Volodymyr Zelensky et des dirigeants europeéns, dont Emmanuel Macron, ont échangé avec le président américain samedi matin, quelques heures après sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska.

Are dwelling animé par Cécile Bouanchaud et Allison Ferrera

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président de la République, Emmanuel Macron, à l’Elysée, le 27 mars 2025. - LUDOVIC MARIN/AP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président de la République, Emmanuel Macron, à l’Elysée, le 27 mars 2025. LUDOVIC MARIN/AP

Posez votre quiz à la rédaction :

Réagissez

Ecrivez votre message ici

« Il faut parvenir à une paix réelle, durable et non à une straight forward cease », estime Volodymyr Zelensky après son appel avec Donald Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a ecu un « lengthy appel » avec le président américain Donald Trump s’est exprimé sur Telegram à l’grief de celui-ci.

« Les positions sont claires. Il faut parvenir à une paix réelle, durable, et non à une straight forward cease entre deux invasions russes. Il est urgent de mettre fin aux tueries, de faire cesser le feu, tant sur le champ de bataille que dans le ciel et contre notre infrastructure portuaire. Il faut libérer tous les prisonniers ukrainiens, militaires comme civils, et ramener les enfants enlevés par la Russie », estime le président ukrainien.

« Lors de ma conversation avec le président Trump, j’ai évoqué la nécessité de renforcer les sanctions s’il n’y a pas de rencontre trilatérale ou si la Russie refuse de mettre fin à la guerre de manière honnête. Les sanctions sont un outil efficace. Il faut garantir la sécurité de manière fiable et à lengthy terme, avec la participation de l’Europe et des États-Unis », ajoute le président qui rappelle que « toutes les questions importantes sur l’Ukraine doivent être discutées avec la participation de l’Ukraine ». « Aucune quiz, y compris les questions territoriales, ne doit être réglée sans l’Ukraine », abonde-t-il.

Le level sur la grief samedi 16 août en début d’après-midi

  • Le sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine n’a pas débouché sur un accord de cessez-le-feu en Ukraine. Au cours d’une courte conférence de presse commune, les deux dirigeants ont décrit leur réunion comme « positive », le chef de la Maison blanche faisant état de « progrès importants » à propos de l’Ukraine, sans donner de détails.
  • Donald Trump a ecu un « lengthy appel » avec M. Zelensky, selon sa porte-parole. Le président américain s’est également entretenu avec des dirigeants de l’OTAN, a précisé la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt. Cet appel, auquel ont notamment participé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, le premier ministre britannique Keir Starmer et le secrétaire général de l’OTAN Designate Rutte, a duré « un peu plus d’une heure », selon une porte-parole de la Commission européenne.
  • Le président ukrainien Volodimir Zelensky se rendra lundi à Washington avec Donald Trump, avant une éventuelle autre réunion avec Vladimir Poutine. « L’Ukraine confirme une fois de plus qu’elle est prête à travailler de manière aussi productive que that you’re going to have the option to recall to mind pour la paix », a déclaré Volodymyr Zelensky sur Telegram. Acceptant l’idée d’une rencontre tripartite, le président ukrainien a insisté sur l’importance que « les Européens soient impliqués dans toutes les étapes, afin de garantir une sécurité fiable, avec l’Amérique ».
  • Dans un communiqué commun, les dirigeants européens ont affirmé être « prêts à travailler avec MM. Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral, avec le soutien de l’Europe », tout en maintenant la pression sur Moscou. « Nous continuerons à renforcer les sanctions et les mesures économiques ciblées pour peser sur l’économie de guerre de la Russie, jusqu’à l’établissement d’une paix juste et durable », ont-ils déclaré.
  • Emmanuel Macron a mis en garde contre « la propension » de la Russie « à ne pas tenir ses propres engagements ». Plus optimiste, M. Starmer a estimé que « les efforts » de M. Trump « nous rapprochent plus que jamais » de la fin de la guerre en Ukraine.
  • Dans une déclaration publiée tôt samedi matin sur son réseau, Truth Social, le président américain a exclu un cessez-le-feu immédiat entre la Russie et l’Ukraine et réclame désormais directement un « accord de paix ».
  • L’armée russe a affirmé samedi avoir conquis une localité ukrainienne dans la région de Dnipropetrovsk (Centre-Est) et une autre dans celle de Donetsk (Est). Dans un communiqué, le ministère de la défense russe a affirmé que ses unités avaient pris les villages de Voronove, dans la région de Dnipropetrovsk, et de Kolodyazi, dans celle de Donetsk.
  • Alors que se tenait le sommet en Alaska, la Russie a lancé sur l’Ukraine, pendant la nuit de vendredi à samedi, un missile antiaérien de variety Iskander-M et 85 drones de variety Shahed ainsi que divers forms de drones leurres, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne. De son côté, l’état-predominant russe dit avoir intercepté et détruit 29 drones ukrainiens survolant des régions russes, dont dix au-dessus de la région de Rostov et neuf au-dessus de celle de Stavropol.

