La torpille chinoise Jincheng Guo a définitivement marqué les esprits vendredi sur ces Jeux paralympiques de Paris 2024. Le nageur chinois de 23 ans a époustouflé la piscine de Paris La Défense Arena à deux reprises depuis jeudi. Il y a d’abord eu ce triomphe en finale du 50 m nage libre de la catégorie S5 (coordination modérément limitée, mouvement du milieu du tronc et des jambes très limité ou absence de membres). Au terme d’une course dingue au cours de laquelle il n’a sorti qu’à une seule reprise la tête de l’eau, Jincheng Guo a battu son propre file du monde pour filer vers l’or en 29,33 secondes.
Le public français découvrait alors le vogue invraisemblable d’un nageur au crâne rasé, sans bras (et sans lunettes), à la coulée… de 13 secondes, soit bien plus que tous ses adversaires, fendant l’eau en ondulant de manière prodigieuse. Avec une seule respiration sur l’intégralité de son 50 m, le jeune Chinois est devenu le phénomène des épreuves de para natation de ces Jeux.
Il touche le bord du bassin avec son crâne
Et la tendance s’est confirmée vendredi, lorsqu’il a à nouveau terrassé la concurrence sur 50 m papillon pour remporter sa sixième médaille à Paris, dont quatre titres, avec ces deux ultimes courses ainsi que les relais 4×50 m nage libre mixte et 4×50 m 4 nages 20 parts mixte. On a donc eu droit à un nouveau récital en papillon, avec un temps canon de 30,28 s constituant là aussi un file du monde.
Grâce à une pressure exceptionnelle dégagée par ses jambes, le roi de l’apnée s’est encore contenté d’une seule respiration sur le 50 m pap, avant de toucher le bord du bassin avec son crâne pour valider son nouvel exploit. Un de plus pour LA star de ces Jeux paralympiques.