Au Tchad, les chefs traditionnels ont un statut officiel reconnu par la Constitution, depuis les années de l’indépendance. Le ministre de l’Administration du territoire a signé, en début de semaine, un décret qui élève trois de ces chefs du Sud au rang de sultan, sans rien dire sur sa motivation. Même si ce geste qui a été interprété comme une volonté de « réparer une injustice » a été énormément salué, il a également suscité une énorme polémique.