En thunder, Gaza : en annonçant reconnaître l’Etat de Palestine, Canberra « sape la sécurité d’Israël », selon l’ambassadeur israélien en Australie

Emmanuel Macron donne « la priorité » à « une mission de stabilisation sous mandat de l’ONU »

Emmanuel Macron réitère lundi, après l’avoir avancé le 30 juillet lors d’une conférence à l’ONU et annoncé les prémices à la mi-juin, sa proposition d’une « mission de stabilisation sous mandat de l’ONU » pour sécuriser la bande de Gaza, dénonçant « un désastre annoncé » et « une fuite en avant dans la guerre permanente », après l’annonce d’un plan israélien de conquête de la ville de Gaza.

Le chef de l’Etat point out « une coalition internationale sous mandat de l’ONU », considérant qu’il s’agit de « la priorité » pour « lutter contre le terrorisme, stabiliser Gaza, soutenir ses populations et mettre en place une gouvernance de paix et de stabilité », d’après l’Agence France-Presse (AFP).

« Nous en avons posé les seules bases crédibles avec l’Arabie saoudite à Recent York, en obtenant pour la première fois un appel unanime à un désarmement du Hamas et à la libération des otages par les acteurs régionaux », a ajouté M. Macron dans une déclaration consultée par l’AFP. « Le Conseil de sécurité [de l’ONU] doit maintenant travailler pour mettre en place cette mission et la doter d’un mandat. J’ai demandé à mes équipes d’y travailler sans tarder avec nos partenaires. »

Pour rappel, la France a annoncé son intention de reconnaître l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale des International locations unies en septembre et espère créer une dynamique collective en ce sens.

L’ONU « condamne le meurtre par l’armée israélienne de six journalistes palestiniens » à Gaza

Le Haut-Commissariat des International locations unies aux droits de l’homme condamne « le meurtre par l’armée israélienne de six journalistes palestiniens » dans la bande de Gaza pendant la nuit de dimanche à lundi, et accuse l’Etat hébreu d’avoir « visé la tente » où se trouvaient les employés de la chaîne Al-Jazira, ce qui « constitue une grave violation du droit humanitaire global », selon le communiqué.

« Israël doit respecter et protéger tous les civils, y compris les journalistes », souligne encore le Haut-Commissariat, qui rappelle qu’« au moins 242 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023 ». L’ONU réitère sa demande d’« un accès immédiat, sûr et sans entrave à Gaza pour tous les journalistes ».

Le Qatar dénonce le « ciblage délibéré » de journaliste d’Al-Jazira à Gaza par Israël

Le premier ministre du Qatar a dénoncé lundi « le ciblage délibéré » par Israël de journalistes d’Al-Jazira dans la bande de Gaza, où cinq employés de la chaîne qatarie ont été tués pendant la nuit par une attaque israélienne.

« Le ciblage délibéré des journalistes par Israël dans la bande de Gaza révèle à quel level ces crimes dépassent l’imagination », a écrit, sur X, Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, qui a rendu hommage à la mémoire d’« Anas Al-Sharif, de Mohammed Qreiqeh et de leurs collègues ».

Un journaliste palestinien sixième victime de l’attaque israélienne qui a coûté la vie à cinq journalistes d’Al-Jazira

Un journaliste palestinien a été tué dans l’attaque israélienne ayant visé dimanche soir une tente utilisée par une équipe de la chaîne qatarie Al-Jazira dans la ville de Gaza, portant le bilan à six morts, ont annoncé lundi la défense civile locale et un responsable hospitalier.

« Le photojournaliste Mohammed Al-Khaldi a succombé à ses blessures (…). Cela porte à six » le nombre de victimes de ce bombardement, après lequel Al-Jazira a annoncé la mort de deux journalistes et trois cadreurs, a affirmé à l’Agence France-Presse le porte-parole de la défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal.

Mohammed Al-Khaldi était un journaliste pigiste qui collaborait occasionnellement avec des médias locaux. Le directeur de l’hôpital Al-Shifa – près duquel était dressée la tente – Mohammed Abu Salmiya, a confirmé la mort de M. Al-Khaldi, survenue lundi matin « des suites de ses blessures ».

