Eric Coquerel, le président (LFI) de la commission des finances de l’Assemblée nationale, à Paris, le 9 septembre 2024.

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Cette annonce intervient alors que la gauche va devoir se positionner sur la proposition de loi du Rassemblement nationwide, qui visera, elle aussi, à abroger la réforme des retraites, et qui sera examiné à l’occasion de la niche parlementaire du groupe d’extrême droite.

A l’Assemblée, les « insoumis » présenteront leur propre loi d’abrogation de la réforme des retraites, annonce Eric Coquerel

Invité de BFM-TV dimanche, le président (LFI) de la commission des funds a annoncé que son groupe présenterait sa propre proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites dans sa niche parlementaire prévue en novembre – au cours de cette journée, un groupe parlementaire a la major sur l’ordre du jour.

Cette annonce intervient alors que la gauche va devoir se positionner, le 31 octobre, sur la proposition de loi du Rassemblement nationwide, qui visera aussi à abroger la réforme des retraites, et qui sera examiné à l’occasion de la niche parlementaire du groupe d’extrême droite. « C’est un problème de donner une victoire sociale à un mouvement qui propose une politique économique qui n’est pas très différente finalement de celle de M. Macron et de lui donner cette warning-là », a estimé M. Coquerel.

L’élu « insoumis » a dénoncé un « leurre de la half du RN », qui déposerait cette abrogation dans le cadre de sa niche à l’Assemblée, mais sans « aucune assurance qu’elle soit ensuite discutée au Sénat », où le parti d’extrême droite ne dispose pas de groupe, et le président (LR), Gérard Larcher, a d’ores et déjà « dit que ça ne serait pas le cas ». Si l’abrogation soutenue par LFI se heurtait, elle aussi, au Sénat, les « insoumis », qui ne disposent pas non plus de groupe au Sénat, l’inclurait alors dans « des amendements de loi de funds de la Sécurité sociale (PLFSS), parce que, ça, le Sénat est obligé de les examiner et qu’à la fin ça revient à l’Assemblée », a défendu M. Coquerel.

François Hollande pourfend une « dérive sectaire, brutale, communautariste » chez les « insoumis »

Alors que la shatter semble actée entre La France insoumise et François Ruffin, sur fond de désaccord stratégique et politique, l’ancien président de la République s’est félicité de cette « clarification », bien qu’un « peu tardive ».

« François Ruffin dit, de l’intérieur de LFI, ce que nous disons depuis longtemps de l’extérieur », a-t-il estimé, évoquant chez les « insoumis » « une dérive sectaire, brutale, communautariste et surtout une stratégie minoritaire de la half de La France insoumise et de Jean-Luc Mélenchon ».

Pour le député socialiste de Corrèze, cette dissension affichée entre les « insoumis » et François Ruffin, qui appartenait au groupe LFI à l’Assemblée lors de la dernière législature, démontre qu’« à gauche, la radicalité a montré ses limites ».

« Cela fait deux fois que Jean-Luc Mélenchon [troisfois20122017 et2022[troisfois20122017 et2022]est candidat à la présidence de la République et ne parvient pas au deuxième tour », a-t-il tenu à rappeler. Pour M. Hollande, ce constat doit entraîner le fait que le Parti socialiste devrait « revendiquer la tête de la gauche, le leadership intellectuel » appelant à ne « pas chercher l’union pour l’union sur des positions qui ne sont pas les nôtres ». « Quand on voit ce qui se passe au sein de LFI, il est clair que c’est la dimension socialiste qui doit, au sein de la gauche, être la première », a-t-il ajouté.

Funds : Eric Coquerel menace de se rendre à Matignon pour obtenir les « lettres plafonds » de l’exécutif

Avant même que le projet de loi de funds n’ait été transmis à l’Assemblée nationale, la bataille budgétaire est déjà engagée. Le président de la commission des funds, Eric Coquerel (La France insoumise), a menacé dimanche de se rendre à Matignon mardi s’il n’obtient pas les « lettres plafonds » de l’exécutif, qui sont censées définir le cadre budgétaire ministère par ministère.

