Fichier électoral au Cameroun : Des inscriptions timides au niveau de la diaspora
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D’après les délégués régionaux ELECAM des Régions de l’Est et du Sud-Ouest, les inscriptions sont timides au niveau de la diaspora à cause de la difficulté à fournir certaines pièces.De manière générale, les Camerounais de la diaspora se heurtent à l’acquisition des cartes de résidence qui sont de plus en plus chères.Les deux délégués ont évalué les opérations d’inscriptions sur les listes électorales au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Tchad, au Nigeria et en Afrique du Sud.« J’étais dans trois pays de l’Afrique Centrale notamment le Gabon à Libreville, la Guinée Equatoriale où nous avons fait deux villes Bata et Malabo et le Tchad à Ndjamena. De ce côté, les inscriptions sont très timides, mais les Camerounais s’inscrivent quand même. Ils ont la volonté de s’inscrire sur les listes électorales mais il y a quelques difficultés liées aux pièces demandées », indique Elise Cyrille Mandji, Déléguée Régionale ELECAM de l’Est.« Au Nigeria et en Afrique du Sud, les distances entre le lieu d’habitation de certains compatriotes et l’ambassade du Cameroun les découragent beaucoup. Le problème le plus évoqué est l’obtention de la carte de résidence laquelle n’a pas été délivrée aux Camerounais d’Afrique du Sud depuis quatre ans. Au Nigeria, c’est le prix exorbitant de ce document qui fait problème. Il est estimé à 1.800.000 FCFA », indique Zofoa Njoya, Délégué Régional ELECAM dans le Sud-Ouest.Simplifier la procédure d’inscription sur les listes électoralesLes Camerounais de la diaspora voudraient juste accomplir leur devoir citoyen. C’est pour cela ils ont porté à l’endroit des autorités, des doléances visant à simplifier le processus d’inscription sur les listes électorales.« Ils nous ont transmis des messages et nous avons fait un compte-rendu à Monsieur le Directeur Général des Élections. Ils souhaiteraient qu’on demande les pièces qu’ils peuvent facilement obtenir pour s’inscrire sur les listes notamment la carte consulaire. Nous avons rendu compte. Et le Directeur Général est en voie de prendre d’autres mesures pour que les Camerounais puissent s’inscrire sur les listes électorales », a fait savoir Mandji.Une action coaliséePour informer la diaspora de la descente des délégués, les chefs de missions diplomatiques camerounaises ont fait appel aux chefs des communautés et aux représentants des partis politiques.« Partout où nous sommes allés, chaque région du Cameroun était représentée. Les chefs de missions diplomatiques ont invité les partis et les chefs de chaque communauté. Ceux-ci ont à leur tour informé les membres pour s’inscrire sur les listes électorales. On a aussi constaté la présence des partis politiques membres de la commission mixte », conclut la Déléguée Régionale de l’Est.Rappelons que selon l’article 272 du Code Electoral, tout Camerounais établi ou résident à l’étranger désireux de se faire inscrire sur une liste électorale, doit prouver sa nationalité camerounaise et sa résidence au pays de rattachement en présentant sa carte consulaire, son passeport et sa carte de résident en cours de validité.
D’après les délégués régionaux ELECAM des Régions de l’Est et du Sud-Ouest, les inscriptions sont timides au niveau de la diaspora à cause de la difficulté à fournir certaines pièces.
De manière générale, les Camerounais de la diaspora se heurtent à l’acquisition des cartes de résidence qui sont de plus en plus chères.
Les deux délégués ont évalué les opérations d’inscriptions sur les listes électorales au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Tchad, au Nigeria et en Afrique du Sud.
« J’étais dans trois pays de l’Afrique Centrale notamment le Gabon à Libreville, la Guinée Equatoriale où nous avons fait deux villes Bata et Malabo et le Tchad à Ndjamena. De ce côté, les inscriptions sont très timides, mais les Camerounais s’inscrivent quand même. Ils ont la volonté de s’inscrire sur les listes électorales mais il y a quelques difficultés liées aux pièces demandées », indique Elise Cyrille Mandji, Déléguée Régionale ELECAM de l’Est.
« Au Nigeria et en Afrique du Sud, les distances entre le lieu d’habitation de certains compatriotes et l’ambassade du Cameroun les découragent beaucoup. Le problème le plus évoqué est l’obtention de la carte de résidence laquelle n’a pas été délivrée aux Camerounais d’Afrique du Sud depuis quatre ans. Au Nigeria, c’est le prix exorbitant de ce document qui fait problème. Il est estimé à 1.800.000 FCFA », indique Zofoa Njoya, Délégué Régional ELECAM dans le Sud-Ouest.
Simplifier la procédure d’inscription sur les listes électorales
Les Camerounais de la diaspora voudraient juste accomplir leur devoir citoyen. C’est pour cela ils ont porté à l’endroit des autorités, des doléances visant à simplifier le processus d’inscription sur les listes électorales.
« Ils nous ont transmis des messages et nous avons fait un compte-rendu à Monsieur le Directeur Général des Élections. Ils souhaiteraient qu’on demande les pièces qu’ils peuvent facilement obtenir pour s’inscrire sur les listes notamment la carte consulaire. Nous avons rendu compte. Et le Directeur Général est en voie de prendre d’autres mesures pour que les Camerounais puissent s’inscrire sur les listes électorales », a fait savoir Mandji.
Une action coalisée
Pour informer la diaspora de la descente des délégués, les chefs de missions diplomatiques camerounaises ont fait appel aux chefs des communautés et aux représentants des partis politiques.
« Partout où nous sommes allés, chaque région du Cameroun était représentée. Les chefs de missions diplomatiques ont invité les partis et les chefs de chaque communauté. Ceux-ci ont à leur tour informé les membres pour s’inscrire sur les listes électorales. On a aussi constaté la présence des partis politiques membres de la commission mixte », conclut la Déléguée Régionale de l’Est.
Rappelons que selon l’article 272 du Code Electoral, tout Camerounais établi ou résident à l’étranger désireux de se faire inscrire sur une liste électorale, doit prouver sa nationalité camerounaise et sa résidence au pays de rattachement en présentant sa carte consulaire, son passeport et sa carte de résident en cours de validité.
Source : La Voix Des Décideurs, Eric Ngono
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