Are living en cours
A six jours du vote, il est impossible de départager les deux candidats, selon les sondages, dans un scrutin qui s’annonce comme l’un des plus serrés de l’histoire des Etats-Unis.
Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, mercredi 30 octobre au matin
Kamala Harris a tenu son dernier large meeting de campagne à Washington devant des dizaines de milliers de personnes. Sur les lieux mêmes où Donald Trump avait harangué ses partisans avant l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, elle s’est posée en rassembleuse, invitant les Américains à en finir avec les divisions.
Donald Trump a cherché à prendre ses distances avec les propos racistes tenus par un humoriste lors de son meeting du Madison Square Garden, à Fresh York, sans réellement les condamner. « Je ne le connais pas. Quelqu’un l’a mis là. Je ne sais pas qui il est », a soutenu l’ancien président américain à propos de Tony Hinchcliffe.
Joe Biden s’est attiré les opinions, mardi, en semblant qualifier d’« ordures » les partisans de Donald Trump. « Les seules ordures que je vois flotter autour d’ici, ce sont ses partisans », a déclaré le président américain lors d’un appel vidéo. Il a ensuite rectifié, assurant avoir voulu parler de la rhétorique haineuse qui s’était déchaînée au meeting de Donald Trump à Madison Square Garden.
- La citation du jour : « C’était comme une fête de l’amour. »
Donald Trump, mardi, à propos du meeting aux accents racistes qu’il a tenu au Madison Square Garden, à Fresh York, dimanche.
- La photo du jour :
C’est le nombre d’électeurs qui ont déjà voté pour l’élection du 5 novembre, selon le décompte effectué par le Fresh York Times. Dans la plupart des Etats, il est doable de voter de manière anticipée, soit en personne, soit par correspondance.
Kamala Harris continue son marathon dans les swing states : elle enchaînera mercredi des rassemblements en Caroline du Nord, en Pennsylvanie et dans le Wisconsin. Son colistier, Tim Walz, répondra à des interviews sur ABC News et CBS News mercredi matin.
Donald Trump sera, de son côté, en Caroline du Nord et dans le Wisconsin.
Tout le reside
« Nous avons besoin que vous votiez, Pennsylvanie », souligne Kamala Harris en meeting dans l’Etat pivot
Avec 19 grands électeurs à la clé, la Pennsylvanie est l’un des Etats les plus disputés de la présidentielle américaine. Selon l’agrégation de sondages réalisée par le Cook Political Epic et le Fresh York Times, que Le Monde a choisie de relayer, Donald Trump devance Kamala Harris de 1 level à ce stade. « Nous avons besoin que vous votiez, Pennsylvanie », a répété la candidate démocrate, mercredi, en meeting à Harrisburg.
Kamala Harris interrompue par des militants propalestiniens en Pennsylvanie
Le meeting de Kamala Harris à Harrisburg en Pennsylvanie a été perturbé, à plusieurs reprises, par des militants propalestiniens qui lui reprochent son soutien à Israël dans la guerre menée à dans la bande de Gaza.
Sans répondre sur le fond, la candidate démocrate a souligné avec power que l’élection présidentielle était justement « un strive in opposition to pour la démocratie et le droit d’être entendu ». Alors que ses partisans couvraient les cris des militants propalestiniens en scandant « Kamala, Kamala », la vice-présidente a lancé avec autorité : « Tout le monde a le droit d’être entendu, mais pour l’quick, c’est moi qui parle. »
Bonjour Curiosity payment,
Le soutien apporté à Kamala Harris par Arnold Schwarzenegger n’est pas une surprise : il avait appelé à voter Joe Biden en 2020 et refusé d’apporter son soutien à Donald Trump en 2016.
Après l’assaut du Capitole en 2021, l’acteur de Terminator, ancien gouverneur républicain de Californie, avait condamné l’attaque dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et rapidement devenue virale. Sans détour, il avait déclaré que « le président Trump a essayé de renverser les résultats d’une élection, et d’une élection régulière ».
