La Diva de la chanson camerounaise, Charlotte Dipanda, est apparue amaigrie au cours d’une conférence de presse donnée à la Cameroon Radiotélévision (CRTV). Cette posture plutôt inhabituelle a provoqué un tollé chez ses fans. La toile s’est enflammée. On n’avait pas encore fini lorsqu’une actualité tout aussi rocambolesque s’est produite à Yaoundé, précisément au siège de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Ici, on a frôlé le pire.
Charlotte Dipanda s’est fondue en explications, rien n’y fit. Ses fans demandent d’amples explications. Sur la toile, c’est allé dans tous les sens avec des supputations les plus osées.
Que se passe-t-il ? L’écrivain Calvin Djouari explique dans Camer.be que « Depuis quelques jours, Charlotte Dipanda est au cœur de l’actualité. La chanteuse camerounaise affiche une silhouette effilée et entièrement redessinée, comme le montrent des images postées sur sa page et son apparition récente à la CRTV. Madame Lopez, qui n’est autre que la chanteuse Charlotte Dipanda, a émerveillé par la décoloration rapide de sa corpulence autrefois un peu dodue, affreuse, laide même. Son mari, sportif de haut niveau et grand formateur des stars du noble art, l’a épousée il y a moins d’un an. Mais comme dit l’autre, comment était-elle avant ? Auparavant, Charlotte possédait une beauté sobre, marquée par son époque, avec un style bien différent, symbole de beauté idéale à sa manière. En ce qui concerne l’accoutrement, elle n’était pas une fille subliminale ; sa beauté résidait donc dans sa tête. » Charlotte Dipanda n’est donc plus Charlotte Dipanda.
Et pour cause, c’est Lopez. « On disait de lui qu’il était un ancien tortionnaire des femmes ; les tortionnaires ont les mêmes habitudes : quand ils veulent une femme, ils sont doux ; une fois chez eux, ils montrent toutes les couleurs ».
On n’avait pas encore fini cette histoire de star lorsqu’une autre histoire de star du ballon rond est apparue, sous forme de « guerre Eto’o ‐ Mouelle Kombi atteint son paroxysme ». Dans ce que le journal Indépendant, paraissant à Yaoundé, la capitale, qualifie d’ingérence, la séance de travail programmée hier a tourné à un accrochage entre Cyrille Tollo, Samuel Eto’o d’une part, et le président de la FECAFOOT et le sélectionneur des Lions indomptables d’autre part. La crise paraît plus profonde que jamais au sommet du football camerounais. Le Comex, réuni en urgence, nomme un staff technique par intérim des Lions Indomptables. Ce que le quotidien Le Messager de Douala qualifie de « Journée cauchemardesque pour Marc Brys à Tsinga ». Répondant à l’invitation du président de la Fédération camerounaise de football hier, mardi 28 mai, la séance de travail entre le sélectionneur des Lions indomptables et le maître des céans a viré à une joute oratoire sans précédent. Même le Conseiller technique n°1 du ministère des Sports et de l’Éducation physique, porteur d’une instruction du Minsep, a été éconduit après une violente altercation avec le patron de la FECAFOOT.
Finalement, dans ce que La Voix Des Jeunes appelle « La distraction de trop », alors que l’insécurité, la mal gouvernance, la corruption, le chômage et la cherté de la vie battent leur plein dans notre pays, certains acteurs du football camerounais se lancent dans une campagne de distraction nationale avec le but déguisé d’éloigner les jeunes de l’essentiel : l’inscription massive sur les listes électorales. InfoMatin interpelle Monsieur le président de « Bien vouloir démissionner Mouelle Kombi ». C’est le souhait de tous les Camerounais, ou presque. Sur 1000 citoyens du pays de Paul Biya, interrogés dans les 10 régions, sur la crise en ce moment entre le Minsep et la FECAFOOT, 998 prient le chef de l’État de trouver ailleurs un autre poste pour le digne fils du Nkam…
