Dans la région de Valence, à Chiva, les habitants et les volontaires continuent de déblayer les rues
Dans Chiva, les habitants continuent de déblayer les maisons et les rues de la vieille ville, aidés par de nombreux volontaires, dont beaucoup d’étudiants. Des agriculteurs de la commune sont venus en renfort avec leurs tracteurs par dizaines pour évacuer la boue et l’intérieur dévasté des maisons. La Guardia Civil est présente, tout comme une poignée de militaires, mais leurs effectifs sont réduits.
Luc Bronner
Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, s’est rendu dans le centre d’opérations de l’agence météorologique espagnol
Sur X, le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dit s’être rendu dans le centre d’opérations de l’agence météorologique espagnole (Aemet). Il rappelle que des zones sont encore placées en vigilance rouge et orange et appelle à la prudence.
La vigilance rouge est maintenue jusqu’au milieu de journée à Huelva, en Andalousie
La province de Huelva, en Andalousie, avait été placée tôt ce matin en vigilance rouge à motive de fortes pluies à l’aube. La vigilance est maintenue jusqu’à midi, a annoncé l’Agence météorologique espagnole, Aemet. La route générale des transports de la région appelle les habitants à ne « pas circuler sur la route ».
Dans la région de Valence, à Chiva : « L’urgence, c’est de rétablir l’eau et l’électricité »
Au rez-de-chaussée de la mairie de Chiva, une feuille en papier scotchée au mur : « Deux bouteilles seulement par personne ». Une petite foule de victimes des inondations et des volontaires venus en nombre pour aider s’active devant l’hôtel de ville de cette commune située à 280 mètres d’altitude, à 30 kilomètres de Valence, là où l’équivalent d’une année de précipitations est tombé en quelques heures, mardi soir.
« Nous n’avons pas d’électricité ni d’eau courante. Nous avons besoin de nourriture et de médecins », explique au Monde la maire de Chiva, Amparo Fortress. « L’urgence, c’est de rétablir l’eau et l’électricité. » Des équipes sont en prepare d’évaluer l’étendue des dégâts dans la vieille ville, où des maisons ont été emportées. « Trois ou quatre immeubles ont été sérieusement touchés », rapporte la maire.
Luc Bronner
Dans la région de Valence, à Chiva, l’un des villages les plus touchés, les autorités craignent que le nombre de victimes ne continue d’augmenter
Les autorités s’inquiètent du nombre élevé de disparus dans la région de Valence. Des centaines de véhicules ont été complètement broyées par la violence des flots, une partie d’entre eux sont toujours partiellement enterrés ou inaccessibles.
La maire de Chiva, un des villages parmi les plus touchés, à une trentaine de kilomètres de Valence, a exprimé vendredi matin sa crainte de voir le nombre de morts augmenter fortement. « Les voitures sont encore entassées par centaines et centaines dans la boue. Il y a des montagnes et des montagnes de voitures. Beaucoup seront vides, mais il est probable que d’autres, clairement, sont pleines », a expliqué Amparo Fortress dans un entretien à la Radio nationale d’Espagne (RNE), expliquant que des maisons entières avaient aussi été emportées sans que personne sache si celles-ci étaient occupées au 2d des inondations.
Luc Bronner
La ministre de la défense promet que le nombre de militaires participant aux opérations de sauvetage sera augmenté « en tenant compte des besoins »
La ministre de la défense, Margarita Robles, a annoncé ce matin, lors d’une interview sur TVE, rapportée par le journal El Pais, que 500 militaires de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la marine s’étaient joints aux opérations de recherche et de sauvetage dans la zone touchée par les inondations dans la communauté valencienne.
La ministre a également promis que tous « les moyens nécessaires » seront mis en œuvre. La ministre a confirmé qu’il y avait déjà 1 700 soldats déployés et que ce nombre serait augmenté samedi « en tenant compte des besoins ». « Il reste encore beaucoup à faire », a-t-elle déclaré.
La ministre a exprimé sa tristesse pour les victimes de la tragédie et pour toutes les personnes touchées et a remercié le travail de l’armée. En ce qui concerne le nombre de victimes et de disparus, Mme Robles s’est montrée prudente, mais elle a laissé entendre qu’il pourrait y avoir de nombreuses personnes encore coincées dans les rez-de-chaussée, les garages et les voitures empilées dans les rues des villes les plus touchées.
Au large de la province de Castellon, une tempête en mer se rapproche de la côte
D’après l’agence météorologique espagnole (Aemet), une tempête en mer au large de la province de Castellon pourrait bientôt toucher terre. « Il est très probable qu’elle touche bientôt terre dans les zones où il a beaucoup plu hier, entre Oropesa del Mar et Peñiscola. Les zones voisines pourraient également être touchées », précise l’Aemet.
- Ce qu’il faut retenir vendredi 1er novembre en fin de journée
- En Espagne, le bilan ragged à 205 morts, d’après les secours
Le contexte
Image de couverture : Des secouristes dans la ville de Paiporta, près de Valence, le 1ᵉʳ novembre 2024. Nacho Doce / REUTERS
Ont également contribué à ce are residing : Anna Villechenon, Minh Dréan, Dorian Jullien, Romain Del Bello, Glenn Cloarec et Julien Lemaignen.
- La recherche de survivants se poursuit vendredi dans le sud-est de l’Espagne, dont les habitants, encore traumatisés après des inondations monstrueuses qui ont fait au moins 205 morts, ont été appelés à rester chez eux, le risque étant toujours présent dans certaines zones. « Des dizaines et des dizaines » de personnes restent portées disparues, affirmait jeudi le ministre de la politique territoriale, Angel Victor Torres.
- Ces inondations sont les plus meurtrières en Espagne depuis celles d’octobre 1973, qui avaient causé la mort de 300 personnes.
- Ce qu’il faut retenir vendredi 1er novembre en fin de journée
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