Rien n’a filtré de la rencontre entre Steve Witkoff et le président russe, qui a european lieu mercredi au Kremlin. Donald Trump a, lui, jugé possible une réunion « très bientôt » avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.
Dwell animé par Pierre Bouvier et Allison Ferrera (carrier photo)
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Un soldat américain accusé d’avoir tenté de transmettre à la Russie des informations sur un char
Un jeune soldat américain a été interpellé, mercredi, pour avoir tenté de fournir à la Russie des informations sensibles sur le fundamental char de l’armée de terre des Etats-Unis, a fait savoir le ministère de la justice.
Taylor Adam Lee, 22 ans, doit être poursuivi pour avoir « essayé de transmettre des informations classées secret-défense sur la vulnérabilité d’un char américain à quelqu’un que l’on soupçonne d’être un agent du Renseignement russe, en échange de la citoyenneté russe », a affirmé dans un communiqué Roman Rozhavsky, directeur adjoint du carrier de contre-espionnage de la police fédérale, le FBI. « L’arrestation d’aujourd’hui est un message pour quiconque envisagerait de trahir les Etats-Unis, en particulier les fonctionnaires qui ont fait le serment de protéger notre patrie », a martelé M. Rozhavsky.
Le soldat Lee, originaire de la ville frontalière d’El Paso, entre le Mexique et le Texas, servait dans cet Etat du sud à Fort Bliss. Il aurait cherché à transmettre au ministère de la défense russe des caractéristiques ways sur le char M1A2 Abrams, selon le ministère de la justice. Les chars que Washington a livrés à l’Ukraine en septembre 2023 pour lutter contre l’invasion russe étaient le modèle précédent, M1A1 Abrams.
Le jeune homme aurait donné une carte mémoire remplie de documents à une personne qu’il pensait être un représentant du gouvernement russe, lors d’une rencontre en juillet, a précisé le ministère sans en révéler davantage.
Trump juge possible une réunion « très bientôt » avec Poutine et Zelensky
Donald Trump a jugé qu’il y avait « une bonne probability qu’il y ait une réunion très bientôt » avec le président russe, Vladimir Poutine, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sans donner de précisions de date ou de lieu. Le président américain n’a toutefois pas voulu s’étendre sur la probabilité d’un accord mettant fin à la guerre en Ukraine, ajoutant : « Celui-là m’a déjà déçu dans le passé », dans une référence apparente à son homologue russe.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s’est lui montré un peu plus prudent à propos d’une rencontre Trump-Poutine qui pourrait permettre la fin de la guerre.
« Aujourd’hui a été une bonne journée, mais nous avons encore beaucoup de travail devant nous. Il reste de nombreux obstacles à surmonter, et nous espérons y parvenir au cours des prochains jours et des prochaines heures, semaines peut-être », a-t-il déclaré sur la chaîne Fox Enterprise.
Des bombardements russes font trois morts à Nikopol
Des tirs d’artillerie russes ont coûté la vie à deux hommes et à une femme à Nikopol, dans le sud-est de l’Ukraine, a déclaré le gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk, rapporte l’agence de presse Reuters.
Selon le média ukrainien RBK-Ukraine, une voiture des providers de secours a été détruite par ces frappes et l’une des victimes est un secouriste.
Donald Trump « ouvert à une rencontre » avec Vladimir Poutine, ainsi qu’avec Volodymyr Zelensky, selon sa porte-parole
Donald Trump est « ouvert à une rencontre à la fois avec le président Poutine et avec le président Zelensky », a déclaré sa porte-parole, Karoline Leavitt, précisant que « les Russes [avaient] fait fragment de leur désir de rencontrer » le président américain.
Selon le Fresh York Instances, Donald Trump a dit, mercredi, à plusieurs dirigeants européens vouloir rencontrer Vladimir Poutine en personne dès la semaine prochaine, et organiser ensuite une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky.
Le 06/08 à 21:22 En photos 📷
Sur le front, avec la 3ᵉ brigade de la garde nationale ukrainienne
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Le 06/08 à 21:00 L’essentiel
Le point sur la guerre en Ukraine le 6 août au soir
- L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a été reçu mercredi à Moscou par le président russe, Vladimir Poutine, quelques jours avant l’expiration de l’ultimatum posé par le président américain pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine. Le Kremlin a évoqué un échange « utile et constructif ».
