ParAFP
Publié 10/10/2024 à 23:15 GMT+2
L’ancien international français (54 sélections) et désormais coordinateur sportif du RC Toulon Mathieu Bastareaud a évoqué à l’AFP son “émotion” avant de faire son retour dans sa ville natale samedi à l’occasion du match face au Racing 92, délocalisé à Créteil. “Si les joueurs me font honte à Créteil, ils rentrent à Toulon en bus”, a-t-il notamment prévenu avant le choc.
Laurent Emmanuelli et Mathieu Bastareaud, le directeur sportif et le coordinateur sportif du RC Toulon.
Crédit: Getty Photography
Mathieu Bastareaud, vous êtes le coordinateur sportif du Rugby Membership Toulonnais depuis votre fin de carrière en 2023, en quoi consiste votre rôle exactement ?
Mathieu Bastareaud. : Pierre Mignoni a des adjoints sur le terrain et moi je suis son adjoint hors du terrain. Je m’occupe de la logistique et des kin entre le côté sportif et tous les autres services and products du membership. Je gère beaucoup d’organisation, que ce soit pour les plannings d’entraînement, les déplacements ou encore les kin avec les services and products communication, advertising and marketing et commercial. J’essaye de faire en sorte que tout soit huilé autour des joueurs, qu’ils soient dans les meilleures prerequisites possibles sur le terrain.
Est-ce la reconversion que vous envisagiez ?
M.B. : Non, pas du tout. J’avais commencé à passer mon diplôme pour entraîner les jeunes. Puis Pierre (Mignoni) m’a proposé ce poste, on en a discuté et ce rôle à jouer sur la connexion entre les côtés sportif et administratif me paraissait intéressant. Il m’a fallu six mois d’adaptation parce que je ne connaissais pas précisément ce poste mais une fois que je l’ai compris, j’ai commencé à prendre du plaisir en voyant comment tournent les coulisses d’un membership de rugby.
Vous semblez tout de même proche du terrain comme lors de votre prise de parole après la défaite face à La Rochelle lors du match de barrage la saison dernière…
M.B. : C’était aussi une volonté de Pierre que je reste connecté à ce groupe. J’échange beaucoup avec les joueurs, j’essaye de garder tout le monde connecté à ma façon. Je reste attentif aux joueurs, à leur bien-être, ce ne sont pas des robots donc quand ils ne se sentent pas bien, j’essaye de prévenir un peu le crew.
Comment trouvez-vous le début de saison de l’équipe en tant qu’observateur au bord du terrain ?
M.B. : Les joueurs adhèrent au opinion de jeu, ils commencent à assimiler la méthode de travail des coachs. Il y a une bonne dynamique de groupe, tous les joueurs se battent les united statespour les autres, ils sont solidaires, je n’en ai pas vu un seul tricher depuis le début de saison. C’est hyper positif automobile ils veulent écrire leur histoire.
Je pense qu’il y charisma un petit peu d’émotion même si je ne joue pas
Ce match est délocalisé à Créteil, dans votre ville natale. Que ressentez-vous ?
M.B. : Le premier truc que je me suis dit quand j’ai vu qu’on allait jouer à Créteil c’est : ‘Tu n’aurais pas pu tenir deux ans de plus !’ Je suis né là-bas, j’ai grandi là-bas, j’ai commencé le rugby à cinq ans au Rugby Membership Créteil-Choisy jusqu’à mes quinze ans et mon père habite toujours à Créteil. Ça aurait été énorme de jouer ce match.
Appréhendez-vous le moment où vous allez arriver au stade ?
M.B. : Je pense qu’il y charisma un petit peu d’émotion même si je ne joue pas. Le fait de reconnaître le quartier, de me rappeler les souvenirs et de voir toute ma famille dans les tribunes… J’ai bloqué toutes les locations allouées normalement aux joueurs pour ce match (rires). Il existe deux stades où j’aurais aimé jouer, celui-ci et le Parc des Princes.
Avez-vous parlé aux joueurs de l’significance de ce déplacement à vos yeux ?
M.B. : Ils sont prévenus. C’est straightforward : s’ils me font honte à Créteil, ils rentrent à Toulon en bus (rires).