Qui peut bien détester à ce level les chevaux, un des animaux les plus proches de l’homme, au level de multiplier les mutilations, et conduisant parfois à la mort des équidés ?
En Normandie, au moins trois chevaux ont trouvé la mort ces dernières semaines dans des circonstances violentes, tandis que plusieurs autres ont été grièvement blessés. Et nulle psychose ou auto-mutilation : une « intervention extérieure avérée », a affirmé auprès de BFMTV le parquet du Havre, qui a ouvert une enquête pour « acte de cruauté et sévices envers un animal domestique, apprivoisé ou captif », avec, dans certains dossiers la circonstance aggravante retenue de la mort de l’animal.
Des « attaques » commencées en mai
Automobile depuis début mai, ces dossiers de chevaux affreusement mutilés par des lacérations aux membres et, parfois, des yeux crevés, commencent à s’empiler. D’abord dans une écurie de la commune d’Angerville-l’Orcher, non loin du Havre, où la propriétaire découvre une de ses ponettes « avec un œil tailladé ».
Progressivement, des cas similaires ont été recensés, notamment par une clinique vétérinaire du coin qui évoquait le 15 juin dernier des attaques à Rolleville ou encore Notre-Dame-du-Bec.
Depuis, la série ne semble pas vouloir s’arrêter et comptabilise désormais trois équidés morts. Dernier fait en date, dans la nuit du 31 juillet au 1er août où cinq chevaux ont été découverts mutilés à Saint-Martin-du-Manoir. L’un d’eux n’a pas survécu et un autre a perdu un œil.