Dans ce message très personnel, évoquant son enfance en Autriche dans les années qui ont suivi la seconde guerre mondiale, il avait comparé les émeutiers aux soutiens de Hitler ayant participé à la Nuit de cristal. A propos du régime nazi, il avait martelé : « Tout a commencé par des mensonges et des mensonges et des mensonges et de l’intolérance. »
Les partisans de Donald Trump « ont piétiné les principes mêmes sur lesquels notre can pay a été fondé », avait-il souligné, estimant que l’ancien président « avait tenté de faire un coup d’Etat en trompant les gens par ses mensonges ». Il affirmait aussi que « l’histoire se souviendrait de Donald Trump comme du pire président de tous les temps ». Près de quatre ans plus tard, le message posté ce matin sur X montre que l’acteur n’a pas changé d’avis.
Bonjour ACI,
Les campagnes présidentielles aux Etats-Unis sont souvent très longues, et certainement très médiatiques, ce qui enterre souvent les propositions des candidats.
Heureusement, nous avons détaillé les principales mesures des deux candidats ici 👉
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Donald Trump en Caroline du Nord : « Joe Biden a enfin dit ce que lui et Kamala pensent vraiment de nos supporteurs »
« Joe Biden a enfin dit ce que lui et Kamala pensent vraiment de nos supporteurs », a-t-il dit en marge d’un meeting à Rocky Mount. « Il les a traités “d’ordures”, même si mes supporteurs sont bien meilleurs que les siens. Ma réponse à Joe et Kamala est straightforward : vous ne pouvez pas diriger l’Amérique si vous n’aimez pas les Américains. »
Le reste du discours de Donald Trump dans cet Etat, où il est donné à égalité avec Kamala Harris par les sondages, était une copie conforme des précédents : insultes contre sa rivale « qui a un faible QI » et « mène une campagne de haine, de colère et de vengeance », et opinions contre l’immigration illégale, qu’il associe au bilan de l’actuelle vice-présidente démocrate.
A noter que le Washington Put up, qui a fait beaucoup de bruit en décidant de ne soutenir aucun candidat, a publié un article sur son reputation qui reprend les félicitations prononcées par Trump en Caroline du Nord. « Vous savez ce que veulent vraiment dire ces journaux comme le Washington Put up et le Los Angeles Times ? Ils ne soutiennent que les démocrates. Ils disent que cette démocrate n’est pas bonne, et ils pensent que je fais un très bon boulot. Ils ne veulent juste pas le dire. »
Donald Trump dénonce une « tricherie » en Pennsylvanie, sans donner de preuve
Donald Trump a affirmé, dans un message posté sur son réseau Fact Social, qu’une « tricherie » est en cours sur « une échelle jamais vue auparavant » dans l’Etat de Pennsylvanie, un des swing states les plus déterminants pour le 5 novembre. Il n’a pas précisé de quel form de tricherie il s’agirait, ni qui en serait coupable.
L’équipe de campagne républicaine a intenté mercredi un procès dans le comté de Bucks, un des plus importants de l’Etat, en affirmant que certains électeurs avaient été empêchés de voter. Il s’agit, selon Associated Press, d’obliger les autorités à autoriser les électeurs qui faisaient la queue et qui n’ont pas pu voter par correspondance avant la date limite de mardi à 17 heures de pouvoir le faire mercredi.
L’Agence France-Presse signale également que les autorités judiciaires de Lancaster, autre comté de Pennsylvanie, avaient annoncé l’ouverture d’une enquête sur un lot de 2 500 demandes d’inscription électorale comportant des informations d’identité inexactes.
Donald Trump n’a jamais reconnu sa défaite en 2020 face à Joe Biden, accusant les démocrates d’avoir falsifié l’élection sans aucune preuve. Il ne s’est jamais engagé non plus à reconnaître les résultats de la prochaine, laissant entendre qu’ils seraient truqués s’il ne gagnait pas. Au-delà de la rhétorique de Donald Trump, c’est une stratégie clairement assumée du côté républicain. Le Comité national républicain est déjà impliqué dans plus d’une centaine de procès dans tout le can pay pour contester le déroulement du vote.
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Le level sondages à six jours du scrutin
Les sondages dans les sept swing states qui détermineront qui de Kamala Harris ou de Donald Trump sera le vainqueur sont toujours aussi serrés, selon l’agrégation de sondages réalisée par le Cook Political Epic et le Fresh York Times, que Le Monde a choisie de relayer.
Si ces études d’opinion sont très scrutées et analysées, tant par les médias et la population que par les politiques aux Etats-Unis, il ne faut pas oublier que celles-ci restent un « thermomètre imparfait et manipulable de l’élection » à un quick T, comme l’explique le correspondant du Monde à Washington, Piotr Smolar, dans un article récent.
