En République démocratique du Congo (RDC), le géant minier sud-africain Barrick et sa filiale Kibali Gold Mine sont dans la tourmente. Le groupe est menacé de fermeture, à cause de cas de fraudes liés à la sous-traitance. Selon les autorités congolaises, le numéro deux mondial de l’or avait confié 90% de ses contrats de sous-traitance à une entreprise belgo-indienne, qui à son tour exigeait des commissions aux entreprises congolaises sous-traitantes. Dans le pays, la loi impose qu’au moins 51% des parts dans les sociétés de sous-traitance soient détenus par les Congolais, seulement 49% pour les étrangers. Entre perdre ses mines et se débarrasser d’un partenaire, la société sud-africaine n’a pas eu de choix.