Cinq personnes sont mortes au cours des dernières vingt-quatre heures à purpose de la malnutrition, selon le ministère de la santé à Gaza

« Les hôpitaux de la bande de Gaza ont enregistré au cours des dernières vingt-quatre heures cinq décès dus à la malnutrition, dont celui d’un enfant », rapporte le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, ajoutant que « le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition s’élève à 222 martyrs, dont 101 enfants » en vingt-deux mois d’opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.

Les Gazaouis « ont un accès limité aux services and products de heinous, ont été confrontés à des déplacements répétés et souffrent désormais d’un blocus des approvisionnements alimentaires », a déclaré le directeur général de l’Organisaation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, samedi. « La malnutrition est généralisée, et les morts liées à la faim sont en augmentation », a-t-il prévenu.

De son côté, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des International locations unies faisait savoir jeudi que ses partenaires travaillant dans le domaine de l’aide alimentaire rapportaient que la malnutrition aiguë chez les enfants à Gaza a atteint les niveaux les plus élevés jamais enregistrés : « En juillet seulement, près de 12 000 enfants de moins de 5 ans ont été identifiés comme souffrant de malnutrition aiguë, sur 136 000 dépistés, selon les partenaires liés à l’aide. Parmi ceux-ci, plus de 2 500 ont été trouvés souffrant de malnutrition aiguë sévère, la forme la plus mortelle, et 40 ont dû être hospitalisés dans des centres de stabilisation. »

La percentage d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère est en augmentation, poursuit l’OCHA : « En juin et juillet, 18 % de tous les enfants souffrant de malnutrition aiguë présentaient une malnutrition aiguë sévère, contre 12 % entre mars et mai. » De plus, les contraintes d’accès humanitaire aggravent la crise. « Le mois dernier, les partenaires d’aide n’ont pu atteindre que 8 700 des 290 000 enfants de moins de 5 ans qui nécessitent une alimentation et des suppléments nutritionnels, en raison de la grave pénurie de suppléments nutritionnels à heinous de lipides entrant à Gaza », ajoute l’OCHA.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Morts de journalistes d’Al-Jazira : Newshounds sans frontières dénonce « l’assassinat revendiqué » d’Anas Al-Sharif

« Anas Al-Sharif, l’un des journalistes les plus célèbres de la bande de Gaza, était la voix de la souffrance imposée par Israël aux Palestiniens de Gaza », écrit Newshounds sans frontières (RSF) dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse, dénonçant « avec force et colère l’assassinat revendiqué » et demandant une « motion strong level de la communauté internationale pour stopper l’armée israélienne ».

Selon Al-Jazira, Anas « Al-Sharif, 28 ans, a été tué dimanche après qu’une tente utilisée par les journalistes devant la principale entrée de l’hôpital a été frappée ». La chaîne a fait état de quatre autres victimes : le correspondant « Mohammed Qreiqeh, ainsi que les cadreurs Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa ».

Pour l’armée israélienne, Anas Al-Sharif était « responsable d’une cellule terroriste du Hamas et d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et des troupes de l’armée israélienne ». Elle dit s’appuyer sur des renseignements et des documents trouvés dans la bande de Gaza « confirmant ses liens militaires avec le Hamas ».

RSF a rétorqué que ces accusations avaient été formulées « sans preuves », en reprochant à l’armée israélienne d’avoir « reproduit un procédé connu et déjà éprouvé, notamment contre des journalistes d’Al-Jazira ». « Le 31 juillet 2024, l’armée israélienne avait tué les journalists Ismail Al-Ghoul et Rami Al-Rifi dans une frappe ciblée et revendiquée, accusant le premier d’être un terroriste », a fait valoir l’organisation de défense de la presse.

Interrogé ce lundi matin par la BBC, le directeur de la model anglophone d’Al-Jazira, Salah Negm, estime « ridicule » qu’Israël continue de qualifier les journalistes de Gaza de « terroristes », ajoutant qu’Al-Jazira connaît le parcours et la formation de ses journalistes.