« Avec le rapporteur général du funds Charles de Courson [Libertés, indépendants, outre-mer et territoires], si nous n’avons pas les “lettres plafonds” demain soir, nous avons prévu d’aller les chercher à Matignon mardi », a-t-il mis en garde. M. Coquerel estime avoir « le droit d’avoir tous les documents qui permettent de faire un funds ». « Théoriquement je peux aller chercher tous les documents qui ont un lien avec le projet de loi de funds », a défendu le président de la commission des funds de l’Assemblée nationale.

Avant cette menace de se rendre à Matignon, MM. Coquerel et de Courson avaient envoyé une lettre à M. Barnier mercredi dans le but d’obtenir ces « lettres plafonds », rédigées par le dernier chef de gouvernement, Gabriel Attal, et envoyées aux ministres le 20 août.

Après avoir sollicité M. Attal le 4 septembre pour disposer de ces documents, les deux députés déplorent de ne pas les avoir eues et en avaient appelé à M. Barnier. « A notre connaissance, ces “lettres plafonds” n’ont pas été annulées ou n’ont pas été remplacées par de nouvelles lettres qui s’en distingueraient. Nous nous permettons par conséquent de réitérer auprès de vous cette demande de dialog », ont-ils plaidé dans cette lettre, défendant « la bonne knowledge du Parlement ».

François Hollande ne souhaite pas voir des politiques de gauche entrer dans le gouvernement Barnier

Alors que le premier ministre, Michel Barnier, a annoncé que son gouvernement serait annoncé dans la semaine, l’ancien président de la République a affiché son opposition à ce que des politiques de gauche deviennent ministre.

« Dans les conditions de nomination de Michel Barnier, le fait qu’il appartienne à un groupe qui est l’un des plus petits de l’Assemblée nationale, qu’il veuille faire une politique plus à droite que la majorité précédente et qu’il ait l’assentiment du Rassemblement nationwide, (…) ça rend les choses impossibles », a-t-il commenté dans le « Broad Jury » sur RTL et Public Senat dimanche matin.

Il a d’ailleurs rappelé les précédents de ministres de sensibilité de gauche sous Nicolas Sarkozy puis lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. « Est-ce que la démarche a été concluante ? Je ne crois pas », a estimé le député socialiste de Corrèze.

Pour M. Hollande, Emmanuel Macron, à la residence de Michel Barnier, aurait « pu favoriser une resolution de form front républicain. Or ce n’est pas ce qu’il fait. Il a fait le choix de nommer un homme issu d’un parti qui n’a pas participé au front républicain [durant les législatives] et qui a european le quitus du RN », a-t-il dénoncé.

M. Hollande a en revanche exprimé son désaccord avec le secrétaire nationwide du Parti socialiste, Olivier Faure, et le président du groupe socialiste à l’Assemblée, Boris Vallaud, qui n’ont pas souhaité rencontrer le nouveau premier ministre. « Il faut parler, toujours parler, quand on est invité. A un 2nd ou à un autre il faudra parler à l’Assemblée nationale, c’est le lieu de la délibération », a-t-il assuré.

« Il ne faut augmenter aucun impôt », estime Eric Zemmour

« Je conseillerais [au premier ministre, Michel Barnier] de ne surtout pas augmenter les impôts », a déclaré Eric Zemmour, président de Reconquête !, dimanche sur CNews. « Il ne faut augmenter aucun impôt, il faut continuer à les baisser », a-t-il ajouté. « Et je lui demanderais d’appliquer la mise en œuvre des lessons de niveau, c’est-à-dire la fin du collège abnormal. »

Les Républicains ne « peuvent pas imposer leur politique », juge Marc Fesneau

« Quand on n’a que 47 députés, on ne peut pas imposer sa politique », prévient le président du groupe centriste MoDem à l’Assemblée, Marc Fesneau, à l’adresse des Républicains (LR), prêts à entrer au gouvernement de Michel Barnier.

« Il faut un équilibre gouvernemental qui tienne compte de la réalité de l’Assemblée nationale. Or LR, avec ses 47 députés, est en put collectively de se comporter de la même manière que le Nouveau Front populaire qui, cet été, estimait qu’il pouvait imposer sa politique même s’il ne disposait que de 193 voix », estime Marc Fesneau dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche.

