Un nouveau cycle de rencontres a été lancé ce 5 septembre 2024, à Yaoundé, visant à intensifier la lutte contre le paludisme. Des experts de divers horizons se réuniront tous les six mois pour échanger sur les dernières avancées scientifiques et les meilleures pratiques en matière de prévention et d’élimination de cette maladie.
L’Ifakara Health Institut (IHI), réunit régulièrement les plus grands spécialistes du paludisme au Cameroun afin d’examiner les données disponibles et formuler des recommandations pour lutter contre le paludisme et l’éliminer. Les Lignes directrices unifiées pour la lutte antipaludique, lancées en février 2021, rassemblent pour la première fois – toutes les recommandations en vigueur de l’Organisation concernant le paludisme dans une ressource en ligne conviviale. « Vous participez à une discussion de groupe sur le thème : conventions africaines sur les nouveaux outils de contrôle et d’élimination du paludisme au Cameroun », écrit Dr Magellan Tchouakui, du Centre de recherche sur les maladies infectieuses (CRID). L’objectif de cette rencontre est d’étudier les idées et les recommandations des principaux acteurs du contrôle et de l’élimination du paludisme au Cameroun.
L’objectif de cette rencontre est de cartographier les principaux acteurs de la lutte contre le paludisme et de son élimination au Cameroun, explorer les nouvelles connaissances, les perspectives et de recommandations des parties prenantes sur le potentiel des nouvelles stratégies de contrôle et d’élimination du paludisme au Cameroun, améliorer la compréhension technique des nouvelles stratégies alternatives de contrôle et d’élimination du paludisme parmi les principales parties prenantes au Cameroun. En effet, avec un taux de prévalence de 26,1% en 2022, plus de 2 millions de cas et 1756 décès dus au paludisme en 2023, le Cameroun fait partie des 11 pays ayant le plus lourd fardeau dans le monde.
En 2022, au total 4,1 milliards de dollars américains soit un peu plus de la moitié du budget nécessaire étaient disponibles pour la riposte au paludisme. Selon l’Organisation mondiale de la santé, à l’échelle mondiale, le nombre de cas d’infection par le paludisme était nettement supérieur à celui d’avant la pandémie de COVID-19. On est ainsi passé de 233 millions de personnes infectées en 2019 à 249 millions de cas de paludisme en 2022. Au cours de la même période, le nombre de cas dans la Région africaine a augmenté, passant de 218 millions de cas à 233 millions de cas. La Région reste la plus durement touchée par le paludisme, avec 94 % de la charge de morbidité palustre mondiale, 95 % de la mortalité palustre dans le monde et environ 580 000 décès liés au paludisme en 2022.
La technique de stérilisation des moustiques. Cette technique consiste à stériliser par rayonnement des moustiques mâles et à les lâcher en grande quantité dans la nature. Ces mâles, qui ne piquent pas et ne transmettent donc aucune maladie, s’accouplent aux femelles qui pondent alors des œufs non-fécondés qui n’écloront jamais.
E.S.N
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