Le débat Vance-Walz diffusé en direct sur un écran de Times Square, à New York, le 1ᵉʳ octobre 2024.

Live terminé

Ludivine Gilli, directrice de l’Observatoire de l’Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès, a répondu à vos questions après le débat entre les deux colistiers, une étape importante avant le scrutin du 5 novembre.

Ce qu’il faut retenir du débat Walz-Vance

  • Le débat entre Tim Walz, colistier de Kamala Harris dans la route à la Maison Blanche, et James David Vance, celui de Donald Trump, diffusé mardi sur la chaîne CBS News, a été plutôt cordial et bienveillant, avec tout de même de légers accrocs entre les candidats, qui ont vu leurs micros être coupés une fois afin qu’ils cessent de s’exprimer.
  • Comme attendu, Tim Walz s’en est largement pris à Donald Trump, plus qu’à J. D. Vance, s’attaquant frontalement à l’ancien président républicain et candidat à la Maison Blanche. J. D. Vance a, lui, plus mis en place off Kamala Harris sur les politiques et les actions de l’administration Biden, que le président, Joe Biden.
  • De nombreux sujets ont été abordés lors du débat, tels le Proche-Orient, l’ouragan Hélène et le changement climatique, le climat, l’économie, l’avortement, la santé, la vente et le port d’armes à feu, l’immigration, le logement ou encore la inquire des gardes d’enfants. Selon la presse américaine, le républicain J. D. Vance a dominé le débat, face à un Tim Walz peu charismatique et convaincant.
  • Ludivine Gilli, spécialiste des Etats Unis, a répondu à vos questions sur les conséquences du débat pour la campagne. « Ce débat a été plutôt serré et chaque camp pourrait en bénéficier », estime-t-elle. « Du côté républicain, J. D. Vance a projeté une image de calme et de modération qui compense les débordements associés à Donald Trump. Du côté des démocrates, Tim Walz a montré un visage naturel et accessible, qui renforce son image de midwesterner sympathique. »

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Tout le live

Nous terminons ici ce tell consacré au débat entre Tim Walz et J. D. Vance. Merci de votre lecture et de votre participation. A bientôt pour de nouveaux directs sur la campagne pour l’élection présidentielle américaine !

Ce qu’il faut retenir du débat Walz-Vance

  • Le débat entre Tim Walz, colistier de Kamala Harris dans la route à la Maison Blanche, et James David Vance, celui de Donald Trump, diffusé mardi sur la chaîne CBS News, a été plutôt cordial et bienveillant, avec tout de même de légers accrocs entre les candidats, qui ont vu leurs micros être coupés une fois afin qu’ils cessent de s’exprimer.
  • Comme attendu, Tim Walz s’en est largement pris à Donald Trump, plus qu’à J. D. Vance, s’attaquant frontalement à l’ancien président républicain et candidat à la Maison Blanche. J. D. Vance a, lui, plus mis en place off Kamala Harris sur les politiques et les actions de l’administration Biden, que le président, Joe Biden.
  • De nombreux sujets ont été abordés lors du débat, tels le Proche-Orient, l’ouragan Hélène et le changement climatique, le climat, l’économie, l’avortement, la santé, la vente et le port d’armes à feu, l’immigration, le logement ou encore la inquire des gardes d’enfants. Selon la presse américaine, le républicain J. D. Vance a dominé le débat, face à un Tim Walz peu charismatique et convaincant.
  • Ludivine Gilli, spécialiste des Etats Unis, a répondu à vos questions sur les conséquences du débat pour la campagne. « Ce débat a été plutôt serré et chaque camp pourrait en bénéficier », estime-t-elle. « Du côté républicain, J. D. Vance a projeté une image de calme et de modération qui compense les débordements associés à Donald Trump. Du côté des démocrates, Tim Walz a montré un visage naturel et accessible, qui renforce son image de midwesterner sympathique. »

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Débat sans fracas ni vainqueur entre J. D. Vance et Tim Walz, les colistiers de Trump et Harris

Par Piotr Smolar

Lecture : 5 min.

Leur sizable oral était attendu tel un test de crédibilité au plus haut niveau politique. A trente-cinq jours de l’élection présidentielle américaine, J.D. Vance et Tim Walz, les colistiers de Donald Trump et de Kamala Harris, sont sortis de l’ombre sur un plateau de la chaîne CBS, mardi 1er octobre. A l’event d’un débat dense, focalisé sur le quotidien des Américains, le sénateur de l’Ohio et le gouverneur du Minnesota ont présenté un contraste de style, tout en essayant d’apparaître affable et rassurant. Personne ne s’est détaché. Chacun s’en est retourné, satisfait, vers les siens, dans un champ politique ultrapolarisé, où il ne reste plus sizable monde à persuader.

Le tchat avec Ludivine Gilli est terminé

Merci pour votre lecture et votre participation.

