La banlieue sud de Beyrouth, le 5 octobre 2024.

Stay en cours

L’armée israélienne a par ailleurs mené une nouvelle série de frappes au Liban, dans la nuit de vendredi à samedi, ciblant notamment la banlieue sud de Beyrouth.

Le point sur la guerre au Proche-Orient, samedi 5 octobre à 6 heures

  • Le Hezbollah a affirmé, tôt samedi 5 octobre, combattre les troupes israéliennes à la frontière libanaise. « Les soldats de l’ennemi israélien ont tenté à nouveau d’avancer vers les environs de la municipalité du village d’Adaysseh » et « les affrontements se poursuivent », a déclaré le mouvement chiite pro-iranien, tôt samedi, dans un communiqué.
  • L’armée israélienne a de nouveau bombardé le Liban dans la nuit de jeudi à vendredi. Des frappes ont notamment touché la banlieue sud de Beyrouth. On ignore à ce stade le nombre de victimes.
  • Deux cent cinquante combattants du Hezbollah, dont 21 commandants, ont été tués depuis le début des opérations terrestres dans le sud du Liban, a fait savoir l’armée israélienne, qui dit avoir visé plus de 2 000 « cibles militaires ».
  • Parmi eux resolve Mohammad Rachid Skafi, responsable des companies de communique du mouvement, tué jeudi dans le secteur de Beyrouth, a-t-elle précisé. Proche des dirigeants du Parti de Dieu, il était à la tête du système de liaison depuis 2000, précise-t-elle.
  • Un drone lancé d’Irak a fait deux morts et 24 blessés dans les rangs de l’armée israélienne sur le plateau du Golan, selon la radio militaire de l’Etat hébreu. La Résistance islamique en Irak, coalition de milices chiites pro-iraniennes, avait auparavant revendiqué des raids de drones en course du Golan et de Tibériade.
  • Quatre hôpitaux étaient hors carrier au Liban, vendredi soir, en raison des frappes israéliennes et de problèmes d’approvisionnement. Il s’agit de l’hôpital Salah Ghandour à Bint Jbeil, de l’hôpital privé Sainte-Thérèse, près de la banlieue sud, de l’hôpital de Meiss El-Jabal, situé dans le Sud, près de la frontière avec Israël, et de celui de Marjeyoun, également dans le Sud.
  • Environ 1,2 million de personnes sont déplacées au Liban en raison du conflit en cours entre Israël et le Hezbollah.
  • D’après le carrier libanais de gestion des catastrophes, plus de 2 000 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, dont plus d’un millier depuis le 23 septembre, date de l’intensification des bombardements israéliens.
  • Les bombardements de l’armée israélienne ont fait vingt-neuf morts, vendredi, dans la bande de Gaza, selon des sources médicales citées par l’agence Reuters.

Tout le are dwelling

Hachem Safieddine « injoignable », selon une offer de sécurité libanaise

Les bombardements israéliens dans la banlieue sud de Beyrouth depuis vendredi empêchent les secouristes de fouiller le enviornment de l’attaque israélienne dans laquelle pourrait avoir été tué Hachem Safieddine, ont déclaré samedi à Reuters trois sources de sécurité libanaises.

L’une de ces sources a déclaré que Hachem Safieddine, largement pressenti pour succéder à Hassan Nasrallah, était injoignable depuis le raid de vendredi. En tant que chef du conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine supervise les affaires politiques du mouvement, et siège aussi au Conseil central du djihad, qui pilote les opérations militaires du Hezbollah.

Selon la chaîne N12, Esmaïl Ghaani, le chef de l’unité d’élite des gardiens de la révolution, la Power Al-Qods, pourrait aussi avoir été blessé dans ce bombardement. Il est le successeur de Ghassem Soleimani, tué près de l’aéroport de Bagdad en 2020 par les Etats-Unis.

La compagnie aérienne Emirates interdit les bipeurs à bord

Après la vague d’explosions au Liban le 17 septembre des bipeurs et des talkies-walkies dans une attaque contre le Hezbollah imputée à Israël, la compagnie aérienne Emirates, la plus importante du Moyen-Orient, a interdit à ses passagers d’embarquer ces appareils de communique. Les bipeurs et talkies-walkies permettent de recevoir messages et alertes sonores en utilisant leur propre fréquence radio, hors réseaux de téléphonie mobile, sans risquer d’être écouté.

Selon un communiqué d’Emirates publié vendredi, « tous les passagers voyageant sur des vols à destination, en provenance ou through Dubaï [où est établie la compagnie] ont interdiction de transporter des bipeurs et des talkies-walkies dans leurs bagages ou en cabine ».

