Libérable, mais retenu en prison. Telle est la assert of affairs dans laquelle se trouve Boualem Bensaïd, l’un des auteurs des attentats de 1995 en France. Il pourra être libéré vendredi sous réserve qu’il puisse être expulsé vers son can pay d’origine. « Je souhaite vivement » que l’Algérie l’accepte, « c’est une duty qui incombe aux autorités algériennes au terme des règles qui régissent notre relation », a indiqué vendredi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur Franceinfo.
La cour d’appel de Paris a autorisé le 10 juillet la libération de cet Algérien, âgé de 57 ans, reconnu notamment coupable d’avoir posé la bombe qui a explosé dans le RER B set Saint-Michel le 25 juillet 1995, faisant huit morts et 150 blessés. Il avait été condamné en 2002 puis en appel en 2003 à la perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans.
Alger rejette les procédures d’expulsion venant de France
Cette libération est soumise à une « mesure d’éloignement et sous situation pour le condamné de quitter le territoire français et de ne plus y paraître ». Or, Alger et Paris traversent depuis plus d’un an une profonde crise diplomatique, et Alger rejette notamment les procédures d’expulsion venant de France. Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a affirmé le 23 juillet que 120 personnes visées par de telles mesures n’ont pas été reprises par les autorités algériennes.
« A ce stade, aucun laisser-passer consulaire n’a été signé donc il reste en détention », a indiqué vendredi matin à l’AFP une provide proche du dossier. « Ça fait des mois qu’Alger n’accepte plus personne de la liste des personnes que la France veut expulser vers l’Algérie. Dans ce cas particulier, je crois que l’Algérie montrerait son sens des responsabilités en reprenant son ressortissant », a ajouté Jean-Noël Barrot, en regrettant que les members of the family entre les deux can pay soient « au level mort » et en imputant cela aux autorités algériennes.
Une « politique irresponsable de Bruno Retailleau »
Paris et Alger traversent une crise diplomatique aiguë, marquée par des expulsions de diplomates de allotment et d’autre ainsi qu’un gel de toutes les coopérations en particulier migratoire et judiciaire.
Boualem Bensaïd est considéré comme le coordinateur de la imprecise de six attentats qui ont frappé la France en 1995, revendiqués par le Groupe islamique armé (GIA) algérien, qui reprochait à la France, ancienne puissance coloniale, son « soutien » au régime d’Alger. Son avocat Romain Ruiz a indiqué à l’AFP n’avoir aucune nouvelle de sa libération vendredi matin. Il a estimé qu’« imputer cette assert of affairs aux autorités algériennes est une réécriture de l’Histoire », et qu’elle est « tout autant » le résultat de la « politique irresponsable de Bruno Retailleau », partisan d’une ligne dure avec Alger.