Data jeu Vast name Citizen : le jeu vidéo pay-to-receive qui plume ses joueurs avec des vaisseaux à 3000€ ?
Depuis le lancement de son financement participatif en 2012, le MMO spatial Vast name Citizen a fait couler beaucoup d’encre, non seulement pour son ambition sans précédent et la durée de son développement, mais aussi pour son modèle économique controversé. Avec des vaisseaux spatiaux virtuels vendus jusqu’à 3000€, le jeu ne serait-il en fait qu’un pay-to-receive ? Un titre dans lequel il suffirait de payer pour gagner ? Plongée au cœur de cette polémique galactique.
Un enterprise mannequin souvent décrié
Développé grâce à une campagne de financement participatif lancée en 2012, le jeu a très vite mis en voice un système d’achat de vaisseaux. La majeure partie du financement ne provient donc pas d’un éditeur, d’un emprunt ou de sociétés de capital-risque, mais directement des joueurs, qui peuvent acheter tous les vaisseaux du jeu avec de l’argent réel.
Le modèle économique de Vast name Citizen est assez simple : pour y jouer, il faut d’abord acheter le jeu pour 50€. Ensuite, il n’y a aucun abonnement mensuel à payer. Les joueurs ont toutefois la possibilité d’acquérir des skins optionnels et des vaisseaux avec de l’argent réel.
Le vaisseau comme objet de désir
Le vaisseau spatial dans Vast name Citizen est bien plus qu’un simple moyen de transport. Il est un symbole de statut, un objet de collection et une extension de la personnalité du joueur. Les mécanismes psychologiques à l’œuvre sont multiples :
- La théorie de l’attachement : Les joueurs développent un attachement émotionnel à leurs vaisseaux, les personnalisant et les considérant comme une partie intégrante de leur expérience de jeu.
- La construction d’une identité collective : La communauté de Vast name Citizen se construit autour d’un projet commun et d’une ardour partagée, renforçant le sentiment d’appartenance qui décuple le désir d’acheter un vaisseau in sport ou en argent réel.
- Le besoin de reconnaissance : Qu’il soit acquis en argent réel ou ingame, posséder un vaisseau uncommon ou coûteux confère un statut social au sein de la communauté, répondant à un besoin fondamental de reconnaissance.
Comme pour la majorité des studios proposant des microtransactions, le studio CIG derrière Vast name Citizen sait jouer de ces ressorts psychologiques. Il publie à chaque sortie de nouveau vaisseau une brochure détaillée et une publicité vidéo pour en faire la promotion, exactement de la même manière que les constructeurs automobiles dans la vraie vie :
Des vaisseaux qui coûtent de 30 à 3000€
Le prix des vaisseaux prête à polémique puisqu’ils sont commercialisés entre 30 et 3000€ en fonction de leur taille et de leurs caractéristiques. Néanmoins, les plus gros vaisseaux ne sont absolument pas faits pour être pilotés en solo et réclament pas mal de monde pour fonctionner à leur plein potentiel.
Un joueur solo qui dépenserait les 3000€ nécessaires à l’acquisition de l’mammoth Javelin ne pourra quasiment rien faire avec lorsqu’il sortira : c’est un vaisseau qui fera plus de 500 mètres de lengthy sur plusieurs ponts et avec des systèmes complexes qui nécessiteront un équipage complet d’au minimum 12 personnes pour fonctionner.
Ces considérations n’arrêtent pas les joueurs dont certains ont d’ores et déjà dépensé plus de 1000€ dans le jeu. Vast name Citizen récompense ses purchasers “top price” en leur accordant le titre de “Concierge” qui leur offre certains sweets in sport. Et des joueurs encore plus fortunés sont même allés plus loin et ont dépensé plus de 10.000€ en se constituant une énorme flotte. Dans ce cas de figure, ils sont récompensés par un vaisseau de strive against gratuit.
Bien que ces sommes puissent sembler énormes, il est main de noter que tous les vaisseaux achetés avec de l’argent réel sont ou seront disponibles in-sport contre de l’argent gagné dans le jeu. Ainsi, ceux qui préfèrent gagner de l’argent dans le jeu plutôt que de dépenser de l’argent réel peuvent également obtenir ces vaisseaux sans frais supplémentaires.