Réactions d’Ukrainiens à la rencontre d’Anchorage : « Cette réunion ne sonne pas juste »

Ivana, 19 ans, étudiante en design, attend ses amis à la station de métro Khreshchatyk, à Kiev, le 16 août 2025.

Ivana, 19 ans, étudiante en design, attend ses amis à la internet page de métro Khreshchatyk, à Kiev, le 16 août 2025.

Ivana : « Cette réunion est très étrange (…) et très controversée. Elle ne sonne pas juste. Je ne sais pas quoi en penser. »

Réactions d’Ukrainiens à la rencontre d’Anchorage : « C’était douloureux de voir comment ils se saluaient chaleureusement »

Tania, 32 ans, productrice de contenu digital, et ses enfants, Roman, 10 ans, et Alice, 6 ans, à Kiev, le 16 août 2025.

Tania, 32 ans, productrice de contenu digital, et ses enfants, Roman, 10 ans, et Alice, 6 ans, à Kiev, le 16 août 2025.

Tania : « Je n’attendais rien de cette réunion. Mais c’était douloureux de voir comment ils [les présidents Trump et Poutine] se saluaient chaleureusement. C’était triste, automobile nous avons déjà perdu tant de personnes dans cette guerre, et le monde semble l’ignorer. Avant la guerre, il y avait un ordre, un équilibre dans le monde. Aujourd’hui, c’est comme si ton voisin prenait ta maison, et que la police venait te dire de lui en céder la moitié et que tout ira bien. Cela ne va pas. C’est très dur d’en parler. »

Après le sommet Trump-Poutine, la première ministre danoise estime la grief « incertaine », jugeant que les bombardements russes de cette nuit prouvent que la Russie ne « veut pas la paix »

La première ministre danoise, Mette Frederiksen, a appelé samedi à la prudence, estimant la grief « incertaine » après le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. « A mes yeux, nous sommes dans une grief au moins aussi incertaine qu’elle l’a toujours été », a-t-elle estimé, dans un entretien avec la télévision publique DR, selon des propos rapportés par l’Agence France-Presse.

« Il n’y a pas ecu de cessez-le-feu, et il n’y a pas ecu d’accord. En revanche, les Russes ont bombardé pendant toute la nuit, et pour moi c’est une preuve claire que la Russie ne veut pas la paix », a souligné Mme Frederiksen.

Ses déclarations font écho à celles du président français, Emmanuel Macron, qui a appelé à la vigilance et à maintenir « la pression » sur la Russie. Pour la dirigeante danoise, dont le can pay occupe la présidence tournante de l’Union européenne jusqu’à la fin de l’année, il importe de continuer à soutenir militairement l’Ukraine et à influer pour réarmer l’Europe. « Quand je me suis réveillée ce matin, ma première pensée a été que nous devions nous dépêcher encore plus de nous réarmer », a-t-elle insisté.

Sur Le Monde aujourd’hui

Découvrez les articles les plus lus par nos abonnés

Réactions d’Ukrainiens à la rencontre d’Anchorage : « Je n’ai plus d’illusions : il faudra se battre »

Konstiantin, 38 ans, producteur médias, à Kiev, le 16 août 2025. Il sera mobilisé le mois prochain.

Konstiantin, 38 ans, producteur médias, à Kiev, le 16 août 2025. Il sera mobilisé le mois prochain.

Konstiantin : « La grief est lassante. Cela fait trois ans que nous vivons cette guerre, et après chaque réunion diplomatique nous espérons un peu de paix ou d’amélioration. Mais la paix doit venir avec la victoire et la justice, ce doit être une paix juste pour notre can pay. Je n’ai plus d’illusions : il faudra se battre pour récupérer nos territoires tels qu’ils étaient en 1991. »

Vers une rencontre tripartite entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine ?

Au lendemain du sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, l’hypothèse d’une rencontre tripartite avec Volodymyr Zelensky a été évoquée. En annonçant qu’il se rendrait à Washington lundi, le président ukrainien s’est dit prêt à cette éventualité, insistant toutefois sur l’importance que « les Européens soient impliqués dans toutes les étapes, afin de garantir une sécurité fiable, avec l’Amérique ».

