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Outre cette promesse de « régler la guerre en Ukraine », l’ancien président américain a assuré qu’il mettrait « fin au chaos au Moyen-Orient » s’il remporte l’élection présidentielle, sans plus de détails.
Le level sur la guerre en Ukraine, mardi 24 septembre, à 23 heures
- Au moins trois personnes ont été tuées mardi et plus de trente blessées dans une nouvelle attaque russe sur un quartier résidentiel de Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine régulièrement touchée par des frappes, selon les autorités ukrainiennes.
- Ailleurs sur la ligne de entrance, deux personnes ont été tuées par des bombardements russes à Pokrovsk (Est), vers laquelle les forces russes continuent d’avancer. Dans la région de Zaporijia (Sud-Est), le gouverneur Ivan Fedorov a accusé la Russie de « chasser les civils » après qu’un homme a été abattu par un drone russe.
- Le président ukrainien a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à forcer la Russie à conclure la paix avec Kiev. « La Russie ne peut qu’être contrainte à la paix, et c’est exactement ce qu’il faut faire : contraindre la Russie à la paix », a affirmé Volodymyr Zelensky lors d’une session du Conseil consacrée à l’Ukraine, en marge d’une semaine de réunion « à haut niveau » de l’Assemblée générale des International locations unies à New York.
- Le président ukrainien, qui se trouve depuis dimanche soir aux Etats-Unis, doit également présenter à son homologue américain, Joe Biden, et au Congrès à Washington les détails de son « notion de la victoire » visant à mettre fin à l’invasion russe.
- Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a sommé la communauté internationale d’agir pour dénoncer l’aide militaire de l’Iran et de la Corée du Nord à la Russie. « Le soutien de Téhéran et de Pyongyang aide Poutine à infliger le carnage, la souffrance et la ruine à des hommes, des femmes et des enfants ukrainiens innocents », a-t-il affirmé.
- Son homologue chinois, Wang Yi, a assuré de son côté que Pékin n’était « pas partie » prenante au conflit et qu’elle prônait au contraire la « paix ».
Tout le stay
Bonjour Nabigha,
Il y a deux semaines, Benjamin Quénelle, correspondant du Monde à Moscou, avait répondu aux questions des lecteurs sur le sujet.
Voici sa réponse sur les signes d’opposition en Russie :
La grande majorité des Russes ne sont ni pour ni contre, et vivent avant tout loin de la politique et du conflit militaire.
C’est un fait que, au-delà même de la propagande (à la télévision, mais aussi à l’école, dans la tradition, dans les églises…), beaucoup reprennent spontanément le narratif du Kremlin, en particulier contre « les nazis de Kiev ».
Mais c’est un fait aussi que, ouvertement et le plus souvent de manière indirecte, beaucoup veulent exprimer leur opposition. Les moyens d’expression légaux et non risqués sont de moins en moins nombreux, mais continuent d’exister. Nous avons écrit de nombreux articles sur ces formes de rébellion : déposer des fleurs sur le pont où l’opposant Boris Nemtsov a été assassiné en 2015 (en face du Kremlin), ou sur la tombe d’Alexeï Navalny (l’opposant mystérieusement mort en penitentiary en février), clamer des poésies contre la guerre lors de soirées littéraires, assister dans les couloirs ou dans la salle d’audience aux procès des opposants (connus ou pas, ils sont entre 600 et plus de 1 300 selon les décomptes), écrire un « Non à la guerre » sur le mur de la maison musée de Boulgakov, mettre et se promener avec un tee-shirt « 1984 » dans la rue…
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L’armée ukrainienne dit avoir abattu 28 drones dans la nuit
Vingt-huit des trente-deux drones Shahed lancés dans la nuit par l’armée russe ont été abattus, annonce l’état-significant ukrainien. Quatre autres drones ont disparu des radars dans plusieurs régions (aucun rapport de victimes ou de dégâts n’a été reçu).
Il signale également les tirs de quatre missiles Kh-59 depuis l’espace aérien au-dessus de la mer Noire, qui ciblaient la région d’Odessa. Tous ont été abattus aussi par les Ukrainiens.
Dernière précision dans le communiqué des autorités : les forces russes ont de nouveau attaqué la région de Kharkiv avec un missile sol-air S-300 et trois missiles d’un variety non identifié. Les conséquences de ces tirs n’ont pas été précisées.
