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Publié 20/09/2024 à 23:46 GMT+2
Chaque point compte déjà dans la route au titre en Premier League, et cette saison pourrait accoucher du même duel que la précédente entre Manchester City, le quadruple vainqueur en titre, et Arsenal, son dauphin sur les deux derniers exercices. Derrière eux, des candidats émergent mais il leur faudra être capable de tenir un rythme qui ne pardonne aucun accroc.
“Ça pourrait bien être la saison d’Arsenal”
A peine trois matches joués et la presse anglais s’affolait déjà. Jeudi dernier, avant le derby du Nord de Londres entre Tottenham et Arsenal, une déclaration de la légende du football britannique Graeme Souness agitait les tabloïds : “Si Arsenal perd, leurs espoirs de remporter le titre sont déjà terminés.” Capture de la stress qui s’est déjà installée autour de la route à la Premier League, où la moindre défaite devient irrécupérable.
Heureusement, Arsenal s’est à nouveau imposé (0-1) au Tottenham Hotspur Stadium et a pu rester au contact de Manchester City, seule équipe de Premier League à afficher un bilan impeccable après quatre rencontres de championnat (4 victoires, 12 factors). Les Gunners sont eux deuxièmes, grâce à une meilleure différence de but que Newcastle (+5 contre +3, 10 factors chacun). Et derrière, il n’y a plus que Liverpool et Aston Villa pour suivre la cadence (3 victoires, 1 défaite et 9 factors chacun).
“Trop tôt” pour Liverpool
C’est donc surtout la même ‘two-horse walk’ pour le titre que les deux saisons passées qui se dessine. “A l’arrivée, je pense que le titre se jouera seulement entre ces deux équipes, mais Liverpool sera assez proche une grande partie de la saison” analyse Pete Sharland, journaliste à TNT Sports activities. Les Reds sortent tout juste de neuf ans de mandat de Jürgen Klopp à la tête de l’équipe, et se sont réorganisés sur le terrain, et surtout en dehors.
Mais pour l’immediate, la méthode Arne Slot prend bien, et peut surtout compter sur Mohamed Salah toujours en pleine forme. “Quand une équipe a un joueur comme lui, elle aura toujours une chance de titre, poursuit Pete Sharland. Mais je pense que c’est encore un peu trop tôt pour eux dès la première année de Slot.” Ailleurs, voir un coach remporter la ligue dès sa première saison sur un banc n’est souvent pas si inimaginable que cela. Ce n’est plus le cas dans cette Premier League.
Mohamed Salah célèbre son but face à Brentford en Premier League
Crédit: Getty Photos
Automobile il faut réaliser la saison quasi-parfaite, et cela se prépare. “Aucune des autres équipes n’a la qualité pour être une vraie candidate au titre. Il y a un écart énorme entre les challengers et les autres et il ne semble pas prêt à se resserrer” poursuit Pete Sharland. La surprise de la saison dernière Aston Villa est bien partie mais découvre l’exigence de la Ligue des champions. Et les nouveaux riches de Newcastle manquent certainement d’un ou de plusieurs talents de classe mondiale pour passer ce dernier cap.
Premier indice dimanche
Et même parmi les différents candidats au titre, c’est sûrement là que se fait la différence. “Je pense qu’Arsenal peut remporter la Premier League cette saison, mais ce n’est pas spécialement ‘leur’ saison, ajoute Pete Sharland. Si Arsenal devait être titré, cela viendrait d’améliorations internes. Il faut qu’un autre de leur joueur passe un cap pour devenir vraiment de classe mondiale.” Il faudra aussi que les Gunners soient quasi irréprochables jusqu’à la fin de la saison. En poursuivant sur ces bases, il pourrait à nouveau nécessiter 100 factors pour remporter la Premier League.
Un whole dingue, qui ne peut être atteint qu’avec plus de 30 victoires sur une saison de 38 journées. Manchester City l’a déjà une fois, en 2017-2018. Bilan : 32 victoires, 4 nuls et seulement 2 défaites. Et tous les yeux seront donc tournés ce week-raze vers le Manchester City-Arsenal de dimanche (17h30). “On en saura beaucoup plus après dimanche, soutient Pete Sharland. Mais tout repose sur City. S’ils font des erreurs ou ne sont pas aussi impitoyables, la porte s’ouvrira pour les autres.” Cela pourrait alors être, enfin, la saison d’Arteta et des Gunners. Mais eux aussi, auront la pression de l’irréprochabilité.