À Madagascar, c’est une nouvelle affaire d’accaparement de terres qui agite les associations de protection des petits agriculteurs. Dans le sud-ouest, dans une zone appelée Bas Mangoky, quelques 2 000 familles paysannes n’auraient plus accès à leurs parcelles de culture, valorisées de génération en génération. Selon les associations, à la place d’un recensement sur ces 6 000 hectares puis d’une restitution des parcelles titrées et bornées promise par les autorités locales, ces terres auraient été allouées à d’autres personnes étrangères à ces communautés. Parmi lesquelles, de hautes autorités via des prête-noms. Trois agriculteurs ont été incarcérés fin décembre « pour destruction de biens publics » après avoir voulu dénoncer ces agissements.