« Les Républicains doivent être, comme nous tous, lucides et responsables. Ils n’ont pas les moyens de la politique qu’ils appellent de leurs vœux. Si les Français avaient voulu avoir une politique de droite, ils auraient élu 289 députés LR. Force est de constater qu’ils ne l’ont pas fait », poursuit le député de Loir-et-Cher. « Le bloc central, que nous constituons avec Renaissance et Horizons, compte trois fois plus de députés qu’eux », rappelle le numéro deux du parti dirigé par François Bayrou.

Par ailleurs, Marc Fesneau réaffirme le désir du MoDem d’une instauration rapide de la proportionnelle pour l’élection des députés, également à nouveau réclamée samedi par Marine Le Pen. « Cette réforme n’est peut-être pas la priorité de Michel Barnier mais, au sein de l’Assemblée, nous sommes une majorité à estimer qu’il faut la mettre en residence vite », a dit le ministre de l’agriculture démissionnaire.

Hué à la Fête de « L’Humanité », François Ruffin ponder son « désaccord profond » avec LFI

Devant une salle survoltée et divisée, François Ruffin a confirmé son « désaccord staunch et électoral profond » avec Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise, samedi lors d’un débat à la Fête de L’Humanité à Brétigny-sur-Orge (Essonne).

Le député de la Somme, qui a rompu avec LFI pendant sa difficile campagne de réélection aux législatives, est arrivé sur la scène de l’Agora sous les huées, pour débattre avec d’autres députés de gauche. En living off : son opposition publique croissante et répétée à Jean-Luc Mélenchon, qu’il accuse d’abandonner une partie de l’électorat rural pour se concentrer sur les jeunes et les quartiers.

Déjà qualifié de « boulet » pendant la campagne, le leader « insoumis » s’est cette semaine vu attribuer par M. Ruffin des propos méprisants pour les électeurs populaires d’Hénin-Beaumont, terre électorale de Marine Le Pen. « Une faute politique », l’accuse, face à lui, le député « insoumis » Raphaël Arnault pour qui M. Ruffin a « blessé énormément de camarades, notamment la jeunesse qui s’est mobilisée ».

En réponse, François Ruffin évoque sans s’épancher des « maladresses ». Mais sur le fond, il a campé sur son désaccord staunch et électoral profond et dans la durée avec LFI. Les huées se sont alors mélangées aux applaudissements, symbole de la break de la gauche sur les stratégies électorales à adopter.

François Ruffin a ensuite interpellé la foule : « Quand Jean-Luc Mélenchon dit qu’il faut tout faire pour la jeunesse et les quartiers populaires, et laisser tomber le reste, qui est d’accord avec cette ligne-là ? » Devant les quelques mains qui se sont timidement levées, il répond qu’il faut « agir pour toutes les lessons populaires ».

Le député picard a affirmé avoir « de l’affection » pour Jean-Luc Mélenchon, qu’il considère comme « l’homme qui a réuni la gauche », mais il regrette le « ton » et « la radicalité » de sa parole, qui amènerait à « perdre des voix ». Nouveaux sifflements d’une partie de la salle.

Pas ask d’aller « séduire les racistes », a rétorqué Raphaël Arnault. La ask de l’antiracisme doit même « être centrale » à gauche, a insisté le député du Vaucluse, comme l’avait fait avant lui, samedi, le leader « insoumis » Manuel Bompard.

Destitution de Macron : Mélenchon demande le concours du PS au bureau de l’Assemblée

Lors d’un meeting à la Fête de L’Humanité, à Brétigny-sur-Orge (Essonne), le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a appelé samedi le Parti socialiste à permettre à la motion de destitution d’Emmanuel Macron, dont la recevabilité doit être examinée mardi par le bureau de l’Assemblée, de franchir ce premier cap.

« Pour que la motion de destitution launch son parcours, il faut d’abord que ce soit transmis par le bureau de l’Assemblée à la commission des lois de l’Assemblée nationale », a exposé M. Mélenchon. Le Nouveau Front populaire est majoritaire au sein de la plus haute instance exécutive de l’Assemblée. Selon M. Mélenchon, communistes et écologistes « ont dit qu’ils voteraient la transmission », mais « nous attendons de connaître la residence du Parti socialiste ».

