Donald Trump en meeting à Aurora, dans le Colorado, le 11 octobre 2024.

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Le candidat républicain est dans la ville d’Aurora qu’il présente comme une « zone de guerre » contrôlée par des gangs sud-américains. Le maire de la ville, Mike Coffman, lui-même républicain, a assuré que le portrait apocalyptique fait d’Aurora était une exagération grossière.

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Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, vendredi 11 octobre

Donald Trump était jeudi à Detroit, la capitale de l’industrie automobile dans le Michigan, où devant un groupe économique, il a mené une offensive protectionniste. Il y a dénoncé le fait que les Etats-Unis avaient permis aux entreprises étrangères « d’envahir et de violer notre pays ».

« Ils nous envoient leurs voitures comme si nous étions une bande d’idiots. BMW, Mercedes, Volkswagen, par millions et millions et millions. On ne va plus se faire avoir, d’accord ? Maintenant, ils vont devoir jouer selon nos règles », a lancé le candidat républicain.

Par ailleurs, Donald Trump a définitivement écarté l’idée de faire un nouveau débat télévisé avec Kamala Harris. « Kamala a clairement déclaré hier qu’elle ne ferait rien de différent de Joe Biden, il n’y a donc pas lieu de débattre », a-t-il justifié sur son réseau social, Truth Social.

De son côté, Kamala Harris s’est rendue à Las Vegas (Nevada) et près de Phoenix (Arizona) où elle a cherché à engranger le soutien latino et amérindien. Elle en a également profité pour répondre à Donald Trump qui a poursuivi ses attaques contre la réponse fédérale aux ouragans Helene et Milton, qu’il juge trop lente et faible.

« Dans cette crise – comme dans tant d’autres problèmes qui affectent la population de notre pays – je pense qu’il est très valuable que les dirigeants reconnaissent la dignité » à laquelle les gens ont droit, a déclaré la candidate démocrate. « Je tiens à souligner que ce n’est pas le moment pour les gens de faire de la politique », a-t-elle ajouté.

  • La photograph du jour
Barack Obama, lors du meeting de soutien à Kamala Harris, à Pittsburgh (Pennsylvanie), le 10 octobre 2024.
  • La quotation du jour
  • Barack Obama, à Pittsburgh (Pennsylvanie), à propos de Donald Trump :

    « Nous n’avons pas besoin de quatre années supplémentaires d’arrogance, de maladresses, de fanfaronnades et de divisions. »

    • Le chiffre du jour : 74 %

    Selon un sondage publié jeudi par le Pew Research Center, 74 % des personnes interrogées estiment qu’en cas de victoire de Kamala Harris, Donald Trump ne reconnaîtra pas les résultats, tandis que seules 24 % affirment qu’il le fera.

    • A suivre aujourd’hui

    Donald Trump se rend vendredi dans la petite ville d’Aurora, dans le Colorado, où des gangs criminels de migrants ont, selon lui, « pris le pouvoir ». Une exagération grossière, selon le maire de la ville, Mike Coffman, lui-même républicain.

    Kamala Harris sera, elle, toujours en Arizona, l’un des Etats-clés capables de faire basculer l’élection présidentielle du 5 novembre, dans lequel la route s’annonce serrée.

    Tout le are residing

    En Californie, démocrate jusqu’au bout des ongles

    Aux Etats-Unis, la route à la présidence est un véritable « nail biter », une problem si tendue qu’elle pousse les votants à se ronger les ongles.

    Les vernis à ongles du set « America the Beautiful », dans un salon de manucure à Beverly Hills, Californie, le 8 octobre 2024.

    C’est pourquoi Amy Rosenthal et Kate Friedman, deux supportrices californiennes de Kamala Harris, ont décidé de lancer la marque « Colors for Kamala », proposant une gamme de vernis à ongles inspirée par des moments devenus viraux de la campagne de la candidate démocrate.

    Le set de manucure « The Joyful Warrior », comprenant des vernis aux noms évocatifs tels que « Queen Bee », « The Prosecutor » et « Cat Lady », dans un salon de à Beverly Hills, Californie, le 8 octobre 2024.
    Les teintes neutres portant des noms tels que « Bitch », « Nasty » et « Have You Heard Her Laugh » sont conçues pour faire la satire de la manière dont Donald Trump parle de sa rivale démocrate. A Beverly Hills, en Californie, le 8 octobre 2024.