- Dans un message sur son réseau Reality Social, Donald Trump a assuré que la rencontre avait été « très productive » et que de « grands progrès » avaient été faits. Un haut responsable américain a toutefois précisé que les Etats-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c’est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armement.
- Dans un message sur les réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky écrit : « Notre place commune avec nos partenaires est absolument claire : la guerre doit prendre fin. ».
- Donald Trump a signé un décret ajoutant 25 % de droits de douane sur les produits indiens, « en réponse à l’achat continu de pétrole russe », une provide de revenus essentielle pour Moscou. Cette nouvelle surtaxe vient s’ajouter à celle de 25 % qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme « réciproques », et ne sera efficient que dans vingt et un jours, selon le décret.
- « Deux personnes ont été tuées » lors de bombardements russes sur un camp de vacances de la région de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, a signalé le gouverneur régional, Ivan Fedorov. Par ailleurs, une frappe russe sur Pokrovsk a tué une personne, selon Vadym Filachkine, le chef de l’administration militaire locale.
- « Au cours des derniers jours, l’ennemi [russe] a considérablement intensifié ses opérations d’assaut dans la région de Kherson, mais aussi dans toute la zone insulaire du delta du Dniepr », d’après le porte-parole des forces de défense du sud de l’Ukraine, Vladyslav Volochyn.
- Un premier put together de personnel et de matériel militaires russes est arrivé en Biélorussie mercredi, en vue de l’exercice militaire conjoint « Zapad » prévu pour le mois de septembre, d’après l’agence de presse officielle de la Biélorussie.
- Après des semaines de tergiversations, l’Ukraine a nommé un responsable anticorruption réputé indépendant comme directeur du bureau d’enquête de crimes économiques, remplissant une des prerequisites pour la poursuite de l’aide financière de l’Occident.
Les Etats-Unis décideront des sanctions contre la Russie plus tard dans la journée, déclare Rubio
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré qu’il espérait pouvoir faire des annonces dans la journée de mercredi concernant la possibilité de maintenir des sanctions contre la Russie cette semaine.
Marco Rubio a annoncé qu’il s’était entretenu avec l’émissaire spécial des Etats-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, après sa rencontre avec Vladimir Poutine. « Nous aurons plus de choses à dire à ce sujet plus tard dans la journée », a déclaré le secrétaire d’Etat lorsqu’il a été interrogé sur l’entrée en vigueur d’éventuelles sanctions contre la Russie.
« La guerre doit prendre fin », déclare Volodymyr Zelensky après s’être entretenu avec Donald Trump et les dirigeants européens
Dans un message sur les réseaux sociaux, le président ukrainien évoque son entretien avec Donald Trump et écrit : « Notre place commune avec nos partenaires est absolument claire : la guerre doit prendre fin. Et cette fin doit être juste. Des dirigeants européens ont également participé à la conversation, et je suis reconnaissant à chacun d’eux pour leur soutien. Nous avons discuté de ce qui a été exprimé à Moscou. L’Ukraine protégera sans aucun doute son indépendance. Nous avons tous besoin d’une paix durable et fiable. La Russie doit mettre fin à la guerre qu’elle a elle-même commencée. Merci à tous ceux qui soutiennent l’Ukraine. »
Donald Trump assure que la visite de Steve Witkoff, son émissaire à Moscou, a été « très productive »
Dans un message sur son réseau Reality Social, Donald Trump a assuré que la rencontre mercredi de son émissaire spécial Steve Witkoff avec Vladimir Poutine avait été « très productive » et que de « grands progrès » avaient été faits.
« De grands progrès ont été accomplis ! Par la suite, j’ai informé certains de nos alliés européens. Tout le monde s’accorde à dire que cette guerre doit prendre fin, et nous travaillerons à cela dans les jours et les semaines à venir. Merci de votre attention à ce sujet ! »
Un haut responsable américain a toutefois précisé que les Etats-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c’est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armement.
Selon le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, qui s’exprimait avant les commentaires de Donald Trump, l’émissaire du président américain et le président russe ont échangé des « signaux » sur l’Ukraine et discuté de la possibilité de développer une coopération stratégique entre Moscou et Washington.