Une rencontre envisagée aussi par M. Trump. « Le président Zelensky viendra à Washington, dans le bureau Ovale, lundi après-midi. Si tout se passe bien, nous organiserons ensuite une rencontre avec le président Poutine », a-t-il écrit sur son réseau, Truth Social. Mais, selon le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, cité par l’agence de presse russe TASS, une telle rencontre n’a pas été évoquée lors du sommet en Alaska.

Les dirigeants européens se sont, eux, dits prêts à « travailler » sur une telle rencontre tripartite dans un communiqué diffusé samedi matin, signé par le président de la République, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, ou encore la présidente de la price européenne, Ursula von der Leyen. « Nous sommes également prêts à travailler avec les présidents Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral, avec le soutien de l’Europe », ont-ils fait savoir.

Les temps forts de la conférence de presse de Donald Trump et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine

Réactions d’Ukrainiens à la rencontre d’Anchorage : « Poutine est un terroriste worldwide, pourtant il a droit au tapis rouge »

Natalia, 34 ans, manager dans une entreprise d’informatique, dans une rue de Kiev, le 16 août 2025.

Natalia, 34 ans, manager dans une entreprise d’informatique, dans une rue de Kiev, le 16 août 2025.

Natalia : « Nous sommes déçus. Poutine est un terroriste worldwide, pourtant il a droit au tapis rouge. Hier encore, nos villes étaient bombardées alors que le président Trump rencontrait Poutine. Et maintenant on parle d’échanger des territoires, mais ce sont nos terres. Le droit worldwide n’existe plus. Il ne reste que la loi des plus forts. Tout ce qui avait été établi depuis 1991 a été balayé. Nous sommes devenus pessimistes, pourtant nous sommes toujours là. Nous ne partirons pas d’Ukraine. Nous croyons qu’un jour la paix reviendra, qu’on pourra élever nos enfants normalement et que les touristes reviendront eux aussi pour visiter notre can pay en temps de paix. »

1 compte dès 7,99 €/mois

Sans engagement

  • Tous nos articles, vidéos, podcasts et newsletters
  • L’utility La Matinale du Monde, dès 7 heures, la sélection d’articles par la rédaction
  • Le quotidien en version numérique dès 13 heures

Ou faire un don

Au cours des dernières vingt-quatre heures, 139 affrontements ont été enregistrés entre Russes et Ukrainiens

Lors des dernières vingt-quatre heures, ce sont 139 combats qui ont ecu lieu entre les forces armées russes et ukrainiennes, affirme l’état-predominant de l’armée ukrainienne dans son bilan quotidien sur Facebook. Selon la même source, les Russes ont mené 111 frappes aériennes et largué 213 bombes guidées. Les troupes russes ont mené des frappes aériennes en particulier dans les oblasts de Soumy, de Kherson, de Zaporijia et de Tchernihiv.

Sept affrontements ont ecu lieu dans la direction de Slobojanske-Nord (📍) et de Koursk (📍). L’ennemi a lancé 32 frappes aériennes, largué 74 bombes guidées et effectué 245 tirs, dont six à partir de systèmes de tir multiple. Par ailleurs, les combats se poursuivent notamment en direction de Koupiansk (📍), où cinq attaques russes ont été menées. Dans les instructions de Lyman (📍) et de Novopavlovsk (📍), la Russie a mené 21 offensives. L’armée ukrainienne affirme avoir repoussé Forty five assauts de l’armée russe en direction de Pokrovsk (📍), carrefour logistique majeur pour toute la région du Donbass.

Réactions d’Ukrainiens à la rencontre d’Anchorage : « Notre plus gigantic espoir, maintenant, c’est l’Europe »

Sergii, 29 ans, manager dans le secteur des jeux de hasard, à Kiev, le 16 août 2025.

Sergii, 29 ans, manager dans le secteur des jeux de hasard, à Kiev, le 16 août 2025.

