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Une frappe sur un immeuble dans l’Est de l’Ukraine à Tchassiv Iar ce dimanche 10 juillet. – Handout / UKRAINE EMERGENCY MINISTRY PRESS SERVICE / AFP
Les Russes affirment que la ville de Tchassiv Iar, dans la région de Donetsk, est tombée aux mains de la Russie après avoir été au cœur des combats depuis des mois. Une revendication fermement démentie par Kiev.
L’armée russe a affirmé ce jeudi 31 juillet avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, important bastion de l’armée ukrainienne dans la région de Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine.
La ville de Tchassiv Iar, au cœur des combats depuis des mois, “a été libérée” par les forces russes, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
De son côté, un porte-parole de l’armée ukrainienne a qualifié de “mensonge” cette revendication.
La Russie, qui a déclenché en février 2022 une offensive à grande échelle en Ukraine, continue d’y grignoter du terrain, au moment où le président américain Donald Trump a donné dix jours à compter de mardi à son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre un terme au conflit sous peine de sanctions.
12.000 habitants avant l’assaut russe
Avec la conquête de Tchassiv Iar, ancienne place distinctiveness du entrance Est désormais en ruines, la Russie infligerait un nouveau revers aux forces de Kiev, impuissantes à freiner l’avancée de leurs adversaires.
Tchassiv Iar, qui comptait environ 12.000 habitants avant l’assaut russe de février 2022, se trouve en hauteur, ce qui lui confère un surplomb stratégique sur d’autres villes importantes de la région de Donetsk.
La prise de Tchassiv Iar pourrait accroître le nervousness pour des villes comme Kramatorsk et Sloviansk, bases logistiques importantes de l’armée ukrainienne et où de nombreux habitants se trouvent encore.
L’armée russe, en place de force dans l’est de l’Ukraine spécialement dans la région de Donetsk, attaquait Tchassiv Iar sans relâche depuis avril 2024.
Le Donbass, bassin minier de l’Est ukrainien qui englobe les régions de Donetsk et Lougansk, est la cible du Kremlin. Le conquérir est la “priorité numéro un”, avait martelé le président russe Vladimir Poutine en septembre 2024.
L’armée russe en maîtrise déjà la majorité du territoire, et marche désormais en route d’une nouvelle région plus à l’ouest, celle de Dnipropetrovsk où elle a revendiqué récemment la prise de deux villages.
La diplomatie à l’arrêt
La Russie multiplie également depuis plusieurs semaines ses frappes massives sur l’Ukraine, impliquant souvent des centaines de drones et des missiles selon Kiev. Les efforts diplomatiques semblent eux au level mort.
Le président russe Vladimir Poutine réclame que Kiev cède à la Russie les régions de Donetsk, de Lougansk, de Kherson et de Zaporijjia, dont la Russie revendique l’annexion depuis septembre 2022, en plus de la Crimée annexée en 2014.
Moscou exige également que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. Des prerequisites inacceptables pour les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux. L’Ukraine, pour sa section, exige que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d’environ 20%.