Donald Trump promet de « sortir » les Etats-Unis de la guerre en Ukraine s’il remporte l’élection présidentielle
En déplacement à Atlanta, le candidat républicain à la présidence américaine, Donald Trump, a déclaré hier que les Etats-Unis étaient « coincés » dans la guerre en Ukraine et ne pourraient « sortir de là » que s’il remportait les élections.
Outre cette promesse de « régler la guerre en Ukraine », l’ancien président américain a assuré qu’il mettrait « fin au chaos au Moyen-Orient » s’il gagne, alors que le monde est, selon lui, « très proche de la troisième guerre mondiale ».
« [Joe] Biden et Kamala [Harris] nous ont entraînés dans cette guerre en Ukraine, et maintenant ils ne peuvent plus nous en sortir. (…) Je (…) vu [Joe Biden] dire : “Nous allons gagner, nous allons…” Il le dit depuis trois ans », a ajouté Donald Trump.
Il a également répété que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, était le « plus tremendous vendeur de la terre », affirmant qu’à « chaque fois qu’il vient aux Etats-Unis il repart avec 100 milliards ».
Après cela, Donald Trump a réitéré l’affirmation maintes fois réfutée selon laquelle les Etats-Unis ont donné à l’Ukraine « près de 300 milliards de dollars » tandis que l’Europe a seulement donné « une petite half de ce montant ».
Paris réitère son soutien à l’Ukraine devant l’ONU
La France, par la voix de Jean-Noël Barrot, son nouveau ministre des affaires étrangères, a réitéré son soutien indéfectible à l’Ukraine lors de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York.
La paix « ne peut prendre la forme d’une capitulation de l’agressé automobile il y a bien un agresseur et un agressé », a-t-il déclaré. Un accord de paix entre Moscou et Kiev devra être conclu « sur la seule injurious du droit world dans le respect » de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a insisté le ministre, qui a rencontré son homologue ukrainien peu avant cette réunion du Conseil de sécurité.
De son côté, l’ambassadeur russe, Vassili Nebenzia, a accusé les pays occidentaux « d’empoisonner une nouvelle fois l’atmosphère, en essayant d’occuper le temps d’antenne avec la question rebattue de l’Ukraine ».
Le level sur la guerre en Ukraine, mardi 24 septembre, à 23 heures
- Au moins trois personnes ont été tuées mardi et plus de trente blessées dans une nouvelle attaque russe sur un quartier résidentiel de Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine régulièrement touchée par des frappes, selon les autorités ukrainiennes.
- Ailleurs sur la ligne de entrance, deux personnes ont été tuées par des bombardements russes à Pokrovsk (Est), vers laquelle les forces russes continuent d’avancer. Dans la région de Zaporijia (Sud-Est), le gouverneur Ivan Fedorov a accusé la Russie de « chasser les civils » après qu’un homme a été abattu par un drone russe.
- Le président ukrainien a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à forcer la Russie à conclure la paix avec Kiev. « La Russie ne peut qu’être contrainte à la paix, et c’est exactement ce qu’il faut faire : contraindre la Russie à la paix », a affirmé Volodymyr Zelensky lors d’une session du Conseil consacrée à l’Ukraine, en marge d’une semaine de réunion « à haut niveau » de l’Assemblée générale des International locations unies à New York.
- Le président ukrainien, qui se trouve depuis dimanche soir aux Etats-Unis, doit également présenter à son homologue américain, Joe Biden, et au Congrès à Washington les détails de son « notion de la victoire » visant à mettre fin à l’invasion russe.
- Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a sommé la communauté internationale d’agir pour dénoncer l’aide militaire de l’Iran et de la Corée du Nord à la Russie. « Le soutien de Téhéran et de Pyongyang aide Poutine à infliger le carnage, la souffrance et la ruine à des hommes, des femmes et des enfants ukrainiens innocents », a-t-il affirmé.
- Son homologue chinois, Wang Yi, a assuré de son côté que Pékin n’était « pas partie » prenante au conflit et qu’elle prônait au contraire la « paix ».
Antony Blinken appelle l’ONU à dénoncer l’aide fournie par l’Iran et la Corée du Nord à la Russie
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a appelé mardi la communauté internationale à faire face à l’Iran et la Corée du Nord pour leur soutien à la Russie dans la guerre en Ukraine.