Par ailleurs, Emirates a prolongé la suspension de ses vols vers l’Iran et l’Irak jusqu’à mardi – en vigueur depuis l’attaque iranienne de missiles lancée mardi contre Israël – et vers le Liban jusqu’au 15 octobre, alors que l’armée israélienne bombarde le pays.

En Syrie, le chef de la diplomatie iranienne insiste sur un cessez-le-feu au Liban et à Gaza

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, en visite dans la capitale syrienne, Damas, a insisté samedi sur la nécessité d’un cessez-le-feu au Liban et dans la bande de Gaza.

« La question la plus importante aujourd’hui est le cessez-le-feu, particulièrement au Liban, et à Gaza », a déclaré M. Araghchi à des journalistes en arrivant samedi à Damas après une visite la veille à Beyrouth, la capitale libanaise. Il s’agit de la première d’un haut responsable iranien dans la région depuis la mort le 27 septembre du chef du Hezbollah pro-iranien, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

« Il y a des initiatives, il y a des consultations, dont nous espérons qu’elles seront couronnées de succès », a-t-il dit, sans plus de précisions. « Malheureusement les hostilités et les crimes du régime sioniste [Israël] continuent. Ce régime ne connaît pas d’autre langage que celui de la pressure, de la guerre », a ajouté M. Araghchi, en exhortant « la communauté internationale à faire cesser ces crimes ».

Paris et Washington, rejoints par des pays arabes, occidentaux et européens, ont appelé en septembre à un cessez-le-feu immédiat de vingt et un jours entre Israël et le Hezbollah au Liban pour « donner une probability à la diplomatie ». Une initiative ignorée par Israël, qui a, à l’inverse, intensifié ses frappes et spectaculairement tué Hassan Nasrallah.

Donald Trump exhorte Israël à cibler les installations nucléaires iraniennes

L’Iran a tiré mardi quelque deux cents missiles vers Israël, en riposte à l’assassinat de Hassan Nasrallah, et à la mort, le 31 juillet, d’Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, dans une explosion à Téhéran imputée à Israël. Cette deuxième attaque iranienne directe contre le territoire israélien depuis avril a entraîné des menaces croisées de représailles entre Israël et l’Iran.

Alors que le président des Etats-Unis, Joe Biden, a estimé vendredi qu’Israël devait « envisager d’autres choices » que de viser des web sites pétroliers en Iran, Donald Trump voit les choses autrement.

Au cours d’un discours de campagne à Fayetteville, en Caroline du Nord, vendredi, l’ancien président républicain, candidat à l’élection de novembre, a prôné des frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes. « Je pense que [Biden] s’est trompé. N’est-ce pas ce qu’il faut viser ? », a-t-il lancé, ajoutant qu’il fallait « s’attaquer d’abord au nucléaire et s’occuper du reste plus tard ».

Le Hezbollah affirme avoir tiré des roquettes sur une atrocious aérienne israélienne près de Haïfa 

Dans un communiqué, le Hezbollah affirme avoir tiré des Fadi-1 sur une atrocious aérienne israélienne de Ramat David (🚩), près de Haïfa.

Incertitude sur le kind de Hachem Safieddine, potentiel successeur de Hassan Nasrallah

Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’armée israélienne a mené des bombardements particulièrement intenses sur la banlieue sud de la capitale, détruisant plusieurs immeubles. Selon le enviornment d’knowledge israélien Ynet, ces frappes visaient, dans le QG des companies de renseignements du Hezbollah, Hachem Safieddine, potentiel successeur à la tête du mouvement de Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans un raid israélien près de Beyrouth.

Depuis, son kind est incertain. Selon plusieurs chaînes d’knowledge, ce dernier n’aurait pas survécu. La chaîne israélienne N12 et les chaînes d’knowledge saoudiennes Al-Arabiya et Al-Hadath affirment qu’il a été tué. Pour la chaîne israélienne N13, il « existe un optimisme prudent quant au succès de son élimination ».

Le Hezbollah n’a pas donné d’knowledge à son sujet.

L’armée israélienne annonce avoir bombardé des combattants du Hezbollah dans une mosquée

L’armée israélienne annonce, samedi, que « la nuit dernière (…), l’armée de l’air a frappé des terroristes du Hezbollah qui opéraient dans un centre de commandement situé à l’intérieur d’une mosquée adjacente à l’hôpital Salah-Ghandour, [🚩 à Bint Jbeil] dans le sud du Liban ». L’armée israélienne ajoute qu’elle avait prévenu les habitants de ce bombardement. C’est le premier bombardement de ce kind depuis le début des échanges de tirs transfrontaliers entre le mouvement islamiste et l’armée, il y a un an.