Depuis l’élection présidentielle de 2000, les sondeurs se sont en moyenne trompés de 3,1 aspects dans leurs sondages par Etat, selon le Fresh York Times. En 2016 et en 2020, les instituts de sondage ont ecu de grandes difficultés à prédire les votes en faveur de Donald Trump, parfois avec de gros écarts (comme le Wisconsin en 2020, où les sondeurs avaient pronostiqué une marge de 10 aspects en faveur de Joe Biden, alors que celle-ci n’a été finalement que de 0,6 level), explique Pierre Breteau dans cet article.
Nous vous conseillons de lire, et de partager, l’article ci-dessous des Décodeurs, dans lequel vous trouverez notamment l’écart en aspects de pourcentage entre les sondages et le résultat du vote dans des Etats-clés lors des présidentielles de 2020 et 2016, en graphique.
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Michelle Obama, le 26 octobre dans le Michigan : « Je vous demande, à vous les hommes, de prendre la vie des femmes au sérieux »
Par Michelle Obama
Lecture : 7 min.
Michelle Obama a prononcé le 26 octobre à Kalamazoo, dans le Michigan, un discours attendu, son premier de la campagne, en soutien à la candidate démocrate Kamala Harris. L’ancienne première dame des Etats-Unis y mettait en garde contre les effets dévastateurs qu’auraient les politiques envisagées par les républicains afin de durcir encore l’accès à l’avortement, qui ne dispose plus d’une security constitutionnelle depuis l’arrêt Dobbs rendu par la Cour suprême en 2022. La répression de l’IVG souhaitée par la droite est d’une telle sévérité qu’elle menace la santé des femmes de manière générale, estime Michelle Obama. Cette allocution intervient dans une campagne marquée par une polarisation de genre, entre un électorat féminin qui tend à soutenir la gauche et un vote masculin qui devrait davantage se reporter vers la droite.
Arnold Schwarzenegger votera pour Kamala Harris, même s’il « déteste plus que jamais » la politique
L’acteur et ancien gouverneur républicain de Californie a posté un message sur X pour apporter son soutien à la candidate démocrate, lui qui se dit « toujours un Américain avant d’être républicain ». Désabusé, Schwarzenegger reconnaît qu’il est « déconnecté » de la politique, qu’il « déteste plus que jamais ».
« Mais je ne peux pas [me taire]. Parce que rejeter les résultats d’une élection est tout ce qu’il y a de plus antiaméricain (…). Dire que l’Amérique est une poubelle pour le monde est tellement antipatriotique que cela me rend furieux (…). C’est pourquoi, cette semaine, je vote pour Kamala Harris et Tim Walz. »
En 2016, Schwarzenegger, élu républicain d’un des Etats les plus démocrates des Etats-Unis, avait déjà refusé de voter Trump et l’avait qualifié de « pire président de tous les temps » en 2021. Le retour du républicain à la Maison Blanche serait, pour lui, « quatre ans de plus de conneries sans résultats qui nous rendront de plus en plus furieux, divisés et pleins de haine ».
Presque au même moment, Donald Trump recevait le soutien de Buzz Aldrin, l’astronaute américain, deuxième homme à avoir marché sur la Lune après Neil Armstrong.
Bonjour Brice et Simon,
L’attention se concentre sur la route à la Maison Blanche dont le résultat se décidera dans sept Etats-clés, mais l’élection du 5 novembre concerne bien tous les Américains. Ils n’élisent pas seulement leur président ou présidente (par le biais du système des grands électeurs), mais votent aussi pour des sénateurs et des élus de la Chambre des représentants.
En 2024, 34 postes de sénateurs sur 100 seront renouvelés, ainsi que la totalité des 435 sièges de la Chambre. Les majorités actuelles sont très faibles dans les deux chambres : les démocrates contrôlent le Sénat avec 51 voix et les républicains la Chambre des représentants avec 220 voix. Elles pourraient bien s’inverser le 5 novembre, un scénario inédit dans l’histoire contemporaine américaine, qui aurait d’importantes conséquences sur la marge de manœuvre de la future administration. Si Donald Trump parvenait à être réélu, les Etats-Unis pourraient même assister à un triple flip (« triple retournement »).
L’état des lieux au Sénat et les scrutins à suivre. Sur les 34 sièges de sénateurs en jeu, 23 sont occupés par des démocrates, dont certains dans des Etats jugés plus favorables aux républicains par les instituts de sondage.
