L’arrivée de nouveaux mercenaires russes crée des remous au Sahel. Le « corps africain » qui remplace le groupe Wagner a annoncé sur Télégram le 24 janvier dernier, le déploiement d’un contingent d’une centaine d’hommes au Burkina Faso. Le même jour, le journal russe Vedomosti a publié un article indiquant que ce « corps africain » serait renforcé de 200 hommes et que d’ici l’été, il serait en mesure d’opérer dans cinq pays : la RCA, la Libye, le Mali, le Burkina et le Niger. Une perspective qui à Niamey ne semble pas faire consensus.