Le PS n’a pas voulu se joindre à la motion, comme l’a reconnu M. Mélenchon. Mais « nous ne vous demandons pas d’être d’accord. Nous vous demandons d’accepter de transmettre » et de « laisser la commission des lois se débrouiller », a-t-il plaidé. Au complete, 72 « insoumis », six écologistes et trois députés réunionnais proches de LFI ont signé le texte.

Une bonne partie de la classe politique se montre très sceptique quant aux possibilities de succès de cette procédure, notamment en raison de l’opposition du Sénat.

A la Fête de « L’Huma », le député LFI Raphaël Arnault accuse l’ex- « insoumis » François Ruffin de « faute politique »

A la Fête de L’Huma, le député de la Somme François Ruffin, qui ne retient plus ses opinions acerbes contre Jean-Luc Mélenchon, était invité à une table ronde. Sur scène, le député « insoumis » du Vaucluse, Raphaël Arnault, assis à côté de lui, l’a pris à partie : « Tu es dans la faute politique (…). Tu as blessé énormément de camarades, François », a-t-il dit, sous les applaudissements, tandis que François Ruffin s’est fait siffler.

Plus de détails sur la querelle Ruffin-Mélenchon dans notre décryptage :

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Laurent Telo

A la Fête de « L’Huma », les quatre partis du Nouveau Front populaire rivalisent d’appels au maintien de « l’unité » à gauche

Samedi, à la Fête de L’Humanité, qui se déroule à Brétigny-sur-Orge (Essonne), une table ronde réunissait, en début d’après-midi, devant un petit millier de personnes, les quatre responsables des quatre partis du Nouveau Front populaire (NFP). Ils ont délivré quatre discours unitaires.

Par ordre d’apparition, Marine Tondelier (Les Ecologistes) a salué la tenue de la Fête de L’Huma, en quoi elle a vu un « 2nd d’unité et de résistance », à l’verbalize du NFP, « notre plus précieux atout ». « Barnier ou pas, ça continuera », a-t-elle dit en référence à l’union de la gauche. « Mais ça va être compliqué, on ne va pas se mentir, a-t-elle ajouté. Voici l’engagement que je prends : il faudra une candidature abnormal en 2027. Ceux qui croient que c’est impossible – ils en ont le droit – sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient. »

Fabien Roussel (Parti communiste français) a rebondi : « On a une responsabilité expansive. Nous devons rester unis, continuer à travailler ensemble, pour changer la France, pour changer la vie des gens. Nous devons préserver cette unité comme un bien commun. Nous sommes quatre forces avec une histoire et des propositions qui nous rassemblent. Avec des différences aussi. On doit débattre, mais sans invective et sans insulte, pour convaincre davantage de gens. Je ferai tout pour qu’on soit unis jusqu’au bout. »

En se démarquant légèrement, Manuel Bompard (La France insoumise) a réaffirmé, lui aussi, que « bien sûr il faut continuer à être unis, mais il y a des choses à faire tout de suite. Face au coup de force d’Emmanuel Macron, qui s’est assis sur le résultat des élections législatives, j’ponder de dire qu’il faut utiliser tous les moyens à notre disposition. Donc : censure, mobilisation, destitution. »

Enfin, Olivier Faure (Parti socialiste) a considéré que « le NFP n’annule pas toutes les différences. Mais le NFP a réussi à faire barrage à l’extrême droite, dans un réflexe magnifique. Je plaiderai jusqu’à la fin pour prolonger cette culture de l’unité. »

Un peu plus tôt dans la journée, il y avait beaucoup de monde et d’applaudissements, sur le stand Picardie debout !, pour accueillir François Ruffin, l’ex-« insoumis », qui tire à boulets rouges depuis quelques jours sur Jean-Luc Mélenchon. Le député de la Somme a débattu avec Charlotte Girard, autre ancienne « insoumise », de questions constitutionnelles, mais ne s’est pas exprimé sur ses relatives tendues avec M. Mélenchon.