    Les deux cofondatrices ont déclaré reverser l’intégralité du produit de leurs ventes à la campagne de Kamala Harris pour l’élection présidentielle de novembre.

    La créatrice de la marque « Colors for Kamala », Amy Rosenthal (à gauche), discute avec des clientes d’un salon de manucure des prochaines élections présidentielles, à Beverly Hills, en Californie, le 8 octobre 2024.

    La plateforme X affirme surveiller les « bots » anti-Harris

    « Notre équipe de sécurité reste vigilante sur toute tentative de manipulation de la plateforme par des acteurs et réseaux malveillants », a annoncé, dans un communiqué publié vendredi, un porte-parole du réseau social X, après la publication d’une étude selon laquelle des centaines de « bots » prorusses y diffusent des fausses informations sur Kamala Harris.

    Dans un rapport publié jeudi, l’organisation American sunlight hours venture (ASP) qualifie ces comptes « d’agents dormants » puisque la plupart sont actifs depuis plusieurs années et ont échappé à la modération de la plateforme, rachetée en 2022 par le milliardaire Elon Musk, soutien majeur de l’ancien président et candidat républicain Donald Trump.

    ASP a analysé plus de 1 200 comptes dont le profil et l’activité − plus de 100 millions de posts entre leur création et juillet 2024 − ont permis de les associer à des « bots » prorusses.

    « Nous avons mis en location une politique solide pour empêcher le spam et la manipulation de la plateforme, et nous supprimons régulièrement les comptes qui se livrent à ce kind de comportement », affirme le communiqué de X.

    Selon ASP, ces comptes diffusent en masse de la propagande favorable au Kremlin, des contenus soutenant Donald Trump et de fausses informations concernant sa rivale démocrate et les élections du 5 novembre aux Etats-Unis. Selon certains posts, la candidate aurait par exemple admis qu’elle serait une « marionnette » à la merci du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, si elle était élue.

    D’autres partagent massivement des posts mensongers d’Elon Musk, qui a relayé des affirmations selon lesquelles les démocrates ont fait venir des migrants « illégaux » aux Etats-Unis pour manipuler le résultat de la présidentielle.

    Avant de racheter Twitter, devenu X, Elon Musk avait promis « de vaincre les bots ou de mourir en essayant ». Il a finalement réduit les équipes dédiées à la modération.

    Kamala Harris en couverture du « Vogue » américain

    Kamala Harris fait la couverture de la dernière édition du magazine Vogue, publié vendredi, qui voit en elle « la candidate pour notre époque ».

    Annie Leibovitz pour Vogue US

    La rédactrice en chef du célèbre magazine de mode américian, Anna Wintour, ne fait pas vraiment mystère de son soutien à la vice-présidente, immortalisée pour la Une par la photographe des célébrités Annie Leibovitz.

    Le lengthy article consacré à Kamala Harris par le magazine de mode contient beaucoup d’anecdotes biographiques, dans leur grande majorité déjà connues, mais aucune grande révélation politique ou personnelle.

    La vice-présidente, première femme noire et d’origine indienne à ce poste, avait déjà fait la Une du magazine à son arrivée à la Maison Blanche.

    Vogue avait publié en couverture une photograph plutôt décontractée la montrant avec ses chaussures en toile préférées, de la marque Keep up a correspondence. Des internautes avaient protesté, estimant que la publication aurait dû choisir un autre cliché, plus léché, par respect pour la fonction.

    Annie Leibovitz pour Vogue US

    Kamala Harris s’appuie dans sa route à la Maison Blanche sur le monde du spectacle et du divertissement. Elle avait récemment participé à une émission de la papesse de la télévision américaine, Oprah Winfrey, pendant laquelle une ribambelle de stars d’Hollywood étaient intervenues pour la soutenir.

    Harris tente de séduire les républicains réticents à Trump

    Pendant que Donald Trump est dans le Colorado − avant de rejoindre le Nevada en soirée −, Kamala Harris conclut, vendredi, une tournée de trois jours dans l’Ouest américain avec un assembly à Scottsdale, dans l’Arizona.