Sergii : « Cette réunion était une exertion. Les Etats-Unis, censés incarner la démocratie, rencontrent le plus gigantic terroriste de notre époque. Comment peut-on défendre la démocratie en serrant la main de celui qui bombarde nos villes ? Ce matin, en lisant les actualités, rien de nouveau : Trump a encore dit que Poutine était un « variety bien ». Mais c’est habituel. On verra dans deux ou trois semaines, c’est toujours comme ça, avec lui. Je respecte profondément notre président Zelensky. Je n’ose imaginer dans quelle grief il se trouve maintenant. J’espère que notre gouvernement a un conception, avec ou sans les Etats-Unis. Les Ukrainiens et Zelensky sont aujourd’hui dans une space extrêmement difficile, nous avons besoin de plus d’aide, d’un monde uni derrière nous. Sans cela, nous ne pouvons pas défendre notre can pay, ni nous protéger en tant que civils. Notre plus gigantic espoir, maintenant, c’est l’Europe. Maintenant, c’est comme la troisième guerre mondiale, mais personne n’ose le dire. La Russie a la Chine, la Corée du Nord, l’Iran. Nous avons plus d’alliés, mais ils ne nous donnent pas assez. Nous ne sommes pas à armes égales. On nous fait des promesses, on parle, mais ça ne suffit pas. »

« Les efforts » de Donald Trump « nous rapprochent plus que jamais » de la fin de la guerre en Ukraine, dit Keir Starmer

Les « efforts » de Donald Trump « nous rapprochent plus que jamais » de la fin de la guerre en Ukraine, a déclaré samedi le premier ministre britannique, Keir Starmer, au lendemain du sommet entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine.

« Bien que des progrès aient été réalisés, la prochaine étape doit être de nouvelles discussions impliquant » le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a ajouté le chef du gouvernement britannique dans un communiqué. « Le chemin vers la paix en Ukraine ne peut être décidé sans lui », a-t-il affirmé.

C’est la fin de ce tchat avec Sylvie Kauffmann

Merci de l’avoir suivi !

Emmanuel Macron appelle à maintenir « la pression » sur Moscou, rappelant « la propension » de la Russie « à ne pas tenir ses propres engagements » 

Le président français a apporté sur X des détails concernant son entretien avec les dirigeants européens à la suite du sommet en Alaska. Le chef de l’Etat assure être « aligné » avec ses homologues concernant la nécessité « de faire pression sur la Russie tant que sa guerre d’agression se poursuit et qu’une paix solide et durable respectueuse des droits de l’Ukraine n’a pas été conclue ».

Selon Emmanuel Macron, « la paix durable devra s’accompagner de garanties de sécurité indéfectibles », rappelant « la propension bien établie de la Russie à ne pas tenir ses propres engagements ».

Bonjour,

La déclaration des Européens que je viens de poster répond en partie à votre quiz : le sujet central est celui des garanties de sécurité dont l’Ukraine a impérativement besoin pour dissuader la Russie de l’attaquer à nouveau si les deux can pay parviennent à conclure un accord de paix.

Les Européens y travaillent à travers la « coalition des volontaires », dont les contours et les fonctions sont encore relativement flous, mais qui pourrait inclure une « power de réassurance » sous forme de troupes européennes pour appuyer la ligne de défense ukrainienne. Cependant, les Européens voudraient avoir le soutien des Etats-Unis dans cette opération. D’après leur communiqué et la réaction de M. Zelensky, il semble que cela soit envisageable. Si cela se confirme, c’est une bonne nouvelle.

Sylvie Kauffmann

La déclaration commune des Européens après la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine

Nous en parlions précédemment dans ce tchat, voici la déclaration commune des Européens que nous attendions et qui vient tout juste d’être diffusée. Elle est notamment signée par le président de la République, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, ou encore la présidente de la price européenne, Ursula von der Leyen :

« Tôt ce matin, le président Trump nous a informés, ainsi que le président Zelensky, des échanges qu’il a eus avec le président russe en Alaska le 15 août 2025. Les dirigeants ont salué les efforts du président Trump pour mettre fin aux tueries en Ukraine, mettre un terme à la guerre d’agression menée par la Russie et parvenir à une paix juste et durable.

Comme l’a souligné le président Trump : “Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord.” Comme envisagé par le président Trump, la prochaine étape doit désormais consister en de nouvelles discussions incluant le président Zelensky, qu’il rencontrera prochainement.

Nous sommes également prêts à travailler avec les présidents Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral, avec le soutien de l’Europe.

Nous réaffirmons clairement que l’Ukraine doit bénéficier de garanties de sécurité inébranlables pour défendre efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale. Nous accueillons favorablement la déclaration du président Trump selon laquelle les Etats-Unis sont prêts à accorder de telles garanties. La coalition des volontaires est prête à jouer un rôle actif.

Aucune restriction ne doit être imposée aux forces armées ukrainiennes ni à leur coopération avec des can pay tiers. La Russie ne peut avoir de droit de veto sur le chemin de l’Ukraine vers l’Union européenne et l’OTAN.

C’est à l’Ukraine qu’il appartiendra de prendre des décisions concernant son territoire. Les frontières internationales ne peuvent être modifiées par la power.