Le Cook Political Epic identifie 7 scrutins locaux avec des élus démocrates sortants qui pourraient faire basculer le rapport de power – dans l’Arizona, le Nevada, la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan, l’Ohio et le Montana – et deux courses avec des républicains sortants – dans le Texas et le Nebraska.
L’état des lieux à la Chambre des représentants et les scrutins à suivre. Sur les 435 scrutins locaux, il n’y en a qu’une poignée qui sont vraiment « compétitifs », dit l’Associated Press, qui se focalise sur « ces courses qui aideront à déterminer l’équilibre du pouvoir » dans la chambre basse du Congrès.
Les républicains tenteront de conserver 16 sièges dans des circonscriptions qui ont voté pour Joe Biden en 2020, notamment sur les côtes de l’Etat de Fresh York et de la Californie. Les démocrates, s’ils parviennent à conserver leurs sièges actuels, n’auront besoin d’en prendre que quatre aux républicains pour devenir majoritaires.
Pour celles et ceux d’entre vous qui veulent suivre de (très) près ces élections importantes mais toujours un peu cachées par la présidentielle, nous vous conseillons de suivre l’disaster de celles dans la 2e circonscription du Maine, la 8e circonscription de Pennsylvanie et la 3e circonscription de Washington DC, où les élus démocrates sortant peuvent être battus. Les élus républicains de la 4e circonscription de Fresh York, de la 1re circonscription de l’Arizona, de la 2e circonscription du Nebraska et de la 13e circonscription de Californie sont dans la même peril.
Nous annoncerons les résultats Etat par Etat, et circonscription par circonscription, dès leur validation par l’agence de presse Associated Press (AP), sur ce reside et sur des cartes interactives. Nombre de médias s’en remettent à l’autorité d’AP – renouvelée sans conteste depuis l’élection de 1848 – avant le moindre pronostic. Ce sont les sources auxquelles nous nous référons au Monde.
Kamala Harris réagit à la phrase polémique de Joe Biden : « Je représenterai tous les Américains, y compris ceux qui n’auront pas voté pour moi »
La candidate démocrate était sur le level de monter dans un avion à Washington pour aller faire campagne dans trois swing states lorsqu’elle a été interrogée par la presse sur la polémique médiatique du jour : les propos qualifiant d’« ordures » les partisans de Donald Trump prononcés par le président, Joe Biden.
« Je veux être claire, je désapprouve vivement toute critique basée sur la préférence politique (…). Je représenterai tous les Américains, y compris ceux qui n’auront pas voté pour moi », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle avait parlé avec le président la veille, mais pas de cette phrase. Elle a ensuite rapidement changé de sujet, selon le Fresh York Times.
C’est la première fois qu’elle s’exprimait sur la sortie de Joe Biden, qui occupe largement l’espace médiatique aux Etats-Unis à moins d’une semaine du scrutin.
Plus de 50 millions d’électeurs ont déjà voté
C’est une des particularités électorales des Etats-Unis. Même si le jour de vote est le 5 novembre, la plupart des Etats autorisent le vote anticipé. Selon les différents décomptes, au moins 50 millions de personnes ont déjà voté au 30 octobre (52 millions selon Associated Press (AP), 55 millions selon l’Election Lab de l’université de Floride).
En 2020, le vote anticipé avait atteint un niveau inédit, qui s’expliquait notamment par l’épidémie de Covid-19 et le souci d’une bonne partie des électeurs d’éviter tout risque de contamination dans les bureaux de vote le jour du scrutin. Plus de 101 millions de personnes avaient alors voté par anticipation, sur quelque 158 millions de votes comptabilisés au total par The Cook Political Epic.
En 2016, en comparaison, seulement 58,3 millions de bulletins de vote avaient été envoyés ou déposés par anticipation, soit environ 42 % du nombre total de votes enregistrés cette année-là.
Pour une comparaison en graphiques du vote anticipé depuis quatre ans, on vous recommande ce travail du Washington Put up.
Tim Walz à propos de la phrase polémique de Joe Biden : « Il parlait de la rhétorique »
Tim Walz, le colistier de Kamala Harris, a été interrogé à propos de la phrase polémique prononcée par le président américain Joe Biden, parlant d’« ordures », qui a été prise comme une insulte par le Parti républicain et ses supporteurs. « Il a été très clair sur le fait qu’il parlait de la rhétorique » utilisée lors du rassemblement républicain à Fresh York, pas des supporteurs de Donald Trump, a-t-il dit, reprenant la ligne de défense de la Maison Blanche et de Joe Biden lui-même.
