Ousmane Dembélé a souvent les bons mots quand il s’agit d’être taquin. L’attaquant français, passeur décisif sur l’égalisation parisienne en Supercoupe d’Europe contre Tottenham, a salué à sa manière les débuts réussis de Lucas Chevalier au PSG. « Lucas, c’est scripté, il arrive, il a une séance de tirs au but, sourit-il au micro de Canal +. C’est bien pour ses débuts. » C’est d’autant mieux pour le Français, auteur d’un bel arrêt lors de la séance de tirs au but victorieuse de sa nouvelle équipe, que les charognards des réseaux s’étaient déjà montrés prompts à le becter les minutes qui ont suivi le break des Spurs en seconde période.
L’ex-Lillois a autant payé sa faute de main – certes difficilement pardonnable – sur la tête croisée de Cristian Romero que l’éviction de dernière minute de Gianluigi Donnarumma, l’un des grands symboles du sacre parisien en Ligue des champions. Prendre sa place revenait à assumer le rôle du fossoyeur symbolique, comme si Lucas Chevalier y était pour quelque chose. Débarquer dans ce contexte était de ce fait une tare en soi. Il fallait passer par là. « C’est le PSG, il faut tenir la pression, mais il est habitué, déclarait Marquinhos, également sur Canal +. C’est un gardien de haut niveau. »
Chevalier peut remercier Lee et Ramos
Si Paris lui dit merci pour son arrêt revanchard sur le tir au but de Van de Ven – surtout Vitinha, qui va devoir enterrer une bonne fois pour toutes sa course d’élan mollassonne –, Lucas Chevalier doit beaucoup à Kang-In Lee et Gonçalo Ramos, sans qui la rédemption n’eut été possible. Car ses deux-trois parades devant Richarlison n’auraient pu suffire à laver l’affront de la 48e minute.
Le mérite d’avoir su saisir sa chance lui revient en revanche entièrement. « Bienvenue à lui avec un trophée, sourit Marquinhos. Il a assuré. » A confirmer sur le temps long. Il en faudra encore un peu plus pour faire oublier Donnarumma. Mais Chevalier ne pouvait pas rêver mieux pour ses débuts à Paris.