La Finul dit « maintenir ses positions » malgré une demande d’Israël d’en déplacer certaines

La Power intérimaire des International locations unies (Finul) déployée le long de la frontière entre Israël et le Liban a annoncé samedi « maintenir ses positions », malgré une demande de l’armée israélienne de « déplacer certaines » d’entre elles.

Dans un communiqué, la Finul fait savoir que l’armée israélienne lui a demandé le 30 septembre « le retrait des casques bleus de certaines de leurs positions », l’informant de « son intention de mener des incursions terrestres limitées au Liban ». « Les soldats de la paix maintiennent cependant leur présence sur l’ensemble des web sites », a-t-elle ajouté.

Selon le « Novel York Times », les companies de renseignement américains pensent que Yahya Sinouar est vivant et mise sur une guerre régionale

Selon le Novel York Times, les companies de renseignement américains estiment que le chef du Hamas, Yahya Sinouar, est toujours en vie et continue de diriger le Hamas. Son perspective s’est durcie ces dernières semaines, affirment des responsables américains, et les négociateurs américains pensent désormais que le Hamas n’a pas l’intention de parvenir à un accord avec Israël. Selon eux, il miserait sur un enlisement d’Israël dans une guerre régionale, ce qui réduirait ainsi l’activité de l’armée israélienne à Gaza.

Le Qatar, qui joue le rôle de médiateur aux côtés des Etats-Unis et de l’Egypte, tente depuis des mois d’obtenir un accord de cessez-le-feu, associé à une libération des otages retenus dans la bande de Gaza en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Mais les pourparlers semblent dans l’deadlock, Israël et le Hamas s’accusant mutuellement de les bloquer.

Un chef de la branche armée du Hamas tué dans un raid israélien dans le nord du Liban

Saïd Atallah, l’un des cooks des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, a été tué dans la nuit de vendredi à samedi dans un raid israélien mené contre le camp de réfugiés palestiniens de Beddawi, à Tripoli, dans le nord du Liban, ont rapporté samedi des médias affiliés au mouvement palestinien. Israël n’a pas immédiatement fait de commentaire sur cette opération.

Selon le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, il s’agit de la première frappe israélienne dans le nord du pays depuis le début de la reprise du conflit entre le Hezbollah et l’Etat hébreu, au lendemain de l’attaque du 7-Octobre.

De quels moyens le Hezbollah dispose-t-il pour faire face à l’offensive israélienne au Liban ?

« Nous sommes prêts à faire face à une incursion terrestre d’Israël. » Le Hezbollah peut-il vraiment tenir tête à la première puissance militaire régionale, comme l’a réaffirmé, lundi 30 septembre, Naïm Qassem, son secrétaire général adjoint, à la veille du début de cette piece au sol de l’armée israélienne au Liban, annoncée pour le moment comme étant « limitée » ?

S’il est souvent présenté comme l’une des premières puissances militaires non étatiques, le Hezbollah le doit en premier lieu à son vaste arsenal. Mais il peut aussi compter sur des effectifs dignes d’une armée régulière et dotés de quatre décennies d’expérience, d’une organisation méticuleuse et d’une parfaite connaissance d’un terrain largement aménagé dans l’optique d’une nouvelle confrontation, après la « victoire divine » qu’il considère avoir obtenue en 2006. Dans cet article, Jean-Philippe Lefief fait le point sur les capacités militaires du mouvement chiite pro-iranien.