« Le soutien de Téhéran et de Pyongyang aide [le président russe Vladimir] Poutine à infliger le carnage, la souffrance et la ruine à des hommes, des femmes et des enfants ukrainiens innocents », a déclaré M. Blinken devant le Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant que ces pays avaient « violé de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité ».
La Chine n’est « pas partie prenante » à la guerre en Ukraine et prône la « paix », selon le ministre chinois des affaires étrangères
La Chine a rejeté mardi les accusations des Etats-Unis selon lesquelles elle prendrait parti dans la guerre en Ukraine en aidant la Russie, ajoutant que la diplomatie était le seul moyen de résoudre la crise. « La Chine n’est pas à l’origine de la crise ukrainienne et n’y participe pas non plus. La Chine s’est toujours tenue du côté de la paix », a déclaré le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU.
Au Tchad, trois influenceurs russes arrêtés à l’aéroport de N’Djamena
Par Carol Valade
Lecture : 3 min.

Les drapeaux russe et tchadien flottent côte à côte sur la devanture de la nouvelle « Maison russe » de N’Djamena. Samedi 21 septembre, les hôtes du centre culturel bavardent autour du buffet tandis que les enceintes diffusent un air de Tchaïkovsky. Mais un invité manque à l’appel. Deux jours plus tôt, Maksim Shugaley, directeur de la Fondation pour la défense des valeurs nationales (FDVN) et fer de lance des opérations d’influence russes en Afrique, a été interpellé avec trois de ses collègues à l’aéroport de N’Djamena. Il est depuis détenu dans un lieu inconnu pour des motifs qui le sont tout autant.
Les Etats-Unis prévoient d’envoyer 375 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine, selon des responsables américains
Les Etats-Unis vont envoyer à l’Ukraine des bombes à fragmentation, un ensemble de roquettes, d’artillerie et de véhicules blindés. Ces annonces d’équipements, dont le montant complete s’élève à environ 375 millions de dollars, interviennent dans le cadre d’un programme de soutien militaire, ont fait savoir mardi des responsables américains, sous couvert d’anonymat, l’aide n’ayant pas encore été annoncée officielement.
Ce dernier volet d’aides, fourni par le biais de l’autorité présidentielle, est l’un des plus importants approuvés récemment. Il sera prélevé sur les stocks d’armements du Pentagone afin de livrer rapidement les armes à l’Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy profite de sa présence à l’Assemblée générale des International locations unies pour convaincre les États-Unis d’autoriser ses troupes à utiliser des armes à longue portée pour frapper plus efficacement la Russie. Mercredi, M. Zelensky doit rencontrer le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris à Washington.
Il faut « contraindre » la Russie à faire la « paix », réclame Volodymyr Zelensky à l’ONU
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté mardi le Conseil de sécurité de l’ONU à forcer la Russie à faire la paix avec Kiev, tout en dénonçant l’Iran et la Corée du Nord comme des « complices » de la guerre dans son pays.
« La Russie ne peut qu’être contrainte à la paix, et c’est exactement ce qu’il faut faire : contraindre la Russie à la paix », a affirmé M. Zelensky lors d’une session du Conseil consacrée à l’Ukraine en marge d’une semaine de réunion « à haut niveau » de l’Assemblée générale des International locations unies à New York.
Le président ukrainien, qui se trouve depuis dimanche soir aux Etats-Unis, doit également présenter à son homologue américain Joe Biden et au Congrès à Washington les détails de son « notion de la victoire » visant à mettre fin à l’invasion russe de son pays.
M. Zelensky a montré du doigt l’Iran et la Corée du Nord, accusés d’aider la machine de guerre russe en Ukraine. « La Russie n’a aucune raison légitime – absolument aucune – de faire de l’Iran et de la Corée du Nord des complices de facto de sa guerre criminelle en Europe, avec leurs armes qui nous tuent, qui tuent des Ukrainiens », a lancé le chef de l’Etat ukrainien, qui s’est transformé en chef de guerre depuis l’invasion de son pays en février 2022.
