Barrages des routes, blocages, économie à l’arrêt, écoles fermées, à Mayotte, une partie de la population manifeste avec virulence. Elle dénonce la pression migratoire, met en cause un camp de réfugiés, mais dénonce aussi une situation jugée inéquitable avec un accès au droit différent à Mayotte et en métropole. Comme un symbole, les manifestants rassemblés mardi 6 février à Mamoudzou ont notamment tenté de pénétrer dans le tribunal avant de se rendre autour du camp de Cavani. Une situation tendue, qui rappelle la crise sociale de 2018.