Le point sur la guerre au Proche-Orient, samedi 5 octobre à 6 heures

  • Le Hezbollah a affirmé, tôt samedi 5 octobre, combattre les troupes israéliennes à la frontière libanaise. « Les soldats de l’ennemi israélien ont tenté à nouveau d’avancer vers les environs de la municipalité du village d’Adaysseh » et « les affrontements se poursuivent », a déclaré le mouvement chiite pro-iranien, tôt samedi, dans un communiqué.
  • L’armée israélienne a de nouveau bombardé le Liban dans la nuit de jeudi à vendredi. Des frappes ont notamment touché la banlieue sud de Beyrouth. On ignore à ce stade le nombre de victimes.
  • Deux cent cinquante combattants du Hezbollah, dont 21 commandants, ont été tués depuis le début des opérations terrestres dans le sud du Liban, a fait savoir l’armée israélienne, qui dit avoir visé plus de 2 000 « cibles militaires ».
  • Parmi eux resolve Mohammad Rachid Skafi, responsable des companies de communique du mouvement, tué jeudi dans le secteur de Beyrouth, a-t-elle précisé. Proche des dirigeants du Parti de Dieu, il était à la tête du système de liaison depuis 2000, précise-t-elle.
  • Un drone lancé d’Irak a fait deux morts et 24 blessés dans les rangs de l’armée israélienne sur le plateau du Golan, selon la radio militaire de l’Etat hébreu. La Résistance islamique en Irak, coalition de milices chiites pro-iraniennes, avait auparavant revendiqué des raids de drones en course du Golan et de Tibériade.
  • Quatre hôpitaux étaient hors carrier au Liban, vendredi soir, en raison des frappes israéliennes et de problèmes d’approvisionnement. Il s’agit de l’hôpital Salah Ghandour à Bint Jbeil, de l’hôpital privé Sainte-Thérèse, près de la banlieue sud, de l’hôpital de Meiss El-Jabal, situé dans le Sud, près de la frontière avec Israël, et de celui de Marjeyoun, également dans le Sud.
  • Environ 1,2 million de personnes sont déplacées au Liban en raison du conflit en cours entre Israël et le Hezbollah.
  • D’après le carrier libanais de gestion des catastrophes, plus de 2 000 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, dont plus d’un millier depuis le 23 septembre, date de l’intensification des bombardements israéliens.
  • Les bombardements de l’armée israélienne ont fait vingt-neuf morts, vendredi, dans la bande de Gaza, selon des sources médicales citées par l’agence Reuters.

Les Etats-Unis annoncent une aide humanitaire de 157 thousands and thousands de dollars pour le Liban

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a annoncé vendredi une aide de 157 thousands and thousands de dollars pour aider le Liban à faire face à la crise humanitaire causée par le conflit entre Israël et le Hezbollah.

« Nous nous engageons à soutenir les personnes dans le besoin et à fournir une aide essentielle aux civils déplacés, aux réfugiés et aux communautés qui les accueillent », a écrit le chef de la diplomatie américaine dans un message publié sur X.

Au Liban, environ 1,2 million de personnes déplacées par la guerre

Le gouvernement libanais estime à environ 1,2 million le nombre de déplacés depuis la reprise du conflit entre Israël et le Hezbollah, au lendemain de l’attaque du 7-Octobre contre Israël.

D’après le carrier libanais de gestion des catastrophes, plus de deux mille personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, dont plus d’un millier depuis le 23 septembre, date de l’intensification des bombardements israéliens.

Le Hezbollah affirme que des combats sont en cours avec l’armée israélienne à la frontière libanaise

Le mouvement armé Hezbollah a fait savoir, tôt samedi, qu’il était engagé dans des affrontements avec les troupes israéliennes à la frontière libanaise, après avoir assuré auparavant avoir contraint les soldats israéliens à « battre en retraite » dans cette zone.

« Les soldats de l’ennemi israélien ont tenté à nouveau d’avancer vers les environs de la municipalité du village d’Adaysseh » et « les affrontements se poursuivent », a déclaré le groupe dans un communiqué.

Deux explosions entendues dans la banlieue sud de Beyrouth

Tôt ce samedi, des correspondants de l’Agence France-Presse ont entendu deux explosions et vu de la fumée s’élever au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth, après que le porte-parole de l’armée israélienne a appelé les habitants de certaines zones à évacuer les lieux.

Le quartier de la Dahiyé a notamment été touché par des bombardements.

De la fumée s’élève après une frappe israélienne à Dahiyé, dans la banlieue sud de Beyrouth, tôt samedi 5 octobre 2024.

Des habitants de Bourj Al-Barajneh et d’Haret Hreik appelés à évacuer immédiatement par l’armée israélienne

L’armée israélienne a émis un nouveau message d’avertissement à l’attention d’habitants de la banlieue sud. Cette fois, le message d’évacuation posté sur X, par Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, appelle des habitants de Bourj Al-Barajneh et d’Haret Hreik, au sud de Beyrouth, à évacuer immédiatement.

Une fois de plus, le message est accompagné de cartes montrant les immeubles susceptibles d’être touché vehicle abritant, selon les forces israéliennes, des installations du Hezbollah.

Donald Trump incite Israël à frapper les installations nucléaires iraniennes

Lors d’un assembly en Caroline du Nord vendredi, Donald Trump a affirmé qu’Israël devrait « frapper » les installations nucléaires iraniennes.

