« Mon film parle surtout d’incertitude », affirme Sherif El Bendary. Le réalisateur égyptien est un habitué du plus grand festival international du court métrage à Clermont-Ferrand. Cette année, il y présente en première mondiale « Better than Earth ». Une histoire autour du tabou de l’homosexualité en Égypte, réalisée avec une grande finesse, grâce aux dialogues ciselés et à un véritable ballet de regards échangés. Entretien avec un cinéaste nécessairement courageux pour tourner un tel film au Caire.