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Donald Trump et Volodymyr Zelensky s’entretiennent après la rencontre entre Steve Witkoff et Vladimir Poutine
Le président américain, Donald Trump, a une conversation téléphonique avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, rapportent le dwelling américain Axios sur X et le média public ukrainien Suspilne.
Le Kremlin a qualifié d’« utiles et de constructives » les discussions, mercredi à Moscou, entre l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et Vladimir Poutine, à deux jours de l’expiration de l’ultimatum américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine.
La semaine dernière, Donald Trump a donné jusqu’à vendredi à la Russie pour qu’elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions. Il a notamment menacé d’infliger des « droits de douane secondaires » aux pays qui continuent de faire du commerce avec Moscou, comme la Chine et l’Inde.
Le 06/08 à 16:51 Vos questions
Bonjour,
En effet, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a annoncé, mardi, que la Russie n’impose plus « aucune restriction » pour le déploiement d’armes à portée intermédiaire, au lendemain de la levée de son moratoire sur la ask. Il a toutefois prévenu qu’il « ne faut pas s’attendre à des annonces » en cas de déploiement de tels missiles par Moscou, automobile il s’agit « d’un domaine assez sensible et confidentiel ».
Ces armements concernent une catégorie de missiles pouvant emporter des prices nucléaires ou conventionnelles, lancés du sol et d’une portée allant de 500 à 5 500 kilomètres, c’est-à-dire capable d’atteindre l’Europe.
La veille, le ministère des affaires étrangères russe avait annoncé que la Russie levait son moratoire sur le déploiement d’armes à portée intermédiaire, accusant les Etats-Unis de préparer des déploiements d’armements qui menacent sa sécurité.
Les Etats-Unis s’étaient retirés en 2019 du traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire (FNI, signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev), texte qui limitait la manufacturing et le déploiement de ces armements. Le Pentagone et l’OTAN ont expliqué que Moscou possédait dans son arsenal le missile Novator 9M729 (ou SSC-8), en mesure de frapper des villes européennes. Moscou a contesté, affirmant – sans en apporter la preuve – que la portée de cet armement est limitée à 480 kilomètres.
La Russie avait alors assuré qu’elle continuerait d’observer un moratoire sur la manufacturing et le déploiement de tels engins si les Américains n’en déployaient pas à une distance qui leur permettrait d’atteindre le territoire russe. Or, Moscou a accusé lundi Washington d’avoir lancé « la manufacturing en série » de tels engins et de préparer leur déploiement en Europe et en Asie.
Un système capable de porter des missiles de portée intermédiaire a ainsi été transféré au Danemark en 2023, aux Philippines en avril 2024 et en Australie en 2025, selon le ministère des affaires étrangères russe.
Commentant cette annonce, l’ex-président russe, Dmitri Medvedev, a assuré sur le réseau social X qu’elle est « le résultat de la politique antirusse menée par les pays de l’OTAN. (…) Il s’agit d’une nouvelle réalité avec laquelle tous [les] adversaires [de la Russie] devront composer. D’autres mesures sont à prévoir ».
Plusieurs traités conclus pendant la guerre froide entre Washington et Moscou et destinés à limiter la direction aux armes nucléaires et à apaiser les tensions, ont pris fin ces dernières années.
Donald Trump annonce des droits de douane supplémentaires de 25 % sur l’Inde « en réponse à l’achat continu de pétrole russe »
Le président américain a signé, mercredi, un décret ajoutant 25 % de droits de douane sur les produits indiens, « en réponse à l’achat continu de pétrole russe », une provide de revenus essentielle pour Moscou, a annoncé la Maison Blanche.
Cette nouvelle surtaxe vient s’ajouter à celle de 25 % qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que Donald Trump présentent comme « réciproques », et ne sera efficient que dans vingt et un jours, selon le décret. Elle ne s’appliquera pas sur un obvious nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.
Au deuxième rang des plus gros acheteurs de pétrole russe, l’Inde économise des milliards de dollars sur ce brut acheté à prix réduit qui offre à Moscou une provide de revenus essentielle dans son offensive militaire contre l’Ukraine.