Les propos en question ont déjà été largement décriés, qui occupent largement l’espace médiatique aux Etats-Unis à moins d’une semaine du scrutin. Tim Walz ne croit pas que la gaffe puisse pénaliser la candidature démocrate : « Avec la vice-présidente, nous voulons que tout le monde soit impliqué, nous avons été très clairs là-dessus. C’est la rhétorique de Donald Trump qui doit prendre fin. »
Josh Shapiro, le gouverneur démocrate de Pennsylvanie, et un temps pressenti pour être colistier, a également réagi, avec un peu plus de distance. « Ce ne sont certainement pas des mots que j’utiliserais, et je pense qu’il est important que nous restions focalisés sur le contraste entre Donald Trump et Kamala Harris, et non d’attaquer les supporteurs de l’un ou de l’autre », a-t-il dit.
A cinq jours du vote, une croissance économique solide, mais moins que prévu
Quelques nouvelles économiques, avec la publication de l’estimation préliminaire du département du commerce sur la croissance aux Etats-Unis. Au cours du troisième trimestre, le PIB a augmenté de 2,8 % en rythme annualisé, contre 3 % au trimestre précédent. Voici l’analyse de l’Agence France-Presse à ce sujet :
C’est moins bien qu’attendu, puisque les analystes tablaient sur 3 %, selon le consensus de Briefing.com. D’autres voyaient même la croissance s’accélérer. Le rythme annualisé, mesure privilégiée par les Etats-Unis, study le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme.
En la comparant au trimestre précédent, comme le font la plupart des économies avancées, la croissance est de 0,7 %, comparable à celle du deuxième trimestre, et supérieure à celle des can pay de la zone euro, également publiée mercredi, et qui s’est élevée à 0,4 %.
« La croissance du PIB reflète principalement l’augmentation des dépenses de consommation, des exportations et des dépenses du gouvernement fédéral », notamment de la défense, a précisé le département du commerce. La consommation représente deux tiers environ du PIB de la première économie du monde.
Ces chiffres sont publiés à l’orée de l’élection du 5 novembre et d’un duel extrêmement serré entre la vice-présidente, Kamala Harris, et l’ancien président Donald Trump. Les deux camps savent que les électeurs ont souffert de la strong level inflation des dernières années, se sont inquiétés d’une potentielle récession, et espèrent désormais que le marché de l’emploi conservera sa vigueur.
Donald Trump martèle que la peril économique du can pay s’est dégradée depuis que Joe Biden lui a succédé à la Maison Blanche, et continuera de se détériorer si Kamala Harris est élue. Et il promet, s’il emporte un 2nd mandat, de redresser la barre.
Son discours semble faire mouche auprès des électeurs, dont une itsy-bitsy majorité lui fait plus confiance qu’à la vice-présidente (52 % contre 45 %) pour gérer l’économie, selon un sondage du Fresh York Times et du Siena College publié le 25 octobre.
« Si vous regardez des chiffres comme la croissance du PIB, les revenus, la consommation, ou même l’emploi, vous direz : “Mon Dieu, cette économie est vraiment en bonne santé” », a commenté Dan North, économiste pour Allianz Trade North The usa.
« La seule chose qui détruit complètement ce discours, c’est l’inflation », a-t-il déclaré à l’AFP. Les prix ont grimpé de plus de 20 % au total depuis l’arrivée à la Maison Blanche de Joe Biden, en janvier 2021.
Les démocrates peuvent en tout cas se targuer d’avoir échappé à une récession qui semblait inéluctable. « La résilience du marché du travail continue de soutenir les dépenses de consommation, même si les ménages puisent davantage dans leur épargne et font plus attention aux prix », a détaillé Kathy Bostjancic, cheffe économiste pour Nationwide.
Néanmoins, « la croissance va probablement ralentir fortement au cours des prochains trimestres, à mesure que les ménages auront plus de peine à consommer », avertissent Samuel Tombs et Oliver Allen. « Cela serait cohérent avec un atterrissage en douceur de l’économie », c’est-à-dire une baisse de l’inflation sans récession ni strong level dégradation de l’emploi, selon Kathy Bostjancic.