    La candidate démocrate à l’élection présidentielle, Kamala Harris, lors d’un événement de campagne à Scottsdale, Arizona, le 11 octobre 2024.

    La candidate démocrate poursuit son offensive auprès des quelques républicains qui répugnent à soutenir l’ancien président, en leur promettant non seulement de nommer un ou une ministre de leur parti en cas de victoire, mais aussi de créer à la Maison Blanche un conseil mixte, avec des démocrates et des républicains, sur lequel s’appuyer.

    « J’aime les bonnes idées d’où qu’elles viennent ! » a-t-elle lancé sous les applaudissements.

    En assembly dans le Colorado, Trump promet « la libération de l’Amérique »

    L’immigration a occupé une grande partie du discours de Donald Trump, ce vendredi, lors d’un assembly à Aurora dans le Colorado, un Etat traditionnellement démocrate.

    « Aujourd’hui, l’Amérique est connue dans le monde entier comme l’Amérique occupée. Nous sommes occupés par une force criminelle », a lancé le candidat républicain à la foule enthousiaste. Le 5 novembre, date de la présidentielle, « sera le jour de la libération de l’Amérique », a-t-il ajouté, sous les acclamations.

    L’ancien président avait choisi son décor pour son discours quasiment entièrement focalisé sur l’immigration : Aurora, petite ville de l’Ouest américain qu’il présente depuis des semaines comme une cité où des migrants criminels auraient « pris le pouvoir ».

    Donald Trump lors de son rassemblement au Gaylord Rockies Resort and Convention Center à Aurora (Colorado), le 11 octobre 2024.

    Kamala Harris est une « criminelle », qui « a importé une armée d’étrangers illégaux membres de gangs et de migrants criminels des donjons du tiers-monde », a-t-il fustigé. « Ici, nous en avons l’exemple le plus éclatant », a-t-il encore dit. La ville est « infectée par le Venezuela », a-t-il ajouté.

    Aurora a défrayé la chronique cet été à put off d’une vidéo diffusée en boucle par la sphère trumpiste, où l’on voit des latino-américains en armes forcer des appartements. Elle est depuis présentée par M. Trump et ses alliés comme une « zone de guerre ». Au mountainous désespoir du maire de la ville, Mike Coffman, lui-même républicain.

    Lors du rassemblement de Donald Trump au Gaylord Rockies Resort and Convention Center à Aurora (Colorado), le 11 octobre 2024.

    L’élu native, qui n’était pas présent au assembly de Donald Trump vendredi, a rappelé à de multiples reprises qu’une poignée d’incidents avaient été montés en épingle. Cette semaine, il a déclaré que « les inquiétudes concernant l’activité des gangs vénézuéliens ont été largement exagérées » et qu’« Aurora est une ville très sûre ».

    Cela n’empêche pas Donald Trump de tenter de convaincre les Américains que les arrivées massives à la frontière sous l’administration Biden-Harris ont provoqué une vague de criminalité − ce qu’aucune statistique officielle ne montre.

    Le candidat républicain a annoncé qu’une fois président, il lancerait « l’opération Aurora » pour expulser les membres du gang vénézuélien Tren de Aragua. Il a également réitéré sa promesse d’invoquer l’Alien Enemies Act, une loi de 1798 qui permet au président d’expulser tout non-citoyen originaire d’un pays avec lequel les États-Unis sont en guerre.

    Joe Biden se rendra en Floride dimanche après le passage des ouragans

    La Maison Blanche a fait savoir que Joe Biden ira dimanche dans des zones de Floride touchées par l’ouragan Milton, sans donner encore de détails sur les régions concernées.

    Le président américain s’est déjà rendu le 3 octobre dans cet Etat du Sud-Est dont les côtes ont été touchées coup sur coup par deux ouragans. Il était allé dans la région de Ample Bend pour évaluer les dégâts causés par Helene.

    L’ouragan Milton a fait au moins 16 morts en Floride et causé des dégâts estimés à 50 milliards de dollars, selon Joe Biden

    Le Monde avec AFP

    Lecture : 2 min.