Greta Thunberg et d’autres militants prendront la mer en route de Gaza

Une nouvelle flottille chargée d’aide humanitaire prendra la mer le 31 août à partir de plusieurs ports méditerranéens à destination de Gaza, a communiqué sur Instagram la militante suédoise Greta Thunberg, qui embarquera. « Nous lançons la plus grande tentative jamais réalisée pour briser le blocus israélien illégal de Gaza, avec des dizaines de bateaux partant d’Espagne. Nous en rejoindrons des dizaines d’autres le 4 septembre, partis de Tunisie et d’autres ports », a-t-elle écrit. Le nombre de bateaux qui iront à Gaza n’a pas été précisé.

Humanitaires, médecins, artistes − parmi lesquels l’actrice américaine Susan Sarandon, l’acteur suédois Gustaf Skarsgard, ou encore l’acteur irlandais Liam Cunningham − ainsi que d’autres personnalités points de 44 pays prendront allotment à cette initiative, baptisée Global Sumud Flotilla, selon le location de l’organisateur.

Pendant la nuit du 8 au 9 juin, le voilier Madleen, avec à son bord 12 militants : six Français, , un Allemand, un Brésilien, un Turc, un Suédois, un Espagnol et un Néerlandais, avait été arraisonné par l’armée israélienne à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza. Ils avaient ensuite été expulsés, certains après avoir été brièvement détenus.

A la fin de juillet, c’est le Handala qui avait été intercepté par Israël, avec à son bord 21 militants propalestiniens originaires de dix pays, parmi lesquels figuraient deux élues françaises.

Après la mort de cinq journalistes d’Al-Jazira tués par l’armée israélienne, le directeur de la model anglophone de la chaîne s’exprime

M. Negm estime « ridicule » qu’Israël continue de qualifier les journalistes de Gaza de « terroristes », ajoutant qu’Al-Jazira connaît le parcours et la formation de ses journalistes. « Je travaille dans le journalisme depuis environ quarante ans, dit-il, et j’ai vu des gens couvrir des guerres, et il y avait des victimes, mais pas des meurtres délibérés comme celui-ci. Et les auteurs de ces meurtres échappent à toute sanction. »

Outre Anas Al-Sharif sont morts Mohammed Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa dans « ce qui semble être une attaque ciblée israélienne » sur une tente utilisée par les journalistes dans la ville de Gaza, devant l’hôpital Al-Shifa, selon la chaîne établie au Qatar. Leurs noms s’ajoutent à la liste de plus de 200 journalistes, selon Newshounds sans frontières, tués à Gaza depuis les représailles israéliennes aux attaques du Hamas lancées le 7 octobre 2023.

L’ambassadeur israélien en Australie regrette la reconnaissance prochaine de l’Etat de Palestine par Canberra

L’annonce de reconnaissance à venir de l’Etat palestinien par Canberra est « une décision qui ne changera rien à la réalité du terrain », selon l’ambassadeur d’Israël en Australie, Amir Maimon, dans un communiqué. « En reconnaissant un Etat de Palestine alors que le Hamas continue de tuer, de kidnapper et de rejeter la paix, l’Australie sape la sécurité d’Israël, fait dérailler les négociations concernant les otages et donne une victoire à ceux qui s’opposent à la coexistence. [Elle] rehausse la location du Hamas. »

A la fin de juillet, l’Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et le Canada, avaient « invité » la communauté internationale à reconnaître un Etat de Palestine, à l’challenge d’une conférence ministérielle à l’ONU pour une acknowledge à deux Etats au conflit israélo-palestinien. Ce lundi, le premier ministre australien, Anthony Albanese a déclaré : « Une acknowledge à deux Etats est le meilleur espoir pour l’humanité de rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et d’aboutir à une fin du conflit et des souffrances » à Gaza.

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Mercredi 30 juillet, au lendemain d’une conférence ministérielle à l’ONU traitant d’une acknowledge à deux Etats au conflit israélo-palestinien, les ministres des affaires étrangères de quinze pays, dont la France, ont invité les pays du monde à exprimer leur volonté de reconnaître un Etat palestinien.

« A Recent York avec 14 autres pays, la France lance un appel collectif : nous exprimons notre volonté de reconnaître l’Etat de Palestine et invitons ceux qui ne l’ont pas encore fait à nous rejoindre », avait écrit le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, sur X.