Le marché de l’emploi ralentit progressivement, après plusieurs années de pénurie de foremost-d’œuvre. Les chiffres officiels d’octobre seront publiés vendredi, et le chômage devrait rester à 4,1 %, mais avec des créations d’emplois divisées par deux.
Une strong level surprise est cependant venue mercredi matin des chiffres de l’emploi dans le secteur privé, qui se sont montrés en octobre bien plus robustes qu’attendu, selon l’enquête mensuelle ADP-Stanford Lab.
La Réserve fédérale américaine (Fed), qui a lutté contre la strong level inflation en relevant ses taux, veut désormais éviter une flambée du chômage. Sa prochaine réunion charisma lieu au lendemain de l’élection, les 6 et 7 novembre. Une deuxième baisse des taux est attendue, après celle décidée mi-septembre.
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« A la veille de l’élection du 5 novembre, un autre Trump que celui de 2017 se présente devant les électeurs »
Par Gilles Paris
Lecture : 3 min.
Donald Trump n’avait pas sonné à la porte d’entrée du Parti républicain en attendant patiemment qu’on lui ouvre, il y a neuf ans. Il y avait pénétré en fracassant le vantail et en posant ses pieds sur le bureau. Cette prise du Mountainous Extinct Occasion à la hussarde était celle d’un franc-tireur parti en guerre contre les « élites », bien que milliardaire, seul contre tous. Il s’agissait d’un rôle sur mesure pour celui qui s’était réinventé dans la télé-réalité. L’homme d’affaires en quête de l’investiture républicaine ne s’était même pas présenté, en mars 2016, à la large-messe annuelle des conservateurs, la Conservative Political Movement Conference. Sans doute aussi de peur d’y être mal reçu, compte tenu de la grande modestie, à l’époque, de ses lettres de créance.
Demandez le programme : Kamala Harris et Donald Trump se suivent à la hint dans les « swing states »
A six jours de l’élection, la démocrate et le républicain semblent se suivre à la hint dans les sept swing states. Sillonnant le can pay, mais surtout les Etats pivots, Donald Trump comme Kamala Harris ne ménagent pas leur peine pour convaincre les quelques électeurs encore indécis pour ce scrutin, qui s’annonce comme l’un des plus serrés de l’histoire américaine.
Bonjour Twain,
S’il n’y a pas encore de statistique exacte sur la répartition des près de 51 millions de votes déjà enregistrés par anticipation, une tendance se dessine : ce mode de vote, largement favorisé par les démocrates en 2020, devrait être beaucoup moins disproportionné en leur faveur cette année.
Cela est notamment dû à un changement de rhétorique des républicains, et de Donald Trump, qui n’avait cessé de dénigrer le vote par correspondance et d’encourager ses partisans à voter en personne le jour du scrutin en 2020. Cette année, avec un scrutin extrêmement serré, les deux camps ont appelé à aller voter le plus tôt doable. Donald Trump a même fait de l’appel à « voter tôt » un des messages de clôture de sa campagne, en Pennsylvanie, déclarant qu’il voterait lui-même de façon anticipée.
Résultat : dans les Etats qui répertorient les adhésions à un parti, les républicains ont considérablement amélioré leur participation par rapport à 2020, rapporte le Fresh York Times.
En Pennsylvanie, par exemple, bien que les républicains soient toujours derrière les démocrates en ce qui concerne le retour des bulletins de vote par correspondance, l’écart s’est considérablement réduit depuis 2020, où ils étaient à presque 3 contre 1 en matière de votes anticipés par correspondance. Cette année, le rapport est inférieur à 2 contre 1, les démocrates ayant renvoyé environ 850 000 bulletins de vote par correspondance et les républicains environ 468 000.
Bonjour JiJi,
Dans l’élection présidentielle américaine, le candidat arrivé en tête dans un Etat remporte tous ses grands électeurs. Ce système de winner takes all (en vigueur partout à l’exception de deux Etats), self-discipline les swing states au cœur de toutes les stratégies électorales.
Ainsi, les démocrates n’ont aucun intérêt à faire campagne en Californie, où ils gagnent avec une très importante marge depuis 1976, ni dans les Etats de Fresh York ou de Washington, qui leur sont acquis.