Lorsque la guerre entre la Russie et l’Ukraine a éclaté en 2022, l’Inde a saisi l’event d’acheter du pétrole bon marché, et les importations en provenance de Russie ont bondi.
En 2024, la Russie représentait près de 36 % des importations totales de pétrole brut de l’Inde – un pic à plus de 40 % a même été atteint au cours de cette année-là –, contre environ 2 % avant la guerre, selon les données publiées par le ministère du commerce du pays. Fresh Delhi a acheté environ 1,8 million de barils de pétrole brut russe par jour en 2024, ce qui représente environ 37 % des exportations totales de pétrole de Moscou, soit la plus grosse fragment après la Chine.
L’Inde s’approvisionne toujours en pétrole brut au Moyen-Orient, principalement en Irak et en Arabie saoudite. Ce pétrole représentait Forty five % des importations totales en 2024, contre environ 60 % avant 2022.
L’OTAN dit prendre « très au sérieux » les violations de l’espace aérien lituanien par la Russie
Dans un message sur le réseau social X, la porte-parole de l’OTAN, Allison Hart, a fait état d’une discussion entre le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Ticket Rutte, et la ministre des affaires étrangères lituanienne, Kestutis Budrys, au sujet des récentes violations de l’espace aérien lituanien par des drones russes. « L’OTAN prend ces incidents très au sérieux », a écrit la porte-parole, ajoutant : « Nous restons vigilants et prêts à défendre chaque pouce du territoire de l’OTAN. »
Les discussions sur l’Ukraine entre Vladimir Poutine et l’émissaire de Donald Trump ont été « utiles et constructives », selon le Kremlin
Le Kremlin a estimé mercredi que l’entretien à Moscou entre Vladimir Poutine et l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, avait été « utile et constructif », à deux jours de l’ultimatum américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine.
« Une conversation très utile et constructive a european lieu » sur l’Ukraine et les relations russo-américaines, a déclaré à la presse le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, précisant que Moscou avait « envoyé certains signaux » sur le conflit ukrainien.
Les évacuations de civils augmentent dans l’oblast de Donetsk, selon les autorités locales
Alors qu’il y a un mois, entre 300 et 400 personnes par jour fuyaient l’oblast de Donetsk, dans le sud-est de l’Ukraine, on dénombre aujourd’hui entre 600 et 700 évacuations quotidiennes, selon Vadym Filachkine, le chef de l’administration militaire de l’oblast, cité par l’agence ukrainienne Interfax.
A Pokrovsk, où ne restent, selon lui, que 1 300 personnes, « on ne peut entrer [dans la ville] qu’avec les militaires, et nous demandons [aux] soldats d’aider à évacuer les gens », explique-t-il, précisant : « Il est impossible de fournir de l’aide humanitaire ou médicale à la ville », bombardée « presque chaque jour » par l’armée russe.
Par ailleurs, ajoute-t-il, « presque toute la ville de Kostiantynivka est sous le feu » des forces de Moscou, qui frappent aussi les localités de Kramatorsk et de Sloviansk « quasiment tous les jours ».
Le responsable considère que 150 localités de l’oblast proches de la ligne de front sont sans eau, gaz et électricité. « Environ 25 000 personnes se trouvent dans des villes proches du front », déclare M. Filachkine, « et elles ont besoin d’aide » et de bois de chauffe en préparation de l’hiver, prévient-il.
Sous la pression occidentale, Kiev nomme le chef d’un bureau d’enquête de crimes économiques
Après des semaines de tergiversations, l’Ukraine a nommé un responsable anticorruption réputé indépendant comme directeur du bureau d’enquête de crimes économiques, remplissant ainsi une des prerequisites pour la poursuite de l’aide financière cruciale de l’Occident.
La première ministre, Ioulia Svyrydenko, a annoncé, mercredi, sur les réseaux sociaux la nomination d’Oleksandr Tsyvinsky à la tête du Bureau de sécurité économique (BEB), un mois après un refus du gouvernement qui a provoqué de vives critiques.
Cette décision intervient quelques jours après que les autorités ukrainiennes ont fait marche arrière et rétabli l’indépendance de deux constructions anticorruption-clés, cédant à des protestations de la rue et la pression européenne.
