On l’oublie souvent. À peu près 60 000 Français, soit autant que de Britanniques, sont morts sous les bombes durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, si le Blitz est omniprésent dans notre représentation de la ténacité de Londres face aux nazis, les bombes alliées, elles, n’ont laissé le plus souvent qu’un souvenir local, au point que beaucoup ignorent combien le destin de leur ville fut partagée par d’autres, dans tout l’Hexagone.