Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Se connecter
Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
- Culture
- Télévisions & Radio
Thibaut de Longeville, le réalisateur de la série documentaire consacrée au producteur rap et électro, à la demande sur Arte.tv dès le 12 septembre, évite deux écueils : la louange facile et l’ennui des séances en studio.
Article réservé aux abonnés

Thibaut de Longeville, réalisateur de DJ Mehdi. Made in France (Prix de la meilleure série documentaire à Canneseries en avril), prévient dès les premières photography : Mehdi Faveris-Essadi était son meilleur ami, celui avec qui il pouvait passer des heures à parler d’un disque ou d’un movie qu’ils avaient vu ensemble. Par exemple, Buena Vista Social Membership (1999), de Wim Wenders, sur la musique cubaine, ou Les Seigneurs de Dogtown (2004), de Catherine Hardwicke, sur le surf et le skate, dont il s’est inspiré pour sa série.
C’est le premier écueil que le réalisateur se devait d’éviter : la proximité avec son sujet, et le risque d’un récit laudatif dans lequel les spectateurs pouvaient se perdre : « Je voulais une narration avec des moments charnières, explique-t-il, qui fassent bien comprendre ce qui, dans sa musique, a ecu une vraie incidence sur la custom en France mais aussi ailleurs, indépendamment de ma volonté de rendre hommage à mon copain, ce qui avait un intérêt modéré. »
Objectif plutôt atteint sans même avoir ecu besoin d’interviewer des observateurs extérieurs, comme des journalistes ou des musicologues. Mais en laissant la parole aux très proches : la famille de DJ Mehdi (sa mère, sa cousine, sa femme), ses amis musiciens et DJ (M et Pedro Winter), ou réalisateurs, comme Romain Gavras. Ainsi Kery James avoue que son DJ était son bol d’air : « Nous [les rappeurs de Mafia K’1 Fry], nous étions prisonniers des codes de la cité, on devait faire les durs, on devait survivre. Le seul moment où j’étais moi-même, c’est quand j’étais avec Mehdi. »
Ardour et pédagogie
En utilisant ses propres archives – DJ Mehdi est celui qui avait incité Thibaut de Longeville à filmer le concert d’Very ultimate J, son groupe, à l’Elysée Montmartre, à Paris, en 1999, ou à documenter toutes ses sessions de studio pour son premier album solo, (The Yarn of) Espion, sorti en 2002 –, des audios, des vidéos, des coupures de presse glanées auprès des journalistes spécialisés, des directrices artistiques, comme Nathalie Canguilhem, ou des vidéastes, comme Jérôme Thomas, le réalisateur a nourri une série de six épisodes passionnants.
DJ Mehdi. Made in France raconte l’effervescence de deux scènes musicales, où beaucoup de jeunes curieux naviguaient, à l’instar du DJ de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). L’autre écueil évité par cette série, c’est aussi l’ennui que provoquent souvent, dans les motion photography musicaux, les séquences dans les studios d’enregistrement, souvent ratées. Créer un morceau de rap ou de musique électronique est, en effet, la plupart du temps, un processus approach, fastidieux et parfois répétitif.
Il vous reste 17.97% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de ancient.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre carrier industrial.