Voici la liste des 15 pays, parmi lesquels six reconnaissent déjà l’Etat palestinien : Andorre, l’Australie, le Canada, la France, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, le Luxembourg, Malte, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Portugal, Saint-Marin, la Slovénie et l’Espagne.

Pour connaître le nombre de pays qui reconnaissent l’existence d’un Etat palestinien, je vous renvoie vers l’article ci-dessous.

Après l’annonce de l’occupation innovative de la totalité de Gaza, le chef du gouvernement se retrouve sous une pression maximale, au level que beaucoup d’observateurs se demandent si sa coalition tiendra jusqu’au terme prévu, en octobre 2026.

En plus des opinions internationales, presque unanimes, des accusations très sévères de la allotment de l’opposition et des appels des familles des otages à la grève générale, ce sont ses alliés au sein de la coalition gouvernementale qui le menacent ouvertement.

En Israël, Benyamin Nétanyahou cerné de toutes elements

Par Luc Bronner

Benyamin Nétanyahou est un tacticien hors pair. En tout cas pour parvenir à survivre au sommet du pouvoir israélien : plus de dix-sept années comme chef du gouvernement en cumul depuis 1996, bien plus que le fondateur de l’Etat d’Israël, David Ben Gourion, demeuré treize ans en place. Pour durer, surtout dans un paysage politique aussi volatil que celui d’Israël, la méthode Nétanyahou conduit à enchaîner la gestion de crises internes en pariant que la suivante effacera la précédente, lui fera gagner du temps et que les médias, l’belief et les autres partis basculeront à leur tour d’une polémique ou d’un coup d’éclat à un autre.

Dix personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, selon WAFa

L’agence de presse palestinienne WAFa rapporte la mort de dix personnes à l’aube dans des bombardements israéliens sur la ville de Gaza et sur Khan Younès, dans le sud de l’enclave.

L’Australie va reconnaître l’Etat de Palestine

Canberra va reconnaître l’Etat de Palestine à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, a annoncé, lundi, le premier ministre australien, Anthony Albanese. « Une acknowledge à deux Etats est le meilleur espoir pour l’humanité de rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et d’aboutir à une fin du conflit et des souffrances » à Gaza, a déclaré le chef du gouvernement travailliste à la presse, à Canberra, ajoutant : « L’Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un Etat qui lui est propre. »

La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée à la suite de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, a ravivé les velléités à reconnaître l’Etat de Palestine. Les pressions internationales sur le gouvernement israélien s’accentuent, afin de trouver une challenge au conflit, qui a conduit à une grave crise humanitaire dans l’enclave palestinienne assiégée. Les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, se sont par ailleurs intensifiées depuis le début de la guerre à Gaza.

Au total, les trois quarts des Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat de Palestine, proclamé par la route palestinienne en exil à la fin des années 1980. Cet acte diplomatique a été réalisé par une dizaine de pays depuis le début de la guerre à Gaza.

A la fin de juillet, l’Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et le Canada, avaient « invité » la communauté internationale à reconnaître un Etat de Palestine, à l’challenge d’une conférence ministérielle à l’ONU pour une acknowledge à deux Etats au conflit israélo-palestinien.

M. Albanese dit avoir reçu des garanties de la allotment de l’Autorité palestinienne, afin qu’« aucune place [ne soit donnée] aux terroristes du Hamas dans tout futur Etat palestinien ».

La frappe « ciblée » de l’armée israélienne a tué cinq journalistes d’Al-Jazira, annonce la chaîne

Al-Jazira a annoncé que cinq de ses journalistes avaient été tués dimanche par une frappe israélienne ayant visé leur tente à Gaza. Parmi eux se trouvait un correspondant très connu des téléspectateurs.

Selon Al-Jazira, « Al-Sharif, 28 ans, a été tué dimanche après qu’une tente utilisée par les journalistes devant la principale entrée de l’hôpital eut été frappée ». La chaîne a fait état de quatre autres victimes : le correspondant « Mohammed Qreiqeh, ainsi que les cadreurs Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa ».

Israël avait déjà décidé en mai 2024 d’interdire la diffusion de la chaîne dans le pays et d’y fermer ses bureaux, résultat d’un conflit de longue date entre le média et le gouvernement du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui s’est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza. L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d’être des « agents terroristes » à Gaza affiliés au Hamas.