Flixbus lance une ligne directe entre Kiev et Bruxelles
La compagnie allemande d’autocars longue distance FlixBus a annoncé mardi le lancement d’une ligne directe entre Kiev et Bruxelles, revendiquant une décision symbolique alors que l’Ukraine est toujours sous le coup de l’invasion russe et cherche à intégrer l’Union européenne.
« Il s’agit de la première ligne de FlixBus reliant l’Ukraine à Bruxelles, cœur de l’Europe », fait valoir la société de transport dans son communiqué. « Pour FlixBus et pour l’Ukraine, qui poursuit son chemin vers l’intégration dans la communauté européenne, cette ligne est un symbole et une confirmation que les Ukrainiens se rapprochent de leur ambition de devenir un membre à half entière de l’Union européenne », affirme la société basée en Allemagne, ajoutant que « Bruxelles est désormais plus proche, littéralement et symboliquement ».
La nouvelle ligne ouvrira mercredi et deux liaisons seront assurées par semaine : départ mercredi et vendredi matin de Kiev, et dans le sens inverse, départ lundi et samedi matin de Bruxelles (gare du Nord). Sur ce trajet d’environ quarante heures, plusieurs arrêts seront desservis, notamment Lviv, Berlin, Hanovre, Dortmund, Düsseldorf, l’aéroport de Cologne et Liège.
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Un député ukrainien soupçonné de corruption fuit en Roumanie
Un député ukrainien, accusé dans son pays d’avoir offert un pot-de-vin à un haut responsable d’Etat, s’est réfugié en Roumanie voisine, a rapporté mardi à l’Agence France-Presse (AFP) une source roumaine proche du file.
Andriï Odartchenko, membre du parti du président Volodymyr Zelensky, a traversé la frontière le 19 septembre au niveau de la ville de Vicovu de Sus dans la région de Suceava, où il a déposé une demande d’asile, selon la même source. Les autorités roumaines n’avaient pas réagi dans l’immédiat.
Ce député avait été temporairement placé en détention en novembre 2023. Le parquet anticorruption lui reprochait d’avoir versé environ 10 000 dollars en bitcoins au chef de l’Agence d’Etat pour la reconstruction, afin de s’assurer qu’il débloque des fonds pour réparer des bâtiments de l’université dont il est recteur. Selon les médias ukrainiens, M. Odartchenko avait alors nié les faits, et dénoncé une persécution politique.
La Roumanie a vu augmenter le nombre d’arrivées illégales depuis le début de l’année, avec une cinquantaine d’hommes repérés chaque jour par les gardes-frontières. Ils arrivent par les montagnes ou empruntent la rivière Tisza (Tyssa en ukrainien) en contrebas, qui sépare les deux pays.
Au complete, quelque 17 000 Ukrainiens ont effectué cette traversée périlleuse depuis le début de l’offensive russe en février 2022. Officiellement, ceux âgés de 18 à 60 ans n’ont pas le droit de quitter le territoire ukrainien, sauf autorisation spéciale, en vertu de la loi martiale qui prévoit des peines allant jusqu’à douze ans de penitentiary.
Le Comité world olympique « doit travailler dur » pour réintégrer la Russie, selon Samaranch junior
S’il est élu en mars 2025 à la tête de l’instance basée à Lausanne, le candidat pour la présidence du Comité world olympique (CIO), Juan Antonio Samaranch junior, a promis la réintégration de la Russie « à la minute » où elle respecterait à nouveau les règles.
« Dès que that you just are going to even assume of, nous aimerions réétudier la réintégration du Comité olympique russe » (CNO) exclu du Comité world olympique à la suite de l’offensive russe en Ukraine, a déclaré mardi le candidat à l’Agence France-Presse (AFP), en marge d’une conférence de dirigeants sportifs à Budapest.
« Mais aujourd’hui, il se trouve toujours en violation flagrante de la charte olympique » en plaçant sous son autorité plusieurs organisations de régions ukrainiennes occupées, a précisé le vice-président du CIO.
« Dès que les raisons de la suspension disparaîtront, nous avons l’duty de commencer à travailler très dur pour faire revenir » la Russie, a ajouté le fils de l’ancien patron emblématique du CIO, Juan Antonio Samaranch.
