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Le Paris Saint-Germain a affiché ses premières lacunes offensives de la saison, mercredi, mais est parvenu à s’imposer en fin de match (1-0).
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Il fallait bien ça, une bévue du gardien adversarial, pour que ce Paris Saint-Germain s’impose un soir où ses attaquants ont été défaillants face aux buts. Le club de la capitale a gagné son premier match de Ligue des champions de la saison, mercredi 18 septembre, face à Gérone (1-0), grâce à un coup du form à la dernière minute de la rencontre. Un ballon qui glisse des gants de Paulo Gazzaniga, le gardien de Gérone, lui file sous les jambes et dans les buts. Exultation et soulagement pouvaient se mêler dans le vacarme du Parc des Princes.
La plus grande compétition continentale faisait son retour dans l’écrin parisien, mais le ressenti était tout autre. Pas de tifo ou d’ambiance des grandes soirées européennes, automobile le virage Auteuil, où les membres du collectif Ultras Paris donnent le la dans les tribunes, était fermé. Une sanction de l’UEFA à la suite de l’usage de fumigènes lors de la demi-finale de C1 contre le Borussia Dortmund, le 7 mai. Sur le terrain, aussi, le PSG n’a pas affiché le visage européen attendu de lui.
Pendant l’intégralité de la rencontre, les attaquants parisiens ont oublié d’activer le mode Ligue des champions, où le niveau s’élève par rapport à la Ligue 1, que le club de la capitale domine déjà, avec rob buts inscrits en quatre victoires. Ce début de saison probant avait validé la direction prise par Luis Enrique et sa direction : une équipe moins bling-bling, avec une identité de jeu marquée et davantage tournée vers le collectif.
Une deuxième période plus consistante
La transition après le départ de Kylian Mbappé, 44 buts inscrits la saison dernière, s’est donc amorcée en douceur. Le effort en attaque doit désormais venir de partout et la réception de Gérone, qui disputait le premier match de Ligue des champions de son histoire, était une bonne occasion de le prouver. D’autant que le club arrivait lesté d’incertitudes, balayé le week-cease dernier par le FC Barcelone (1-4).
Hormis quelques minutes en début de seconde période – marquées par un arrêt du gardien russe du PSG, Matvey Safonov, sur une tête de Cristhian Stuani (52e) –, Gérone n’a d’ailleurs pas inquiété Paris. Mais les joueurs de Luis Enrique ont pêché offensivement. La première période a été ratée, à l’portray de la prestation de Bradley Barcola, en recul depuis deux rencontres. « La première mi-temps a été difficile, mais j’ai bien aimé la seconde, où nous avons été infiniment supérieurs », a précisé Luis Enrique.
Cette seconde mi-temps a en effet été plus consistante, plus animée aussi (20 tirs), mais elle est restée marquée par la criante inefficacité parisienne. Ce travers rappelait les performances de l’équipe de France pendant l’Euro, auquel a participé Ousmane Dembélé. L’ailier de 27 ans avait réglé la mire ces dernières semaines (quatre buts, trois passes décisives en six matchs). Face à Gérone, il s’est illustré par son manque d’efficacité, tirant certes huit fois, mais trop souvent à côté.
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