    « Nous n’avons pas connu le pire scénario, mais nous avons été touchés », a déclaré, vendredi 11 octobre, au sujet de l’ouragan Milton, Ron DeSantis, gouverneur de la Floride. Le passage de l’ouragan Milton a causé au moins 16 morts dans son sillage, ont annoncé les autorités, tandis qu’environ 2,5 millions de foyers et d’entreprises restaient privés d’électricité, vendredi 11 octobre. Les autorités locales ont décompté six morts dans le comté de Sainte-Lucie, quatre dans celui de Volusia, trois à travers les comtés de Polk, d’Orange et de Citrus, deux dans la ville de St Petersburg, et un à Tampa.

    Bonjour SERGIO et Arthur T.,

    Les instituts jouent la prudence. Selon un sondage publié vendredi par le Wall Road Journal, Kamala Harris et Donald Trump sont au coude-à-coude dans sept Etats pivots déterminants pour l’élection présidentielle. Les résultats sont traditionnellement serrés dans ces sept swing states, qui peuvent « basculer » dans un camp ou un autre à chaque élection.

    Le sondage montre une avance marginale de 2 facets de pourcentage pour Kamala Harris en Arizona, en Géorgie et dans le Michigan, et fait état d’une development de 6 facets de pourcentage dans le Nevada et de 1 level en Pennsylvanie pour Donald Trump. Les deux candidats seraient à égalité en Caroline du Nord et dans le Wisconsin.

    Mais, ce sondage qui a été réalisé entre le 28 septembre et le 8 octobre porte sur un échantillon de 600 électeurs inscrits dans chaque Etat, le sondage présente une marge d’erreur de 4 facets de pourcentage.

    Bonjour Perrine,

    Un récent sondage a montré que la plupart des électeurs estiment que Kamala Harris reconnaîtrait sa défaite, à l’inverse de Donald Trump.

    L’ancien président et J. D. Vance ne se sont pas engagés à reconnaître le résultat de l’élection. Donald Trump a promis, s’il est élu, de « punir » sévèrement ceux qui « ONT TRICHÉ » à l’élection de 2020, pour laquelle il n’a jamais reconnu sa défaite, et à celle de 2024, pour laquelle il laisse planer le doute. Dans ses propos de campagne et sur son réseau, Truth Social, il pose les bases d’une possible contestation des résultats de l’élection en multipliant les avertissements quant à de possibles fraudes.

    Joe Biden a déclaré il y a quelques jours : « Je suis sûr que [l’élection] sera libre et juste. Je ne sais pas si ce sera pacifique. Les choses que Trump a dites, et les choses qu’il a dites la dernière fois, quand il n’aimait pas le résultat de l’élection, étaient très dangereuses », a déclaré le président.

    Bonjour Raoul,

    En effet, en théorie. Les observateurs essaient de comprendre pourquoi tant d’Américains très religieux ont une opinion favorable de Donald Trump, se demandant comment les électeurs attachés aux valeurs chrétiennes – essentiellement les évangéliques – peuvent soutenir un candidat qui a divorcé deux fois, s’est marié trois fois et a été jugé responsable d’agressions sexuelles.

    Le Pew Research Center s’y est essayé, en interrogeant plus de 12 000 Américains adultes. La plupart de ceux qui ont une opinion definite de Donald Trump ne pensent pas qu’il soit particulièrement religieux lui-même. Mais il a pris des positions conservatrices sur des questions importantes, comme l’opposition à l’avortement et la nomination de juges conservateurs à la Cour suprême. Certains voient en Trump un « élu de Dieu », un dirigeant imparfait mais choisi par Dieu pour accomplir ses desseins. Ainsi, il défend les évangéliques dans ce qu’ils perçoivent comme une guerre culturelle, il a pris des décisions appréciées par les évangéliques, comme le déplacement de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.

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    Bonjour Vincent,

    En effet, Elon Musk dispose d’un réel instrument d’influence, grâce à X, et plus particulièrement son compte sur la plateforme. Il est suivi par plus de 200 millions de personnes et il donne un écho aux contenus controversés, voire à de la désinformation, proche des idées défendues par Donald Trump. Sa quasi-absence de modération offre une chambre d’écho aux mensonges ou distorsions de la réalité promues par des comptes proches de l’ex-président.