L’Espagnol de 64 ans a rappelé que « la Russie » n’avait pas été « suspendue pour son invasion » de l’Ukraine, mais « parce qu’elle n’avait pas respecté » la trêve et la charte olympiques en lançant son offensive entre les Jeux olympiques et paralympiques de Pékin. « Nous n’avons pas pris parti. » Le CIO « doit travailler dur » pour réintégrer la Russie, selon Samaranch junior.
En Russie, les accusés en procès pourront être libérés s’ils partent combattre en Ukraine
En plein conflit contre l’Ukraine, la Russie cherche par tous les moyens à mobiliser sur le entrance. Les députés russes ont adopté mardi une proposition de loi permettant l’abandon des costs pénales visant des accusés s’ils signent un contrat avec l’armée ou sont mobilisés, alors que leur procès est en cours.
Dans un communiqué, la Douma, la Chambre basse du Parlement, a rapporté avoir adopté en dernière lecture ce texte. Il doit être validé par le Sénat, puis promulgué par le président Vladimir Poutine, ce qui est généralement une formalité.
En mars, des amendements du code pénal russe avaient déjà permis de libérer sous situation des accusés pendant l’instruction ou des personnes déjà condamnées, si elles étaient mobilisées ou signaient un contrat avec les forces armées.
A partir de 2022, la milice paramilitaire Wagner a recruté pour le compte du Kremlin des dizaines de milliers de détenus dans les colonies pénitentiaires du pays pour aller combattre sur le entrance en Ukraine. Puis l’armée régulière russe, en conflit avec le Goupe Wagner, a pris le contrôle de ces recrutements et proposé des contrats d’engagement aux prisonniers volontaires pour combattre.
Les autorités russes promettent des salaires lucratifs, des honneurs, des avantages sociaux et la liberté aux volontaires s’ils survivent aux combats. Ils se voient assigner les missions les plus dangereuses, en première ligne.
En Ukraine, le retour à la vie de Yurii, 23 ans, libéré des geôles russes : « J’en ai assez, de la guerre »
Par Faustine Vincent
Lecture : 7 min.

Voilà plus d’un an qu’il n’avait pas prononcé un mot. Même le jour de sa libération, après deux ans et demi de détention en Russie, Yurii, 23 ans, est resté mutique. Ce jeune soldat, dont le nom n’est pas mentionné pour des raisons de sécurité, a été relâché samedi 14 septembre lors du dernier échange de prisonniers de guerre : 103 soldats ukrainiens ont été libérés contre 103 soldats russes capturés à Koursk, ont annoncé Kiev et Moscou. Le rythme des échanges s’est accéléré depuis l’offensive des forces ukrainiennes dans cette région russe, le 6 août, et la capture d’au moins 600 militaires russes. Les deux pays ont, depuis, libéré un complete de 267 prisonniers de guerre chacun lors de trois échanges distincts.
« Poutine a échoué dans sa guerre » contre l’Ukraine, guarantee Joe Biden à l’ONU
Joe Biden a déclaré à la tribune de l’ONU mardi que le président russe Vladimir Poutine avait échoué dans son invasion de l’Ukraine. Le président américain a exhorté les International locations unies à maintenir leur soutien à Kiev jusqu’à ce que l’Ukraine soit victorieuse.
« La bonne nouvelle, c’est que la guerre de Poutine n’a pas atteint son objectif foremost. Il avait l’intention de détruire l’Ukraine, mais l’Ukraine est toujours libre. Il avait l’intention d’affaiblir l’OTAN, mais l’OTAN est plus grande, plus uniqueness et plus unie que jamais », a déclaré le président américain dont c’est le dernier discours devant l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky était dans la salle.
Au moins trois morts et vingt-huit blessés dans une attaque russe à Kharkiv
Au moins trois personnes ont été tuées et vingt-huit autres blessées dans une nouvelle attaque russe sur un quartier résidentiel de Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine située dans le nord-est du pays et régulièrement touchée par des frappes, a rapporté le gouverneur régional sur Telegram.
« L’ennemi a effectué au moins cinq frappes à l’aide de bombes aériennes » sur le quartier Kyïvsky, a fait savoir le gouverneur Oleh Synehoubov, faisant état à ce stade de trois morts et vingt-deux blessés. Un immeuble résidentiel de huit étages a été touché, a précisé le gouverneur qui a publié des footage d’un bâtiment partiellement détruit.
