Ouvert le 28 mai 2024 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le 3e congrès africain sur le numérique ferroviaire se poursuit ce 29 mai 2024. Ce jour, les travaux de cette rencontre co-organisée par le transporteur ferroviaire camerounais, Camrail, le ministère des Transports et l’Union internationale des chemins de fer (UIC), s’articulent autour d’une table-ronde sur « les solutions innovantes » en matière de digitalisation des services ferroviaires, d’ateliers thématiques et de la remise du « Prix de l’innovation digitale ».
Le 28 mai 2024, après la cérémonie d’ouverture, les participants ont échangé sur des thématiques aussi variées que « la transformation numérique, un levier majeur pour l’agenda 2063 ; le financement de l’innovation numérique dans le ferroviaire en Afrique ; le digital dans la chaîne de valeurs ferroviaire, au-delà de l’Afrique ; ou encore transformation digitale des réseaux, quelles avancées ? ». Toutes ces thématiques avaient pour but, apprend-on des organisateurs, d’amener les participants à saisir les opportunités qu’offre le digital, pour augmenter la sécurité et améliorer la fiabilité, la rentabilité et le service dans le secteur du rail.
Au Cameroun, Camrail s’est d’ores et déjà engouffré dans cette brèche. « Dans le cadre de sa politique de transformation digitale, Camrail a engagé des réformes qui ont permis d’améliorer la qualité de service et la satisfaction client. Outre l’introduction de maximo, un logiciel dédié à la maintenance, les achats, l’inventaire et la gestion des stocks, Camrail a aussi adopté Okapi, qui facilite la gestion des opérations commerciales et l’exploitation ferroviaire. C’est ainsi que les opérations de réservation de wagons et plateformes ont été dématérialisées. Par ailleurs, pour faciliter l’accès aux titres de transport, Camrail a non seulement multiplié les modes de paiement par mobile money, et surtout équipé les contrôleurs à bord de trains de terminaux digitaux de contrôle de tickets… », énumère Pascal Miny, le directeur général de la filiale au Cameroun du groupe Africa Global Logistics (AGL).
Organisée autour du thème « le digital, un défi pour booster la chaîne de valeur du ferroviaire », la rencontre qui s’achève le 30 mai 2024 dans la capitale camerounaise a pour objectif global, apprend-on, la mise en exergue du niveau de maturité du digital ferroviaire sur le continent, la promotion d’une véritable stratégie de développement numérique pour épouser totalement l’agenda 2063 de l’Union africaine, ainsi que l’identification des projets majeurs à réaliser.
BRM
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