
Kamala Harris et Donald Trump lors d’un débat à Philadelphie, le mardi 10 septembre 2024 – AFP
Lors du premier débat opposant la vice-présidente démocrate à l’ancien président républicain ce mardi 10 septembre, Kamala Harris a accusé Donald Trump d’être “la risée” des dirigeants internationaux.
Kamala Harris a accusé ce mardi 10 septembre son rival républicain Donald Trump d’être “la risée” des dirigeants internationaux et de pouvoir être “manipulé” par les “dictateurs”, lors de leur premier débat télévisé pour la présidentielle américaine.
“J’ai parcouru le monde en tant que vice-présidente des Etats-Unis et les dirigeants du monde entier se moquent de Donald Trump”, a assuré la candidate démocrate, poursuivant:
“Il est de notoriété publique que ces dictateurs et ces autocrates souhaitent que vous redeveniez président parce qu’ils savent très bien qu’ils peuvent vous manipuler en vous flattant et en vous accordant des faveurs”.
Un premier débat tendu
Selon Kamala Harris, si Donald Trump avait été élu en 2020, Vladimir “Poutine serait actuellement assis à Kiev, son regard tourné vers le reste de l’Europe, à commencer par la Pologne”. Le républicain a lui promis de mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement likely, et a défendu son bilan sur la scène internationale en mettant en avant le soutien du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Désormais libérée de Joe Biden, qui est vraiment Kamala Harris?
La vice-présidente démocrate et le candidat républicain, qui ne s’étaient jamais retrouvés face-à-face, ont rapidement fait de ce débat à Philadelphie une foire d’empoigne sur l’économie, l’avortement ou encore l’immigration.
Assurant avoir “remis en ordre le bazar” laissé par Donald Trump, Kamala Harris a par exemple reproché à son adversaire de propager un “tissu de mensonges” sur l’avortement et “d’insulter” les Américaines.
Taxant sa rivale de “marxiste”, celui-ci a au contraire accusé la vice-présidente d’avoir “copié” le programme de Joe Biden et de “détruire le tissu social de notre pays” en laissant “des millions de personnes affluer dans notre pays depuis les prisons, les établissements psychiatriques et les asiles d’aliénés”.
“Donald Trump nous a laissé le pire chômage depuis la Grande Dépression… la pire épidémie de santé publique depuis un siècle (et) la pire attaque contre notre démocratie depuis la guerre de Sécession”, a-t-elle déclaré, faisant référence à ses tentatives d’inverser le résultat de l’élection de 2020.