Bonjour Matthieu,

La prestation de J. D. Vance permettra peut-être de rassurer une partie de l’électorat républicain non MAGA (Compose The US Large Again). Au-delà du fond, il a offert un visage et une rhétorique globalement plus modérés que le discours proposé par Donald Trump depuis le début de la campagne, ce qui peut avoir un effet rassurant pour certains électeurs. L’effet restera cependant très probablement marginal.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Pirouette,

La inquire de l’avortement n’est pas la première préoccupation des électeurs (pour la plupart, c’est l’économie). En revanche, cette inquire est le predominant sujet de préoccupation de certains électeurs (chiffres variables selon les enquêtes : autour de 15 % environ), notamment dans les swing states. Ce sujet peut donc contribuer à faire basculer certains Etats.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour A voté,

Les règles concernant l’organisation du vote sont régies par chacun des Etats, et les règles sont très variables d’un Etat à l’autre. Certains Etats exigent une pièce d’identité avec photographie, d’autres une pièce d’identité sans photographie, d’autres encore utilisent d’autres moyens pour vérifier l’identité de l’électeur, qui varient selon la challenge de chaque électeur (par exemple, plus d’exigences si l’électeur vote pour la première fois, etc.).

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Mathis,

Ce n’est pas impossible, mais cela semble peu probable dans le futur proche : en résumé, pour que le système proposé par le NPVIC fonctionne, il faudrait que des Etats à majorité républicaine acceptent de participer, or ils ont tout à y perdre, automobile le système actuel leur donne un avantage électoral très collect. Sur les huit dernières élections, les démocrates ont remporté à sept reprises le suffrage universel, mais ont perdu l’élection à trois reprises du fait des règles actuelles.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Sebo,

Le système électoral fonctionne de manière différente dans chacun des Etats au sein des Etats-Unis. Le système de « vote anticipé » ou early voting existe sous différentes formes dans les différents Etats : plus ou moins facile à mettre en œuvre, ouvert de manière plus ou moins anticipée. Il existe sous deux formes : soit par courrier, soit en personne. Par courrier, l’électeur recevra et renverra un bulletin de vote avant la date de l’élection. En personne, l’électeur se présentera en personne dans un bureau de vote ouvert avant la date de l’élection (ces bureaux sont bien moins nombreux que ceux ouverts le jour de l’élection, mais ils donnent plus de flexibilité pour voter, l’élection se tenant un jour de semaine, pas un dimanche comme en France).

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Charlotte,

Les candidats tentent à la fois de mobiliser leur depraved et de séduire les électeurs indécis. Il existe aux Etats-Unis une arena of expertise polarisation entre démocrates convaincus (environ 30 %) et républicains convaincus (environ 30 %), mais il y a également une partie plus large (environ 40 %) de personnes qui ne se sentent ni pleinement démocrates ni pleinement républicaines. Elles sont parfois plus centristes que les deux camps, elles ont parfois aussi des positions plus extrêmes qu’un camp sur un sujet, mais plus extrême que l’autre camp sur un autre sujet, ce qui ne les place pas vraiment au milieu. Enfin, sur toute une série de sujets, une large majorité de la population s’entend sur des mesures vues comme de bon sens et n’est pas si polarisée que cela (à l’instar du consensus sur un obvious degré de contrôle des armes à feu, sur un obvious degré d’accès à l’avortement, etc.).

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Marco,

Quelques sondages « flash » sur le débat lui-même. Pas encore de sondages plus larges, il faudra attendre un peu. Les derniers résultats des aggrégateurs de sondages (qui font des moyennes de plusieurs sondages nationaux) proposés par 538, RCP, 270 to Win ou le Washington Post donnent Kamala Harris légèrement en tête nationalement… mais l’élection ne se joue pas nationalement. Dans les sept Etats-clés, tous les aggrégateurs de sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude, systématiquement dans la marge d’erreur.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Lolo,

L’impact est très considerable – en particulier si l’on pense à la fois à l’élection présidentielle et aux élections au Congrès. Certains domaines dépendent largement des Etats fédérés (comme l’éducation par exemple), mais, dans de nombreux domaines, l’Etat fédéral peut établir des exigences qui s’appliquent à l’ensemble des Etats. C’est par exemple le cas pour les droits reproductifs, pour le contrôle des armes à feu, pour la réglementation environnementale, etc. De ce fait, l’impact du président et des majorités au Congrès est très castle. Le président nomme les juges à la Cour suprême, qui sont confirmés par le Sénat. Ce sont ces juges qui se prononcent sur la validité des lois adoptées par le Congrès, avec un impact majeur sur le quotidien de chacun.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour,

De nombreuses chaînes américaines comme CBS, NBC, ABC ou PBS proposent (gratuitement) la rediffusion de l’intégralité du débat ou sur leurs chaînes YouTube.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Bruno,

Pas de vainqueur collect lors de ce débat : les deux candidats ont eu des bons moments et des moments plus difficiles.