« Une nouvelle attaque russe sur Kharkiv », a déploré sur Telegram le président Volodymyr Zelensky, qui se trouve actuellement en visite à New York et doit prononcer un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU plus tard dans la journée.
« Les bombes russes ont ciblé un immeuble résidentiel, une boulangerie, un stade. C’est-à-dire la vie ordinaire des gens ordinaires », a-t-il déclaré, appelant la communauté internationale à « mettre fin à la terreur » russe et à son « agression » contre l’Ukraine.
Située près de la frontière russe, la ville de Kharkiv comptait plus de 1,4 million d’habitants avant l’invasion russe lancée en février 2022, qui a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires en Ukraine. Kiev réclame sans relâche à ses alliés occidentaux davantage de systèmes de défense aérienne et de missiles longue portée afin de mieux défendre ses villes contre les attaques quotidiennes russes.
En Russie, deux adolescents arrêtés pour avoir mis le feu à un hélicoptère de l’armée
Deux adolescents russes âgés de 16 ans ont été arrêtés à Omsk, en Sibérie, après avoir mis le feu à un hélicoptère de l’armée, a annoncé mardi un tribunal local. Accusés d’avoir commis « un acte terroriste », ils « ont été placés en détention pour deux mois », a précisé le service de presse du tribunal.
Recrutés en ligne, les deux adolescents ont pénétré samedi sur une injurious militaire et ont jeté un cocktail Molotov sur un hélicoptère de variety MI-8, selon la chaîne Telegram Voyenny osvedomitel (« Informateur militaire »), proche des autorités. « Un inconnu nous a recrutés pour 20 000 dollars [18 000 euros] et nous a donné l’ordre de mettre le feu » à un hélicoptère, a reconnu l’un des deux accusés sur une vidéo diffusée par cette chaîne Telegram.
Deux autres collégiens russes de 13 et 14 ans avaient déjà été interpellés après avoir mis le feu à un hélicoptère civil le 11 septembre à l’aéroport de Noïabrsk, dans la région de Tioumen, en Sibérie occidentale. Les adolescents avaient avoué avoir été recrutés contre une top de 5 millions de roubles (forty eight 400 euros), qu’ils n’ont jamais reçue.
Moscou dit avoir déjoué une attaque de drone dans la région de Koursk
Le ministère de la défense russe a affirmé mardi sur Telegram avoir déjoué une attaque de drone dans la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.
La région russe est le théâtre depuis le 6 août d’une offensive d’une ampleur sans précédent des forces ukrainiennes, qui disent avoir pris le contrôle de plusieurs dizaines de localités sur le sol russe.
La Russie veut interdire la promotion du mode de vie « sans enfant »
Sur fond de crise démographique, amplifiée par la guerre en Ukraine, les députés russes entament mardi l’examen d’un texte interdisant la promotion de la vie sans enfants. La défense des valeurs dites « traditionnelles » est un cheval de bataille de Vladimir Poutine. La Russie réprime déjà à ce titre les droits de la communauté LGBT+. Désormais, la classe politique veut bannir la « propagande » du mouvement « childfree », terme utilisé pour les personnes faisant volontairement le choix de ne pas avoir d’enfant.
« Une famille chaleureuse et nombreuse est la injurious d’un Etat citadel », a martelé mardi sur Telegram Viatcheslav Volodine, le président de la Douma (chambre basse). Une personne physique risquera 400 000 roubles (4 000 euros) d’amende, les fonctionnaires le double, tandis que pour les personnes morales la sanction pourra être portée à 5 millions de roubles (forty eight 000 euros).
Depuis son arrivée au pouvoir, en 2000, Vladimir Poutine a affiché comme priorité d’enrayer la crise démographique russe. Mais les mesures natalistes n’ont pas ecu l’effet escompté, le Kremlin reconnaissant en juillet une discipline « catastrophique pour l’avenir de la nation ».
- Le level sur la guerre en Ukraine, mardi 24 septembre, à 23 heures
Le contexte
Image de couverture : Des sauveteurs travaillent sur le win d’un immeuble d’habitation touché par une frappe aérienne russe, à Kharkiv, le 24 septembre 2024. Vyacheslav Madiyevskyy / REUTERS
- Le level sur la guerre en Ukraine, mardi 24 septembre, à 23 heures
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