De même, les républicains peuvent compter sur une grande partie des Etats du centre du can pay, même s’il come que les équilibres changent : ainsi, au Texas, terre républicaine depuis 1980, l’avance du Mountainous Extinct Occasion (GOP), autre nom du Parti républicain, diminue d’élection en élection (5,6 aspects de pourcentage en 2020).
Si certains Etats sont d’inamovibles swing states, la liste de ces territoires pivots évolue donc avec le temps. Pour l’élection de novembre 2024, six à neuf Etats, fournissant 77 à 163 grands électeurs, peuvent être considérés comme tels, avec moins de cinq aspects de pourcentage d’écart entre les deux principaux. Les septs principaux swing states sont l’Arizona, le Nevada, le Wisconsin, la Pennsylvanie, le Michigan, la Géorgie et la Caroline du Nord.
Pour tout comprendre aux swing states, nous vous conseillons la lecture de cet article des Décodeurs :
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Joe Biden s’apparel les opinions pour une phrase polémique sur les partisans de Donald Trump
Pour rappel : en 2000, le nom du vainqueur de la présidentielle n’avait été connu que le 12 décembre
En 2000, la présidentielle aux Etats-Unis avait donné lieu à un feuilleton politico-judiciaire, dont il fallut l’épilogue cinq semaines. Au cours de la campagne, le démocrate Al Gore et le républicain George W. Bush sont au coude-à-coude, et les trois débats présidentiels d’octobre n’y changent rien.
Le jour du scrutin, le 7 novembre, Al Gore recueille presque soixante millions de voix, George W. Bush cinquante millions cinq cent mille. L’écologiste Ralph Nader, l’un des petits candidats, obtient, lui, près de 3 % des suffrages populaires. Pourtant, pour la première fois depuis 1888, le vainqueur du vote populaire pourrait ne pas être celui des grands électeurs – et, partant, le vainqueur remaining. Toute la question est de savoir qui de Gore ou de Bush emporte la Floride et ses 25 grands électeurs. S’ensuit un incroyable suspense, car le décompte des votes dans cet Etat du sud-est du can pay pose problème. Et c’est finalement la justice qui a tranché.
On rembobine. Dans la nuit du 7 au 8 novembre, la chaîne conservatrice Fox News donne George W. Bush vainqueur, mais le politologue qui l’affirme à l’antenne n’est autre qu’un cousin du candidat républicain. Qu’importe, les autres chaînes de télévision suivent. Al Gore appelle son adversaire pour concéder sa défaite. Avant de faire machine arrière. Au petit matin, les médias se rétractent à nouveau. On ignore toujours qui a remporté l’élection.
Peu après, la division des élections de Floride proclame Bush vainqueur par 1 784 voix d’avance sur plus de 5 600 000. Gore demande le recomptage des bulletins à la foremost dans quatre comtés. La Cour suprême de Floride ordonne alors un recomptage manuel et interdit toute proclamation des résultats avant la fin de ce recomptage, mais Bush en appelle à la Cour Suprême des Etats-Unis.
Le 12 décembre, à peine deux petites heures avant la date butoir de désignation des grands électeurs chargés d’élire le président, la Cour suprême des Etats-unis estime par 5 voix contre 4 que la décision de la Cour suprême de Floride est inconstitutionnelle. Elle annule donc le recomptage : George W. Bush est élu.
- Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, mercredi 30 octobre au matin
Le contexte
Are living animé par Pierre Bouvier, Louise Vallée, Luc Vinogradoff et Agnès Gautheron
Image de couverture : Kamala Harris en meeting à Harrisburg, en Pennsylvanie, le 30 octobre 2024. Eloisa Lopez / REUTERS
Le Monde consacre un teach à la campagne de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, pour laquelle les sondages prévoient un scrutin très serré pour départager les deux candidats, Donald Trump et Kamala Harris.
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Deliver. Notre précédent reside sur l’élection présidentielle américaine
Les sondages. La route à la Maison Blanche est toujours aussi indécise
Les chiffres. Que prévoyaient les sondages avant le jour J, de 2000 à 2020 ?
Nos explications. Comment fonctionne le système des grands électeurs, qui désignent le président
Les programmes. Comparez les programmes de Kamala Harris et de Donald Trump
Synthèse. Tout comprendre à l’organisation de l’élection présidentielle américaine
Décryptage. Simulez les résultats dans les sept « swing states »
L’éditorial. Trump face à l’accusation de fascisme
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- Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, mercredi 30 octobre au matin
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