Laurent Telo

Bonjour Guy,

Le Nouveau Front populaire est le nom de la coalition à gauche pour ces élections législatives, mais les quatre partis qui la composent – les « insoumis », les socialistes, les écologistes et les communistes – ont décidé de ne pas dilapidated de groupe commun à l’Assemblée. Chacun dispose donc de son propre groupe. C’était déjà le cas lors de la dernière législature dans le cadre de la Nupes.

Le Rassemblement nationwide, avec ses 126 députés, est donc bien le groupe qui compte le plus d’élus dans ce début de XVIIe législature. Du côté de la gauche, La France insoumise a un groupe de 72 députés, le PS 66, les écologistes 38 et les communistes 17.

Le 14/09 à 12:05 Vos questions

Bonjour MV,

A notre connaissance, deux hommes politiques de gauche ont affirmé publiquement avoir été approché pour rentrer au gouvernement. Il s’agit de Stéphane Le Foll, qui fut notamment ministre de l’agriculture sous François Hollande, et du maire socialiste de Saint-Ouen, Karim Bouamrane. Tous deux affirment avoir décliné la proposition.

M. Le Foll a fait savoir que le premier ministre l’avait appelé mardi « pour [lui] proposer de rejoindre son équipe gouvernementale », ce à quoi il a opposé un refus « ferme et définitif ». « Ce sera un gouvernement de droite », a justifié le socialiste, maire du Mans.

M. Bouamrane a lui aussi assuré avoir « décliné » la proposition de Michel Barnier, estimant que ce serait « de la compromission ».

Le 14/09 à 11:51 Pour approfondir

Promettant une « nouvelle ère », Emmanuel Macron met en scène un supposé partage des tâches avec Michel Barnier

Marine Le Pen souhaite que cette mandature « soit la plus courte possible »

A l’occasion de la rentrée parlementaire des députés du Rassemblement nationwide (RN), la présidente du groupe du mouvement d’rude droite à l’Assemblée est revenue sur la topic politique et la nomination de Michel Barnier à Matignon. Elle a notamment affiché son souhait que cette mandature « soit la plus courte possible », en appelant de ses vœux une nouvelle dissolution. La Structure prévoit toutefois qu’un chef d’Etat ne peut pas dissoudre l’Assemblée dans l’année qui suit une précédente dissolution.

Marine Le Pen et Jordan bardella lors de la rentrée parlementaire des députés RN, à Paris, le 14 septembre.

« On se retrouve dans un système où c’est celui qui a fait le moins de voix qui est chargé de constituer un gouvernement », a-t-elle tancé, en référence à l’arrivée de Michel Barnier, issu des rangs de LR, à Matignon. Alors qu’elle avait menacé de voter une motion de censure contre le président (LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, pour lui barrer la route de Matignon, privilégiant l’hypothèse de Michel Barnier, Mme Le Pen a appelé samedi au « admire » de ses électeurs. « Il y a 11 hundreds of hundreds d’électeurs qui n’ont aucune raison de se faire traiter comme des parias, comme des pouilleux, comme des pestiférés », a-t-elle lancé.

Alors que le RN a joué un rôle d’arbitre dans le choix de Matignon, le parti d’extrême droite – qui détient le groupe le plus valuable à l’Assemblée avec 126 députés – « a un positionnement plus central et plus valuable que jamais dans le fonctionnement de nos establishments », s’est réjouie Mme Le Pen. A ses côtés, le président du RN, Jordan Bardella, a d’ailleurs mis en garde Michel Barnier, selon lui, « sous notre surveillance démocratique ».

« S’il n’est que le prête-nom du macronisme, s’il n’est que le continuateur zélé d’une politique rejetée par une grande majorité du will pay, s’il reste le collaborateur du président de la République, alors ce gouvernement tombera », a-t-il prévenu, évoquant là la possibilité d’un vote des députés RN en faveur d’une éventuelle motion de censure contre le premier ministre.

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Pour Sophie Binet, Emmanuel Macron a mis en residence « le premier ministre le plus faible de la Vᵉ République »

Invitée de France Inter samedi matin, la secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT) a tancé le choix d’Emmanuel Macron de nommer Michel Barnier à Matignon, qui est, selon elle, « le premier ministre le plus faible de la Ve République ».

