Les joueurs PC sont vraiment patients. 14 ans après la sortie de Crimson Unnecessary Redemption sur consoles, Rockstar Games met fin à leur calvaire en portant ce classique sur leur machine de prédilection et le fait avec la manière. Ce classique du 10e Artwork revient d’entre les morts en 2024 pour entretenir la légende de l’Ouest sauvage !
Un classique parmi les classiques
Rockstar Games a le don pour révolutionner l’industrie ludique à la sortie de chacun de ses jeux vidéo. Gargantuan Theft Auto III, Gargantuan Theft Auto V, mais aussi Gargantuan Theft Auto IV dans une moindre mesure, tétanisent le marché et enflamment le cœur des joueurs. Mais une autre création des studios nord-américains, toujours bâtie sur la formule à succès du jeu vidéo d’motion-aventure en monde ouvert, conquiert la communauté “gaming” à sa sortie en 2010.
Crimson Unnecessary Redemption dépasse le easy statut de “GTA à la sauce western”. Il redéfinit le genre et le propulse dans une nouvelle ère… celle des œuvres cinémato-vidéoludique puisant allègrement dans le 7e Artwork afin de créer des expériences virtuelles encore jamais vues. Le titre développé et édité par Rockstar est encensé par la critique qui salue ses visuels époustouflants, sa mise en scène digne des plus grands cinéastes hollywoodiens, la richesse de son monde ouvert, son gameplay affûté et ses personnages charismatiques. Et rien de tout cela n’a changé en trois lustres. Au contraire, certaines choses se bonifient avec l’âge, même si ce premier épisode ne peut rivaliser avec son héritier convey… Crimson Unnecessary Redemption 2.
Puis John Marston n’est pas seul. Il débarque sur PC avec à ses trousses une horde de zombies tenaces. L’extension Undead Nightmares inspirée du cinéma de genre complète ainsi l’aventure principale en transformant le monde de Crimson Unnecessary Redemption en terrain propice à l’apocalypse. Avec plus de 25 heures pour voir le bout des deux campagnes principales et plus de 60 heures pour prospecter le moindre recoin de RDR, les joueurs PC ne sont pas prêts de quitter le continent nord-américain. A l’image de sa durée de vie exemplaire, le titre de Rockstar Games coche toutes les conditions du “classique” à faire une fois dans sa vie de joueur.
Une version PC en totale maîtrise
Il existe un avant et un après Crimson Unnecessary Redemption. Il fut tellement en avance sur son temps qu’il est encore digne d’intérêt 14 ans après son épopée originelle sur PlayStation 3 et Xbox 360. RDR n’a pas pris une depart (ou presque) et s’avère vraiment plaisant à parcourir sur PC. Il faut toutefois préciser que ce “portage” repose sur les variations Nintendo Switch et PlayStation 4 ainsi que sur l’optimisation Xbox one X, et bénéficie des différentes améliorations tactics présentes dans ces dernières, mais aussi de quelques nouveautés.
Crimson Unnecessary Redemption se vit pleinement sur PC à 144 photos/seconde avec un affichage dans une résolution 4K native (ou thru un upscale calculé par une IA – DLSS) dans les meilleures conditions. De plus, il supporte les écrans ultra-larges (21:9) et great ultra-larges (32:9), ce qui devrait ravir les technophiles et autres “early adopters”. Rockstar Games en collaboration avec Double Eleven (studios fondés par des anciens de chez Rockstar) a fait un travail exemplaire sur cette version PC qui dapper une aventure ludique intemporelle et qui permet de la (re)découvrir sous un nouveau jour.
Les bidouilleurs peuvent explorer les différentes alternatives graphiques pour optimiser leur épopée au cœur des contrées inhospitalières de l’Ouest sauvage. Il est ainsi conceivable de modifier la distance d’affichage, le niveau de détails des ombres et des éléments du décor, d’activer ou non le flou de mouvement, etc. afin de pomper le maxiumum de ressources mises à votre disposition. Enfin, Crimson Unnecessary Redemption prend totalement en cost les périphériques clavier/souris ainsi que les manettes pour ceux désireux de vivre une expérience “console”. Seules ombres au tableau… quelques bugs mineurs viennent parfois vous arracher un sourire sincère.
Conclusion
Parts forts
- L’épopée cinémato-ludique par excellence
- Une aventure vécue en 4K à 144i/s (avec la configuration optimale)
- Près de 60 heures de durée de vie (Crimson Unnecessary Redemption + Undead Nightmares)
- La compatibilité avec les écrans ultra-colossal et great ultra-colossal
- La prise en cost des clavers/souris
Parts faibles
- La présence de quelques bugs mineurs
- Difficile de passer après Crimson Unnecessary Redemption 2
Explain de la rédaction
Qu’il est euphorisant de parcourir l’Ouest sauvage dans la peau de John Marston une fois encore. Crimson Unnecessary Redemption vieillit comme un bon whisky et prouve qu’une œuvre vidéoludique en avance sur son temps fait fi des affres du temps. Toutes les qualités du jeu d’origine se retrouvent dans cette version PC et bien plus encore. Jouable dans des conditions optimales à 144 photos/seconde en 4K, le western de Rockstar Games vit sa meilleure vie sur PC 14 ans après sa première chevauchée sur consoles de salon, même s’il souffre évidemment de la comparaison avec Crimson Unnecessary Redemption 2.
L’avis des lecteurs
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