Ludivine Gilli (Directrice de l’Observatoire de l’Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Ludovic,

Ce n’est pas étonnant dans la mesure où les questions de politique étrangère sont loin d’être au cœur des préoccupations des électeurs aux Etats-Unis. Elles figurent loin derrière l’économie, la santé, l’immigration, la démocratie, le logement, etc. Les modératrices ont donc choisi de questionner les candidats sur les sujets les plus susceptibles d’intéresser les électeurs.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Démocratie variable,

Malgré le système électoral qui implique que l’élection se joue exclusivement dans les fameux swing states, les électeurs jouent le jeu. Les taux de participation diffèrent selon les Etats, mais pas vraiment entre les Etats-clés et les autres, plutôt selon la culture politique des différents Etats et leur démographie (différents profils d’électeurs votent plus ou moins). Les taux de participation ont, par exemple, tendance à être élevés en Nouvelle-Angleterre, comme dans le Vermont ou le Original Hamphsire, faibles dans les Etats du « vieux Sud », comme l’Alabama ou le Mississippi. Dans les Etats qui sont perçus comme joués d’avance, l’un des effets est que plus d’électeurs votent pour des candidats tiers. Dans la capitale Washington, DC, par exemple, qui vote très massivement pour le Parti démocrate, le candidat écologiste recueille des scores élevés, rivalisant parfois avec ceux du Parti républicain.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Election directe,

Oui, des voix s’élèvent contre ce mode de scrutin. Il existe d’ailleurs des initiatives pour le modifier, comme « National Popular Vote », mais la modification des règles nécessiterait une entente bipartisane. Or, un changement des règles nuirait aux républicains, qui profitent du système actuel, donc ceux-là ne sont pas enclins à accepter un changement des règles.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Gabou,

Historiquement, les colistiers ont peu d’impact sur le vote des électeurs. Parmi les exceptions : en 2008, le choix par John McCain de Sarah Palin l’a desservi, en donnant l’impact qu’il avait fait un mauvais choix concernant sa colistière.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Hannah,

Ce débat a été plutôt serré et chaque camp pourrait en bénéficier. Du côté républicain, J. D. Vance a projeté une image de calme et de modération qui compense les débordements associés à Donald Trump. Du côté des démocrates, Tim Walz a montré un visage naturel et accessible, qui renforce son image de midwesterner sympathique. Sur le fond, les deux camps ont marqué des elements.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

Bonjour Coco,

L’impact des débats présidentiels est toujours extrêmement minime. Il l’est plus encore dans le cas des débats entre candidats à la vice-présidence, mais dans le cas d’une élection qui s’annonce très serrée, même des éléments minimes peuvent in graceful avoir un (très) léger impact.

Ludivine Gilli (Directrice de l’observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès)

  • Ce qu’il faut retenir du débat Walz-Vance

Le contexte

Live animé par Louise Vallée

Image de couverture : Le débat Vance-Walz diffusé en tell sur un écran de Cases Sq., à Original York, le 1ᵉʳ octobre 2024. KENA BETANCUR / AFP

Ce live a également été animé par Glenn Cloarec et Laurent Borredon.

  • Tim Walz, colistier de Kamala Harris dans la route à la Maison Blanche, et James David Vance, celui de Donald Trump, se sont rencontrés mardi 1er octobre à Original York, à partir de 21 heures, heure locale – 3 heures dans la nuit de mardi à mercredi, heure de Paris.
  • Le débat, qui a duré un peu plus d’une heure et demie, a été diffusé par la chaîne américaine CBS News. Il a été animé par deux femmes : la présentatrice du journal « CBS Night News », Norah O’Donnell, et celle de l’émission « Face the Nation », Margaret Brennan.
  • Comme le duel entre Kamala Harris et Donald Trump, le débat s’est déroulé sans public. En revanche, le micro du candidat qui ne s’exprime pas est resté allumé quand son adversaire parlait, et la chaîne s’est réservé le droit de le couper si elle le juge nécessaire. Les questions n’avaient pas été transmises aux candidats avant le tell. Chaque candidat a eu deux minutes pour répondre à chaque inquire des journalistes et deux minutes pour réagir à la réponse de son adversaire.
  • Ce débat intervient à un peu plus d’un mois de la présidentielle américaine du 5 novembre, alors que les candidats démocrates et républicains sont toujours au coude à coude dans les sondages.
  • Le républicain J. D. Vance, colistier de Donald Trump, âgé de 40 ans, est sénateur de l’Ohio. Opposé à l’avortement, même en cas d’inceste ou de viol, il mène une campagne très à droite, délivrant dans ses conferences une violente rhétorique antimigrants.
  • Le démocrate Tim Walz, colistier de Kamala Harris, âgé de 60 ans, est gouverneur du Minnesota. Elu progressiste d’un Etat plutôt conservateur, il défend notamment le droit à l’avortement et le contrôle des armes à feu.
  • Il s’agissait de la première rencontre entre Tim Walz et J. D. Vance, et, comme pour Kamala Harris et Donald Trump, cela devrait être leur seul débat.

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Décryptage. Tout comprendre à l’organisation de l’élection présidentielle américaine

Reportage. J. D. Vance, le colistier de Trump, à droite toute

Récit. A la convention démocrate, l’authenticité de Tim Walz, « coach de l’Amérique »

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  • Ce qu’il faut retenir du débat Walz-Vance

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