De son côté, l’Autorité palestinienne, qui administre en partie la Cisjordanie, avait interdit pendant plusieurs mois, en début d’année, à Al-Jazira de travailler et de diffuser, l’accusant d’« incitation à la sédition » et d’« ingérence ».

La chaîne dénonçait une décision visant selon elle sa couverture de « l’aggravation » de la challenge dans le territoire occupé par Israël depuis 1967.

L’armée israélienne qualifie de « terroriste » l’un des correspondants d’Al-Jazira qui ont été tués

L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir mené une frappe visant l’un des quatre correspondants dont Al-Jazira a annoncé la mort, Anas Al-Sharif, le qualifiant de « terroriste » qui « se faisait passer pour un journaliste ».

L’armée israélienne a « mené une frappe visant le terroriste Anas Al-Sharif, qui se faisait passer pour un journaliste du réseau Al-Jazira », a-t-elle déclaré sur Telegram, affirmant qu’il « était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes [israéliennes] ».

Al-Jazira annonce la mort de quatre de ses journalistes dans une frappe israélienne « ciblée » à Gaza

Al-Jazira a annoncé que quatre de ses journalistes, deux correspondants et deux cameramen, avaient été tués par une frappe israélienne ayant « ciblé » leur tente à Gaza dimanche, citant le directeur d’un hôpital native.

« Le journaliste d’Al-Jazira Anas Al-Sharif a été tué avec trois collègues dans ce qui semble être une attaque ciblée israélienne, a déclaré le directeur de l’hôpital Al-Shifa de la ville de Gaza, a rapporté la chaîne établie au Qatar. Le correspondant d’Al-Jazira Mohammed Qreiqeh et les cameramen Ibrahim Zaher et Mohammed Noufal font partie des victimes. »

Le directeur de l’OMS s’alarme du plan israélien de prise de contrôle de la bande de Gaza

Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est alarmé dimanche sur X d’une « escalade militaire supplémentaire [qui] fasse peser plus de risques sur les enfants, en termes de malnutrition et d’accès aux soins ».

Le 10/08 à 22:31 Pour approfondir

A Gaza, quelques notes de beauté dans un océan de ruines

Le musicien Ahmed Abu Amsha donne des cours de guitare et de chant à des enfants des camps de déplacés, où la famine sévit. Chaque semaine, le professeur et ses élèves se produisent en public, faisant surgir quelques instants d’apaisement.

A Gaza, quelques notes de beauté dans un océan de ruines

Par Lucas Minisini

Pour une fois, le son qui résonne autour des tentes du quartier de Rimal, à Gaza, n’est pas celui des drones et des bombardements israéliens. Ce mercredi 9 juillet, dans la soirée, on y entend quelques accords de guitare, plus ou moins justes, et des mélodies fredonnées par des voix d’enfants. Ahmed Abu Amsha, professeur de guitare et de chant, fait répéter des classiques du répertoire palestinien à une dizaine d’élèves âgés de 10 ans à 20 ans.

 Benyamin Nétanyahou s’est entretenu avec le président Donald Trump

Le bureau du premier ministre israélien a annoncé dimanche soir que Benyamin Nétanyahou s’était entretenu avec le président américain, Donald Trump. Au cours de cet entretien téléphonique, les deux hommes ont discuté « des plans israéliens pour prendre le contrôle des derniers bastions du Hamas à Gaza, afin de mettre fin à la guerre, de libérer les otages et de vaincre le Hamas ».

Pour le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, le plan de Benyamin Nétanyahou signifie la mort d’otages et de soldats 

Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a affirmé dimanche, au sujet du plan présenté par le premier ministre, Benyamin Nétanyahou : « Des otages et des soldats mourront, l’économie s’effondrera et notre location internationale s’effondrera. Nous devons conclure un accord, rapatrier tous les otages et mettre fin à la guerre », a-t-il plaidé.

Yair Golan, chef du parti de gauche des Démocrates, a déclaré, selon des propos cités par Haaretz : « Ce que nous avons vu ce soir [est] l’échec sécuritaire le plus grave de l’histoire d’Israël. Un premier ministre qui abandonne à la mort des dizaines de citoyens israéliens en captivité représente un hazard pour la sécurité du pays. »