Le candidat républicain à la Maison Blanche a évoqué une question posée au président Joe Biden en milieu de semaine sur la possibilité qu’Israël vise de telles installations. « Ils lui ont posé cette question, la réponse aurait dû être “frappez d’abord le nucléaire et occupez-vous du reste plus tard” », a lancé Donald Trump. « Mais nous verrons bien quels sont leurs plans », a ajouté l’ancien président républicain.

Mercredi, Joe Biden s’était au contraire déclaré opposé à des frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes, en riposte au tir de près de deux cents missiles iraniens vers Israël. « La réponse est non », a dit le président américain à des journalistes qui lui demandaient s’il soutiendrait une telle action de la piece d’Israël.

« Nous sommes d’accord tous les sept sur le fait que les Israéliens ont le droit de riposter, mais qu’ils doivent répondre de manière proportionnée », a-t-il ajouté, en référence aux autres dirigeants du G7.

Donald Trump s’était jusqu’alors montré silencieux sur la récente escalade au Proche-Orient. Il a simplement publié un communiqué cinglant en début de semaine, tenant le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris pour responsables de l’explosion des tensions.

Quatre hôpitaux hors carrier au Liban après des frappes israéliennes

Au moins quatre hôpitaux au Liban, dont l’un près de la banlieue sud de Beyrouth, ont annoncé vendredi suspendre leur activité en raison des frappes israéliennes sur le pays.

Vendredi soir, l’agence nationale d’knowledge libanaise ANI a rapporté que le périmètre de l’hôpital Salah Ghandour à Bint Jbeil, dans le sud du pays, avait été « visé par des tirs d’artillerie israélienne ». Mohammed Sleiman, directeur de l’établissement géré par le Comité islamique de la santé, a déclaré à l’AFP que sept membres du personnel médical avaient été blessés lors d’une frappe « directe » sur l’hôpital, ajoutant que l’établissement avait été évacué.

Un peu plus tôt, c’est l’hôpital privé Sainte-Thérèse, près de la banlieue sud, qui a annoncé cesser ses companies en raison de bombardements à proximité. L’établissement, dirigé par des sœurs, a fait état d’« immenses dégâts » dans un communiqué rapporté par l’agence nationale d’knowledge libanaise ANI.

Deux hôpitaux publics du sud du Liban ont également suspendu leur activité, selon l’ANI. L’hôpital de Meiss El-Jabal, situé près de la frontière avec Israël, a « fermé tous ses companies », en raison des frappes israéliennes et de difficultés d’approvisionnement et d’accès. L’hôpital de Marjeyoun a été contraint d’évacuer et de fermer après un bombardement israélien, a déclaré son directeur à l’AFP.

Onze secouristes tués vendredi

Les frappes ont touché des secouristes d’un organisme affilié au Hezbollah devant l’entrée de l’hôpital, alors qu’ils étaient en educate de transporter des blessés, selon le directeur. « Une frappe israélienne a visé des ambulances devant l’entrée principale, entraînant la panique parmi le personnel », a affirmé le docteur Mouenes Kalakesh.

L’Organisation sanitaire islamique, affiliée au Hezbollah, a annoncé que onze de ses secouristes avaient été tués vendredi dans des bombardements israéliens dans la région, dont sept à l’hôpital de Marjeyoun.

« Le manque de personnel et les bombardements nous ont forcés à fermer l’hôpital », a ajouté le docteur Kalakesh, dont l’établissement était en carrier depuis le début de l’intensification des raids israéliens le 23 septembre. « Depuis quatre jours nous n’avions plus d’anesthésiste ni de spécialistes de laboratoire, vehicle beaucoup de gens ont fui », a-t-il poursuivi.

Pour justifier ces frappes, le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee a fait état sur X de « l’utilisation croissante de véhicules de secours par les membres du Hezbollah pour transporter des agents et du matériel pour les combats ». « Le Hezbollah utilise les ambulances de l’Organisation sanitaire islamique à des fins terroristes », a-t-il assuré.

Jeudi, le ministre de la santé libanais, Firas Abiad, avait annoncé que plus de quarante secouristes et pompiers avaient été tués dans des frappes israéliennes en trois jours. Il avait précisé que, depuis le début du conflit entre Israël et le Hezbollah, en octobre, 97 secouristes avaient été tués.

Vendredi, le premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour « permettre aux secouristes d’atteindre les web sites bombardés pour évacuer » les blessés.

  • Le point sur la guerre au Proche-Orient, samedi 5 octobre à 6 heures

Le contexte

Stay animé par Pierre Bouvier

Characterize de couverture : La banlieue sud de Beyrouth, le 5 octobre 2024. ANWAR AMRO / AFP

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