« On a un premier ministre qui est issu d’un parti qui a fait 5 % aux élections législatives [Les Républicains, LR] et qui depuis qu’il a été nommé, c’est-à-dire depuis neuf jours, fait le tour de France des hommes politiques de droite », a-t-elle déploré, estimant que « ces déplacements laissent à penser que le rassemblement de sa famille politique n’est pas acquis puisque pourquoi il passe neuf jours à faire ça ? »

Alors qu’elle doit débattre samedi après-midi à la Fête de « L’Humanité » avec le président du Mouvement des entreprises de France (Medef, syndicat patroanl), Patrick Martin, sur l’entreprise de demain, Mme Binet regrette que le nouveau chef du gouvernment n’ait « pas dit un mot sur les sujets de préoccupations des Français, (…) pas rencontré les organisations syndicales, ne s[e soi]t pas exprimé sur la questions des salaires, des products and companies publics, de l’Assurance-chômage, des retraites… ». « On est en décalage complet avec l’état d’esprit des Françaises et des Français », a-t-elle déploré.

La gauche se retrouve à la Fête de « L’Humanité » sur fond de tensions entre François Ruffin et les « insoumis »

Après leur échec à voir Lucie Castets être nommée par Emmanuel Macron à Matignon, la gauche se retrouve tout le week-conclude à la traditionnelle Fête de L’Humanité, organisée à Brétigny-sur-Orge (Essonne). Mais les discussions tourneront aussi autour des attaques frontales de François Ruffin envers Jean-Luc Mélenchon et la stratégie politique menée par La France insoumise. L’ancien journaliste reproche notament au triple candidat à la présidentielle d’abandonner les campagnes et les zones pavillonnaires au Rassemblement nationwide en privilégiant plutôt la jeunesse et les quartiers populaires.

Dans Itinéraire. Ma France en entier, pas à moitié (Les Liens qui libèrent, 154 pages, 12 euros) publié le 11 septembre, le député de la Somme affirme notamment avoir european « honte » pendant les législatives 2022 d’avoir mené une « campagne au faciès », distribuant des tracts à l’effigie de Jean-Luc Mélenchon aux « Noirs et aux Arabes » d’Amiens-Nord, mais pas aux « Blancs » pour lesquels le leader de LFI faisait residence of job de « verrou ». Des affirmations qui lui ont valu de nombreuses opinions de la half des élus « insoumis » tout au long de la semaine.

Le coordinateur nationwide de LFI, Manuel Bompard, l’accuse ainsi dans un put up de weblog de « reprendre les arguments des adversaires historiques de la gauche », en estimant qu’il ne comprend pas « la classe ouvrière créolisée ».

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Ce qu’il faut savoir, vendredi 13 septembre, à 21 heures

  • Michel Barnier, arrivé à Matignon il y a une semaine et un jour, a déjà reçu les représentants des trois composantes de l’ex-majorité, Renaissance, Horizons et le MoDem, ainsi que ceux de la droite. Il n’a pas encore rencontré de responsables de la gauche, qui prévoit de le censurer, ou de l’extrême droite, qui a dit l’avoir mis sous « surveillance ». Le premier ministre a reçu cet après-midi l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, et doit recevoir mardi le secrétaire nationwide du Parti communiste, Fabien Roussel. Stéphane Le Foll, ex-ministre et maire (PS) du Mans, a quant à lui affirmé avoir décliné un poste ministériel.
  • Le torchon brûle entre le député de la Somme François Ruffin et son ancien mentor, Jean-Luc Mélenchon, le premier accusant le 2nd d’avoir « abandonné une partie de la France » et poussé à une campagne communautariste. Des mots « choquants », ont rétorqué des cadres de La France Insoumise (LFI), alimentant une controverse qui pourrait devenir un point de crispation pour le Nouveau Front populaire. M. Mélenchon et M. Ruffin sont tous deux attendus samedi à la Fête de L’Humanité, dans l’Essonne.
  • Plusieurs organisations appellent à une nouvelle manifestation le 21 septembre contre le « gouvernement Macron-Barnier » et le « déni de démocratie ». Le 7 septembre, des dizaines de milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour dénoncer « le coup de force » d’Emmanuel Macron, qui a finalement nommé un premier ministre de droite près de deux mois après les législatives de juillet à l’topic desquelles la gauche était arrivée en tête.
  • Le premier ministre devait transmettre son projet de funds 2025 vendredi au Haut Conseil des funds publiques. Faute du admire de cette échéance, la date légale de présentation du texte au Parlement, prévue le 1er octobre, risque de ne pas être tenue.

