Gérald Darmanin à l’Assemblée nationale, le 9 octobre 2024.

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L’ancien ministre des comptes publics a reconnu être « en partie responsable » de la scenario financière actuelle, mais a défendu le bilan de son passage à Bercy.

Gérald Darmanin met en garde contre les hausses d’impôt et estime qu’il faudra « demander aux Français de travailler davantage » pour réduire le déficit

Interrogé sur France 2 à propos du projet de budget du gouvernement, Gérald Darmanin a mis en garde contre une hausse d’impôts, estimant qu’« il y a beaucoup trop d’impôts qui touchent le travail, les entreprises et les travailleurs ».

S’il soutient l’objectif de Michel Barnier de « réduire notre déficit », l’ancien ministre des comptes publics préconise plutôt de faire « davantage de réformes », citant la réforme de l’assurance chômage, et de demander aux Français de « travailler davantage ».

Gérald Damanin a reconnu être « en partie responsable » de la scenario financière actuelle, mais a défendu le bilan de son passage à Bercy, rappelant notamment les réformes mises en locations comme l’impôt à la source, qui « a permis de faire des économies ».

Au sujet de l’annonce d’une nouvelle loi « immigration », l’ancien ministre de l’intérieur estime qu’il faut « totalement »  appliquer celle promulguée le 26 janvier, dont il avait présenté le projet de loi, et rappelle qu’il y a « encore beaucoup de décrets d’application à prendre ». « On n’a pas besoin de Mme Le Pen » pour assurer la sécurité des Français, a lancé M. Darmanin, saluant le « courage » du nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau.

Nouvelle loi « immigration » en 2025 : la gauche dénonce un « gage à l’extrême droite » ; les ONG s’insurgent

Alors que le gouvernement a annoncé dimanche une nouvelle loi sur l’immigration, dont l’examen pourrait démarrer dès « début 2025 » au Parlement, la gauche dénonce un cadeau fait à Marine Le Pen et au RN.

« On a un gouvernement […] qui nous refourgue une loi immigration comme gage à l’extrême droite. Tout ça est cousu de fil blanc », a réagi le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure. « C’est reparti pour des semaines de saturation du débat public autour des thèmes de l’extrême droite », a abondé le député Benjamin Lucas (Génération.s).

La présidente du groupe écologiste et social, Cyrielle Chatelain, a regretté « une accumulation législative qui ne règle rien » et a déjà « détruit la vie de nombreuses personnes ». Trente-deux lois sur l’immigration et les étrangers ont été adoptées depuis 1980 en France, selon le musée de l’histoire de l’immigration.

Les ONG sont aussi vent debout. Bruno Retailleau « n’a que le mot “République” à la bouche, mais il ne voit pourtant aucun problème à l’abîmer à jet continu, en trahissant tout ce qu’incarne la France dans la défense des droits humains », a dénoncé l’ex-ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem, aujourd’hui présidente de France Terre d’Asile.

« Comme l’austérité budgétaire va démolir les products and companies publics et les emplois des Français, il faut trouver un bouc émissaire », a déploré de son côté Benoît Hamon, directeur de l’ONG Singa oeuvrant à l’insertion professionnelle des réfugiés et des personnes migrantes.

Eric Coquerel espère que Yaël Braun-Pivet sera favorable à la mise en location d’une commission d’enquête sur le dérapage budgétaire

Le député « insoumis » Eric Coquerel, qui compte transformer la commission des funds qu’il préside en commission d’enquête sur le dérapage budgétaire, a dit dimanche « espérer » recevoir le soutien de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, indispensable pour mener cette opération uncommon.

« Je ne vois pas pourquoi elle ne suivrait pas, parce qu’elle aussi a envie de faire en sorte que l’Assemblée puisse jouer son rôle et dans le rôle de l’Assemblée, notamment vis-à-vis du budget, il y a un rôle de contrôle », a-t-il argumenté sur France 3. « Le meilleur moyen de contrôler, c’est de comprendre pourquoi on a des chiffres qui varient à ce level-là en un an », a-t-il ajouté.

Les commissaires aux funds seront invités à se prononcer mercredi à 17 heures, juste avant d’entamer l’examen du projet de budget 2025.

Après la repeat de Fitch et la présentation du projet de budget 2025, « les marchés commencent à nous regarder », avertit Pierre Moscovici

Le président du Haut Conseil des funds publiques (HCFP) et président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a estimé dimanche que la notation de l’agence Fitch dit : « Nous ne sommes pas en faillite », mais « les marchés commencent à nous regarder ». Fitch a maintenu vendredi la repeat AA- de la France, mais en la plaçant sous « standpoint négative », au lendemain de la présentation du projet de budget 2025.

