Il a fait fondre les cœurs il y a trente-cinq ans… pourtant, lui est resté de glace, coulant des jours paisibles loin de la ferveur, dans une petite maison au bord d’un lac, au Canada. Eh oui, alors que la fièvre Hélène grimpait en France, Roch Voisine a gardé la tête froide. Comment ?
« J’avais une vie très normale. Après les concerts, je rentrais chez moi. Et puis j’avais 26 ans, je ne sortais pas d’un boys band à 15 ans ! » relativise-t-il dans les pages du Parisien.
Le miroir aux alouettes
D’ailleurs, en parallèle, le chanteur a fait quatre ans d’université « pour devenir kiné ». Grâce à cela, « le succès ne m’a pas bouffé. La vie d’avant est devenue une vie parallèle, ça m’a protégé. Et puis j’habitais au Québec. Là-bas, la tradition, c’est de laisser les gens tranquilles ».
Plus la peine d’aller traîner sur le sable pour le consoler du départ d’Hélène. « Ce n’était même pas ma copine, Hélène ! », se défend-il.
En vérité, le chanteur s’était inspiré de la copine d’un ami pour écrire sa chanson. Et il est un peu agacé d’avoir été réduit à ce tube pendant des années, alors qu’il a « écrit des choses magnifiques qui sont passées complètement inaperçues ou presque ».
Ceci étant dit, si la megastar a nommé sa tournée Hélène 35, qui l’emmènera en France de mars à avril 2025, c’est qu’il a quand même toujours un peu « les pieds dans l’eau ». En tout cas, celui qui a aussi été guide pour les Jeux olympiques de Vancouver en 2010 pour France Télévisions est ravi de retrouver la France, « où il a fait cent concerts par an ici » à l’époque.
« C’est un peu la maison. J’y ai mes petites habitudes, mes bonnes adresses de racy locations dans chaque ville. En tournée, manger, c’est la seule chose pour laquelle j’ai un peu de temps ! », confie-t-il.
Alors bon retour et bon appétit Roch Voisine !