Emmanuel Macron appelle les forces politiques à « être à la hauteur de l’esprit de concorde » des Jeux olympiques

Alors qu’il avait promis d’être plus en retrait après l’échec de son parti aux législatives et la nomination d’un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron appelle les forces politiques à s’inspirer du travail transpartisan mené autour des JO.

Dans un entretien accordé au Parisien, dans lequel il marque notamment son soutien à la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), s’agissant du maintien critiqué de conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, le chef de l’Etat estime que, à travers les Jeux, « nous avons european la démonstration que des femmes et des hommes, quelles que soient leurs responsabilités et leurs sensibilités politiques, ont su travailler et mettre leur énergie dans la même direction ».

« Qui pourrait comprendre que l’on sait se prendre la major et se dépasser pour faire réussir les Jeux olympiques et paralympiques, mais qu’on ne peut pas le faire pour répondre aux urgences des Français et bâtir la France ? Nous devons être à la hauteur de cet esprit des Jeux, de cette concorde nationale qui s’est exprimée », plaide le président de la République, à la veille de la parade des athlètes organisée dans la capitale.

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Le 13/09 à 19:49 Vos questions

Bonsoir Tom,

Le premier ministre devait transmettre son projet de funds 2025 aujourd’hui au Haut Conseil des funds publiques. Le vendredi 13 septembre était, en effet, la date citée depuis des semaines comme ultime échéance pour que le calendrier budgétaire puisse être respecté. Faute de quoi, la date limite légale de présentation du texte au Parlement – le 1er octobre – risque, elle aussi, de ne pas être respectée.

Juridiquement, le secrétariat général du gouvernement estime qu’il est possible de présenter le projet au-delà de cette date, l’essentiel étant de respecter le délai de soixante-dix jours dont dispose le Parlement pour examiner le projet de loi de funds, tel que le prévoit la Structure. L’article de notre journaliste Denis Cosnard paru aujourd’hui vous en dira plus :

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Le 13/09 à 19:11 Vos questions

Bonsoir,

Lors de sa première interview, le 6 septembre au « 20 heures » de TF1, Michel Barnier a déclaré vouloir « ouvrir le débat » sur cette réforme très controversée adoptée l’an passé par 49.3 : « Je m’exprimerai devant l’Assemblée nationale et aussi au Sénat dans les prochaines semaines sur ce sujet qui est très grave. On ne va pas tout remettre en living off. Cette loi a été votée dans des conditions très difficiles. Elle a exigé des débats », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Je vais ouvrir le débat sur l’amélioration de cette loi pour les personnes les plus fragiles et je le ferai avec les partenaires sociaux. »

A l’ouverture de la Fête de L’Humanité vendredi, Fabien Roussel, patron des communistes, a estimé qu’il fallait « tout faire » pour que cette réforme soit « abrogée ». « Les députés communistes parleront de ce sujet lors de leurs journées parlementaires » jeudi, a-t-il annoncé. Le Rassemblement nationwide (RN) entend, de son côté, défendre un texte abrogeant la réforme des retraites lors d’une journée réservée à ses propositions de loi, sa niche parlementaire, le 31 octobre. Le sujet embarrasse à gauche, les partis estimant que le RN, qui, à ce stade, sera probablement la première force politique à pouvoir provoquer un vote sur cette abrogation, tente de « piéger » le Nouveau Front populaire, certains élus refusant de se voir associer à un texte émanant de l’extrême droite.

Le contexte

Dwell animé par Jérémie Lamothe et Julien Lemaignen

Image de couverture : Eric Coquerel, le président (LFI) de la commission des funds de l’Assemblée nationale, à Paris, le 9 septembre 2024. Agnès Dherbeys / MYOP « POUR LE MONDE »

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