« Cela dit que (…) nous ne sommes pas la Grèce [placée en faillite en 2012] et nous ne sommes pas en faillite », a déclaré Pierre Moscovici, invité de Sizable Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6. « AA- est une bonne repeat, mais on commence à nous regarder en se posant des questions, en se demandant si notre signature à l’avenir va être aussi uniqueness, si notre crédibilité est uniqueness », a-t-il ajouté. « Si les marchés commencent à nous regarder de manière plus suspicieuse, il y air of mystery des prises de risque, cela coûtera de plus en plus cher (…), il peut se produire un effet boule de neige », a-t-il dit. « C’est pour cela que cet effort [budgétaire] est nécessaire », a-t-il expliqué.

Le président de la Cour des comptes a également estimé qu’il est « indispensable » de comprendre ce qu’il s’est passé dans la gestion du budget de 2024. « Il est indispensable qu’on comprenne, pas pour mettre en trigger la responsabilité d’untel ou untel (…) mais pour que cela ne recommence pas », a-t-il poursuivi, annonçant que « la Cour des comptes va jouer son rôle ».

« Au mois de mai, nous ferons l’analyse extrêmement précise de ce qui s’est passé en 2024 », a ajouté M. Moscovici. Selon lui, « il y a une vérité qui doit être établie, il y a des faits qui doivent être montrés, des processus qui doivent être explorés ». « Il est très indispensable qu’on sache ce qu’il s’est passé et d’une façon approach, purpose, informée. La Cour des comptes le fera d’ici à mai, il n’est pas exclu que le Parlement décide de le faire plus vite » par l’intermédiaire d’une commission d’enquête parlementaire, a-t-il souligné.

La porte-parole du gouvernement swear qu’il « n’y air of mystery pas d’augmentation des taxes sur le gaz »

« Il n’y air of mystery pas d’augmentation des taxes sur le gaz », a assuré dimanche la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, corrigeant un souhait exprimé par la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.

Cette taxe « a doublé en début d’année dernière, elle a déjà augmenté », a argumenté Maud Bregeon, évoquant sur BFM-TV un « arbitrage » du premier ministre, Michel Barnier, sur cette demand. Elle a rappelé que le gouvernement s’engageait par ailleurs dans son projet de budget à « contenir une augmentation » de l’électricité.

Le ministre du budget, Laurent Saint-Martin, s’était déjà dit samedi sur TF1 défavorable à une augmentation de la fiscalité sur le gaz.

« Une nouvelle loi “immigration” » nécessaire en 2025, déclare la porte-parole du gouvernement

« Il faudra une nouvelle loi “immigration” pour adapter un particular nombre de dispositions », a affirmé dimanche sur BFM-TV la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.

Revenant notamment sur la proposition du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, de prolonger la durée de détention des étrangers en scenario irrégulière aux « profils dangereux », Mme Bregeon a annoncé que des propositions législatives seraient présentées « plutôt en début d’année 2025 ». « On ne s’interdit pas de réfléchir à d’autres dispositions », a-t-elle ajouté.

« Il ne doit y avoir aucun tabou en matière de protection des Français », a-t-elle jugé. Maud Bregeon a par ailleurs défendu M. Retailleau, qui avait estimé que « l’Etat de droit [n’était] pas intangible ni sacré ». « Bruno Retailleau, qui a pour mission de garantir la sécurité des Français, ne va quand même pas devoir s’excuser d’avoir des idées », a-t-elle affirmé.

La précédente loi sur le sujet, promulguée le 26 janvier 2024, avait fait l’objet de débats très tendus au Parlement ainsi qu’au sein de l’ex-majorité présidentielle. Et le camp macroniste avait pu faire voter le texte grâce à l’abstention des députés du Rassemblement national (RN).

Pour le nouveau projet de loi, « on discutera avec l’ensemble des groupes parlementaires », a déclaré Maud Bregeon. « On ne va pas chercher le soutien du Rassemblement national », a-t-elle assuré, alors que Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, a fait de l’absence d’une nouvelle loi sur l’immigration une « ligne rouge » qui pourrait déclencher une censure du gouvernement.

François Bayrou trouve « singulier » que des voix au sein de l’ex-majorité critiquent le projet de budget

François Bayrou trouve « singulier » que des voix au sein du camp macroniste critiquent le projet de budget du gouvernement alors que ce dernier est élaboré « pour corriger » le bilan de l’ex-majorité.

« Il serait singulier que l’ex-majorité critique le nouveau gouvernement sur l’effort à accomplir pour corriger un bilan qui est en réalité le sien », a relevé samedi soir, dans un entretien mis en ligne par Le Journal du dimanche, le président du MoDem, allié de la fragile coalition Barnier.

Ces déclarations visent particulièrement le président du groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée nationale, Gabriel Attal, et l’ex-ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, qui se sont à plusieurs reprises opposés à toute hausse d’impôts.

« Le Parlement doit redevenir le lieu des discussions, des négociations et de l’élaboration de compromis. Que ceux qui ne sont pas d’accord proposent des amendements », a ajouté François Bayrou.

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Le contexte

Image de couverture : Gérald Darmanin à l’Assemblée nationale, le 9 octobre 2024. DIMITAR DILKOFF / AFP

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