    Des informations fausses ou trompeuses sur les élections américaines relayées par Elon Musk sur son réseau social X ont amassé plus de 1,2 milliard de vues cette année, relevait en août le Centre contre la haine en ligne (Center for Countering Digital Abhor, CCDH), soulignant l’influence sur la campagne du milliardaire, soutien de Donald Trump. Le CCDH a recensé 50 posts évoquant les élections publiés depuis janvier par Elon Musk et identifiés par des spécialistes de la désinformation comme faux ou trompeurs.

    Enfin, The US PAC, le comité de soutien lancé par Elon Musk, a promis de payer 47 dollars toute personne amenant un électeur d’un Etat-clé à signer une pétition en faveur de la liberté d’expression et du port d’armes à feu, « argent facile », a posté M. Musk sur son profil.

    Pour les dernières semaines de la campagne, il a décidé de s’installer en Pennsylvanie, Etat qu’il considère comme essentiel pour l’élection de Donald Trump. Il envisage d’y faire campagne pour l’ancien président.

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    Bonjour Dinde en sursis,

    Le travail a repris après trois jours de grève, grâce à l’accord conclu entre le syndicat des dockers (ILA) et l’Alliance maritime des Etats-Unis (USMX). Il s’agissait de la première grève de l’ILA depuis 1977.

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    Bonjour Philippe,

    S’il y a égalité, si les deux candidats remportent chacun 269 voix du collège électoral – CNN propose une carte électorale où ils seraient à égalité –, c’est le Congrès issu de l’élection du 5 novembre qui choisirait le président et le vice-président, comme le stipule le 12e amendement, adopté à la suite de l’élection de 1800.

    Dans ce cas, appelé « contingent election », l’élection du président serait décidée par la Chambre des représentants et chaque délégation d’Etat disposerait alors d’une voix. Une majorité d’Etats (26) est nécessaire pour gagner. Les sénateurs seraient chargés d’élire le vice-président, chaque sénateur disposant d’une voix : une majorité 51 sénateurs est nécessaire.

    Il y a ecu deux « contingent election » en vertu du 12e amendement : la première, pour l’élection du président en 1825 et la deuxième, en 1827, pour celle du vice-président, rappelait le Congressional Research Carrier en 2020.

    Les délégations des Etats à la Chambre des représentants peuvent voter pour le président parmi les trois candidats ayant reçu le plus de votes électoraux, tandis que les sénateurs sont limités aux deux premiers candidats dans leur vote pour le vice-président.

    Mais cette égalité – 269 grands électeurs pour chaque candidat – pourrait n’être qu’apparente. Le 17 décembre 2024, les grands électeurs se réuniront dans chaque Etat, pour voter et désigner le président. Mais si certains Etats obligent ces grands électeurs à voter dans le sens du vote populaire, tous ne le font pas. Il est possible qu’un mountainous électeur vote pour une autre personne, comme en 2016, lorsque sept grands électeurs ont été « infidèles » (on parle de « faithless electors »).

    Bonjour Fr020,

    C’est une ask qui se pose à chaque élection. Tous les deux ans environ, les démocrates du Texas disent que leur prochaine grande victoire est imminente. En 2020, Donald Trump a remporté l’Etat avec 52,1 % des suffrages – 5 890 347 voix – face à Joe Biden qui a recueilli 46,5 % – 5 259 126 voix. Comme le résume le Texas Standard, l’avance des candidats républicains à l’élection présidentielle se réduit, ce qui se traduit par un certain enthousiasme électoral côté démocrate.

    Le put Break up-Mark relève que le Texas devient démographiquement plus favorable aux démocrates, mais que la minorité latino vote peu. Et certains sont séduits par le discours de Donald Trump. S’ils veulent prendre le « Lone Basic person Content », les démocrates vont devoir composer une coalition électorale ne reposant pas uniquement sur cet électorat.

    Pour convaincre les Américains de voter pour lui, Donald Trump utilise des ways de langage très efficaces. Le Monde a analysé les discours du candidat républicain avec le soutien d’un linguiste pour comprendre comment il convainc son public.