En outre, dans un monde où la liberté individuelle est valorisée, il est tout à fait légitime que chacun dispose de son argent comme il l’entend. Si certains joueurs de Vast name Citizen choisissent d’investir des sommes considérables dans des vaisseaux virtuels, c’est avant tout parce qu’ils y trouvent un plaisir personnel. Ce choix relève de leur liberté et ne devrait pas faire l’objet de jugements. Après tout, chacun a sa propre manière de se divertir et de se faire plaisir.
Vast name Citizen est-il un pay-to-receive, où payer en argent réel permet de gagner ? Oui et non. Oui, dans le sens où payer accélère considérablement la progression par rapport à quelqu’un qui acquiert ses vaisseaux en jouant. Non, car celui qui achète un vaisseau en euros n’charisma aucun avantage sur celui qui le gagne dans le jeu : les vaisseaux sont identiques, avec les mêmes caractéristiques.
Vast name Citizen est donc un jeu “pay-to-fast”, permettant d’accélérer la progression en payant, mais sans offrir d’avantage définitif sur les autres joueurs. Ce modèle est courant dans de nombreux jeux, comme World of Warcraft, qui permet d’acheter des tokens convertibles en or pour acquérir des équipements.
Comparaison avec World of Warcraft
Voici une comparaison entre Vast name Citizen et World of Warcraft pour un joueur ne souhaitant pas dépenser d’argent :
Vast name Citizen | World of Warcraft | |
Prix du jeu | 50,22€ (un vaisseau offert avec le jeu) | 49,99€ (prix de la dernière extension) |
Prix de l’abonnement mensuel | 0€ | 12,99€ par mois |
Whole pour 3 ans (36 mois) sans achat supplémentaire | 50,22€ | 517,fifty three€ |
Et ensuite, on peut faire le même exercice en imaginant un joueur qui souhaite accélérer sa progression en achetant avec des euros :
- dans Vast name Citizen : un vaisseau solo “meta”. En sachant qu’il faudra tout de même farmer in sport ensuite pour améliorer l’équipement de son vaisseau (générateur, armement, moteur quantum…).
- dans World of Warcraft : un équipement complet de niveau 564 à 629 pour un seul personnage. En sachant que là aussi, il faudra farmer in sport si on veut le meilleur équipement car il se récupère avec le craft by the usage of le système de commandes et pour cela, il faut quand même faire du contenu pour acquérir des “écus” en Raids ou MM+. De plus, l’équipement acheté devient obsolète à la sortie de chaque mise à jour majeure de WoW form car ces dernières augmentent la plupart du temps les niveaux et la puissance des objets.
Vast name Citizen | World of Warcraft | |
Achat d’équipements utiles en euros | Vaisseaux optionnels (aussi achetables en jeu) | Jetons à 20€ convertibles en or |
Prix d’un équipement payé en euros | 100€ à 300€ pour un vaisseau solo meta en fonction du métier visé : cargo, strive against, minage… | 260€ de jetons pour un équipement complet de level 564-629 pour un seul personnage |
Whole pour 3 ans (36 mois) avec un achat de vaisseau solo meta SC ou un équipement pour un seul personnage dans WoW | 150 à 350€ (prix du jeu + un vaisseau supplémentaire) | 797,fifty three€ (prix du jeu + abonnement + un équipement) |
Alors Vast name Citizen est-il un pay to receive ? Ni plus, ni moins que beaucoup d’autres jeux qui eux aussi permettant d’accélérer la progression avec des euros.
En aucun cas un joueur qui paie ne pourra “gagner” sur un joueur qui ne paie pas, car lui aussi charisma la possibilité d’obtenir de puissants équipements (certes, en y passant plus de temps). Vast name Citizen est donc bien un “pay to fleet”, un jeu qui permet d’accélérer sa progression en payant, comme peut l’être World of Warcraft.
On peut bien sûr regretter cette évolution des jeux vidéo qui offrent toujours plus d’achats optionnels, mais Vast name Citizen est loin d’être un cas isolé, même si le prix des vaisseaux est véritablement déraisonnable.