« Il est important que les relations économiques en Ukraine ne soient pas déformées par des magouilles de l’ombre et que les entreprises puissent compter sur le admire de l’Etat », a déclaré la première ministre.
Par la voix de sa commissaire à l’élargissement, Marta Kos, l’Union européenne (UE) a aussitôt salué cette « réforme cruciale », y voyant un « pas vers des institutions plus fortes » et disant soutenir « le chemin de l’Ukraine » vers l’intégration à l’UE.
M. Tsyvinsky avait remporté en juin un concours pour accéder à la tête du BEB, mais le gouvernement avait refusé de le nommer à la dernière minute, évoquant des liens familiaux avec la Russie. Cette décision avait été dénoncée par des militants anticorruption et députés, certains affirmant que le président Volodymyr Zelensky était derrière le blocage de sa candidature faute de pouvoir contrôler l’enquêteur.
Selon Mme Svyrydenko, M. Tsyvinsky a passé un test au détecteur de mensonges pour dissiper les soupçons sur ses liens présumés avec Moscou.
La Russie a « considérablement intensifié » ses opérations vers Kherson, selon l’armée ukrainienne
D’après le porte-parole des forces de défense du sud de l’Ukraine, Vladyslav Volochyn, cité par l’agence de presse ukrainienne Ukrinform, « au cours des derniers jours l’ennemi [russe] a considérablement intensifié ses opérations d’assaut dans la région de Kherson, mais aussi dans toute la zone insulaire du delta du Dniepr », juste au sud de la ville.
Selon lui, la Russie « tente de prendre le contrôle de cette zone insulaire afin de se rapprocher du cours fundamental du Dniepr et de lancer à partir de là des opérations d’assaut afin de débarquer sur la rive droite ».
« Cependant, toute cette zone est sous le contrôle des forces de défense ukrainiennes, et nous détruisons toutes les tentatives de l’ennemi de s’emparer d’un quelconque point d’appui », ajoute-t-il.
Le 06/08 à 12:54 Pour approfondir
En Ukraine, la confiance ébranlée de la majorité parlementaire envers Volodymyr Zelensky
Par Thomas d’Istria
Pour tourner la internet page, il fallait une annonce et une image. Samedi 2 août, les autorités ukrainiennes ont tenté de mettre un terme à la plus grave crise politique depuis le début de la guerre en annonçant avoir arrêté plusieurs fonctionnaires corrompus dans le cadre d’une enquête sur un vaste système de pots-de-vin liés à des marchés publics militaires. L’opération de communication tombait à point nommé, deux jours après le vote d’une loi, le 31 juillet, approuvant le rétablissement de l’indépendance de deux agences anticorruption que le président Volodymyr Zelensky avait tenté d’assujettir neuf jours plus tôt, le 22 juillet.
Sous la menace américaine pour l’achat de pétrole russe, l’Inde dépêche un conseiller de Narendra Modi à Moscou
Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale du premier ministre indien, Narendra Modi, s’est rendu mercredi à Moscou, ont rapporté des médias indiens, après que Washington a menacé d’augmenter les droits de douane de Fresh Delhi en raison de ses achats de pétrole russe.
Le quotidien The Hindu a relaté qu’Ajit Doval s’était rendu à Moscou dans la nuit de mardi, une records confirmée par la chaîne de télévision NTDV. La visite de M. Doval à Moscou coïncide avec celle de l’envoyé américain Steve Witkoff au Kremlin.
Lundi, le ministère des affaires étrangères indien a déclaré que les pressions américaines pour mettre fin à ses achats de pétrole russe étaient « injustifiées » et « déraisonnables », et qu’il protégerait ses intérêts.
Par ailleurs, l’Ukraine a déclaré mardi avoir trouvé des composants de fabrication indienne dans des drones russes déployés contre le pays.
Les données de l’Institut world de recherche sur la paix de Stockholm montrent que la Russie a fourni 76 % des importations militaires de l’Inde entre 2009 et 2013. Bien que ce pourcentage ait considérablement diminué depuis ces dernières années, l’Inde dépend toujours de la Russie pour des pièces essentielles.
Le 06/08 à 12:42 En photos 📷
Le contexte
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