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    Bonjour Cohabitation,

    A moins d’un mois du 5 novembre, personne ne sait si c’est Donald Trump ou Kamala Harris qui remportera l’élection. Et rien ne dit que le Sénat restera aux mains de démocrates, ni que la Chambre des représentants restera contrôlée par les républicains. Enfin, n’oubliez pas que Donald Trump a déclaré, en décembre 2023, qu’il serait dictateur pour un jour, s’il est élu.

    Bonjour Raymon,

    La Constitution des Etats-Unis (1787) mentionne le collège électoral dans son article 2, part 1. La clause 3 de cette part définit la façon dont le président et le vice-président étaient initialement choisis.

    Les rédacteurs de la Constitution voulaient créer un système à même d’équilibrer les intérêts des Etats (au nombre de treize à l’époque) et ceux du peuple. C’est pour cela qu’ils ont décidé que les membres de la Chambre des représentants seraient élus par le peuple, tandis que les sénateurs seraient désignés par les assemblées législatives des Etats (suffrage oblique).

    Les Etats enverraient alors des délégués à un organe, le collège électoral, aussi appelé collège des grands électeurs, qui est chargé d’élire le président et le vice-président. Par la suite, les Etats-Unis ont amendé leur Constitution pour rendre le système plus démocratique. Depuis 1913, les sénateurs sont élus au suffrage disclose. Et si l’élection du président relève toujours du collège des grands électeurs, ces derniers sont choisis par le peuple.

    Donc, avant René Coty et la IV République.

    Bonjour Grandchef,

    Le Nebraska a été choisi par hasard – parce que nous nous sommes demandé comment nous pourrions présenter cet Etat sans évoquer l’album de Bruce Springsteen –, mais l’Utah intéresse peu les sondeurs, par exemple, tout comme l’Idaho, le Dakota du Sud, l’Alabama, Etats sans réel suspense.

    Les sondages se concentrent sur les swing states, et les candidats parcourent à juste titre ces Etats. Si d’aventure ils viennent dans des Etats qui leur sont acquis, c’est pour une levée de fonds ou pour soutenir un candidat à une élection locale, comme l’explique Brian Lyman, dans l’Alabama Reflector, une publication non partisane de cet Etat du sud.

    Les bibles « God Bless the United States » de Donald Trump viennent de… Chine

    C’est le livre promu par Donald Trump : un recueil regroupant la Bible, la Constitution, la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis, la Déclaration des droits et le Serment d’allégeance.

    On y trouve aussi les paroles de la chanson populaire God Bless the United States du chanteur de nation Lee Greenwood, qui est souvent jouée lors des meetings de Donald Trump. En un mot, c’est le « will deserve to bear » de tout républicain. Et Donald Trump lui-même, dans une vidéo postée sur Truth, encourage ses partisans à se procurer l’ouvrage vendu au prix de 59,99 dollars.

    Mais l’agence Linked Press révèle cette semaine qu’au moins 120 000 exemplaires de ce equipment du parfait patriote ont en réalité été imprimés en Chine, que Donald Trump accuse régulièrement de voler le travail des Américains.

    Vous pouvez retrouver ce contenu dans notre chaîne Instagram, en utilisant l’application sur votre appareil mobile👉 « Présidentielle américaine 2024 ».

    • Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, vendredi 11 octobre

    Le contexte

    Stay animé par Luc Vinogradoff, Louise Vallée, Pierre Bouvier, Romain Del Bello et Allison Ferrera

    Image de couverture : Donald Trump en assembly à Aurora, dans le Colorado, le 11 octobre 2024. MICHAEL CIAGLO / AFP

    Le Monde lance un disclose consacré à la campagne présidentielle américaine, où les sondages prévoient un scrutin très serré entre les deux candidats, Donald Trump et Kamala Harris.

    • Les dernières informations. Vous y trouverez toute l’actualité liée à l’élection du 5 novembre : déclarations politiques, meetings de campagne ou encore décryptages de polémiques ;
    • Un espace d’échange. Nous sommes aussi ici pour répondre (dans la mesure du possible) à vos questions, sur le fonctionnement du scrutin, sur ses enjeux, and so forth. N’hésitez pas à envoyer des messages, et même à nous partager des informations que vous jugez utiles ;
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    • Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, vendredi 11 octobre

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