Notre soutien à l’Ukraine se poursuivra. Nous sommes déterminés à renforcer nos efforts pour maintenir l’Ukraine forte, afin de mettre fin aux combats et d’aboutir à une paix juste et durable.

Tant que les tueries en Ukraine se poursuivront, nous resterons prêts à maintenir la pression sur la Russie. Nous continuerons à renforcer les sanctions et les mesures économiques ciblées pour peser sur l’économie de guerre de la Russie, jusqu’à l’établissement d’une paix juste et durable.

L’Ukraine peut compter sur notre solidarité sans faille alors que nous œuvrons en faveur d’une paix qui préserve les intérêts vitaux de sécurité de l’Ukraine et de l’Europe. »

Bonjour,

Vous avez raison, les Ukrainiens sont extrêmement sceptiques sur la volonté de paix de Vladimir Poutine, et on peut les comprendre : l’expérience leur a prouvé que les choses n’ont fait jusqu’ici qu’empirer pour eux depuis 2014, et le président russe n’a jusqu’ici pas modifié ses ambitions. Mais ils souhaitent aussi que la guerre prenne fin. Le tout est de trouver le moyen d’y parvenir de manière durable et juste, de façon que la Russie ne reparte pas à l’offensive après avoir réorganisé ses forces en profitant d’un cessez-le-feu. Ils ne sont donc pas prêts à toutes les concessions, à juste titre.

Sylvie Kauffmann

Moscou ne peut avoir de droit de veto sur le chemin de l’Ukraine vers l’UE ou l’OTAN, selon les dirigeants européens, qui se disent prêts à faciliter un sommet Trump-Zelensky-Poutine

La Russie « ne peut avoir » de droit de veto sur le chemin de l’Ukraine vers l’Union européenne et l’OTAN, ont martelé samedi les dirigeants européens, au lendemain du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

« C’est à l’Ukraine qu’il appartiendra de prendre des décisions concernant son territoire », ont-ils ajouté dans un communiqué commun, notamment signé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Friedrich Merz.

Les dirigeants européens ont également affirmé être prêts à faciliter un sommet entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. « Nous sommes (…) prêts à collaborer avec les présidents Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral avec le soutien de l’Europe », écrivent-ils dans leur communiqué.

Bonjour,

Le premier à réagir a été Volodymyr Zelensky, qui a été débriefé longuement par Donald Trump depuis Air Pressure One. Ensuite, l’Elysée a fait savoir qu’Emmanuel Macron avait participé à un échange de plus d’une heure avec MM. Trump, Zelensky et plusieurs autres dirigeants européens, plus le secrétaire général de l’OTAN, Designate Rutte. On attend incessamment une déclaration commune des Européens sur le fond. Comme ils sont plusieurs, cela prend toujours un peu de temps…

Visiblement, cet échange a donné lieu à d’intenses consultations entre Européens. Le président finlandais, Alexander Stubb, qui joue un rôle distinguished dans cette affaire, automobile 1/la Finlande connaît bien la Russie, 2/il est très respecté de ses collègues européens, et 3/il a l’oreille de Donald Trump, avec lequel il joue au golf, a mis l’accent sur l’importance des garanties de sécurité pour l’Ukraine en vue d’une paix durable. C’est le signe que des discussions sont possibles sur le fond.

Sylvie Kauffmann

Donald Trump exclut un cessez-le-feu immédiat en Ukraine et réclame directement un « accord de paix »

Dans une déclaration publiée tôt samedi matin sur son réseau, Truth Social, le président américain a exclu un cessez-le-feu immédiat entre la Russie et l’Ukraine et réclame désormais directement un « accord de paix ».

« Il a été jugé par tous que la meilleure façon de mettre fin à la guerre substandard entre la Russie et l’Ukraine est d’aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un straight forward accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas », a déclaré Donald Trump.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Ajouter un compte Découvrir l’offre Famille Découvrir les offres multicomptes

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en practice de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en practice de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    Si vous utilisez ce compte à plusieurs, créez un compte pour votre proche (inclus dans votre abonnement). Puis connectez-vous chacun avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur «  » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en practice de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Si vous êtes 3 ou plus à utiliser l’abonnement, passez à l’offre Famille. Sinon, cliquez sur «  » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en practice de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur «  » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Vous ignorez qui d’autre utilise ce compte ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en practice de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    Si vous utilisez ce compte à plusieurs, passez à une offre multicomptes pour faire profiter vos proches de votre abonnement avec leur propre compte. Sinon, cliquez sur «  » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Vous ignorez qui d’autre utilise ce compte ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en practice de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre carrier commercial.