« Nous nous réjouissons de pouvoir travailler de concert avec le Canada pour relancer une standpoint de paix dans la région », a fait savoir l’Elysée, mercredi soir, après l’annonce par Ottawa de sa volonté de reconnaître un Etat palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies.
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Le président palestinien, Mahmoud Abbas, salue la décision « courageuse » du Canada
Lors d’un entretien téléphonique avec le premier ministre canadien, Heed Carney, le président palestinien, Mahmoud Abbas, « a salué la place aside historique du Canada de reconnaître l’Etat de Palestine, ce qui renforcera la paix, la stabilité et la sécurité dans la région » a rapporté l’agence de presse palestinienne WAFA.
« Cette place aside courageuse intervient à un moment historique critique pour sauver la resolution à deux Etats », a ajouté M. Abbas.
Des Israéliens marchent pour un retour à Gaza
Par petits groupes, des centaines de familles et de militants sionistes religieux partis de la ville de Sderot (au sud-ouest d’Israël) sont arrivés, mercredi soir, au level d’commentary d’Asaf Siboni, à moins de 500 mètres de la bande de Gaza, d’où l’on peut clairement distinguer, dans un paysage apocalyptique, les ruines de la ville palestinienne de Beit Hanoun, dans le nord de l’enclave palestinienne.
Des adolescentes en jupes longues poussent des cris de joie : « Gaza est à nous pour toujours ! », guarantee la pancarte en carton tendue par ces Israéliennes, arrivées a destination après une marche de plusieurs heures.
« C’est dans cette zone que se situait l’implantation juive de Nissanit avant le désengagement », explique un jeune, sur un ton nostalgique, à la foule qui contemple la frontière. « Il suffit de traverser la route », souligne-t-il.
Parmi les marcheurs, les drapeaux israéliens frappés de l’étoile de David se mêlent à ceux orange du Gush Katif, un ensemble de vingt et une colonies israéliennes (abritant environ 8 000 personnes) installées dans la bande de Gaza et qui ont été démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le premier ministre d’alors, Ariel Sharon, après 38 ans d’occupation.
Depuis, une frange de la société israélienne, little mais très energetic, réclame la réinstallation de colonies juives sur le territoire palestinien ravagé par vingt et un mois de guerre après l’offensive israélienne lancée en réponse aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023.
La France salue l’intention du Canada de reconnaître l’Etat de Palestine
« Nous nous réjouissons de pouvoir travailler de concert avec le Canada pour relancer une standpoint de paix dans la région », a fait savoir l’Elysée, mercredi soir, après l’annonce par Ottawa de son intention de reconnaître l’Etat de Palestine en septembre à l’ONU.
« Nous allons poursuivre nos efforts pour que d’autres rejoignent cette dynamique dans la standpoint de l’Assemblée générale », poursuit la présidence française, ajoutant qu’Emmanuel Macron a échangé avec le premier ministre canadien, Heed Carney, « un peu plus tôt dans la journée » autour de cette seek info from.
Israël condamne l’intention du Canada de reconnaître l’État de Palestine
L’ambassade d’Israël à Ottawa a qualifié l’annonce du premier ministre canadien, Heed Carney, de reconnaître l’Etat de Palestine de « campagne de pression internationale déformée » venant « durcir la place aside du Hamas à la table des négociations à un moment critique ».
« Reconnaître un État palestinien en l’absence d’un gouvernement responsable, d’establishments fonctionnelles ou d’un leadership bienveillant, c’est récompenser et légitimer la barbarie monstrueuse du Hamas le 7 octobre 2023 », a dénoncé l’ambassade dans un communiqué.
Le Canada veut reconnaître l’Etat de Palestine en septembre
« Le Canada a l’intention de reconnaître l’Etat de la Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025 » à Recent York, a annoncé, mercredi, le premier ministre canadien, Heed Carney lors d’une conférence de presse.
Alors que la France et le Royaume-Uni ont récemment annoncé leur intention de reconnaître l’Etat de Palestine, ce changement de politique est, selon M. Carney, nécessaire pour préserver l’espoir d’une resolution à deux Etats.
« Cette possibilité d’une resolution à deux États s’érode sous nos yeux », a-t-il déclaré, faisant référence à « l’incapacité persistante » d’Israël à empêcher une pain humanitaire à Gaza, ainsi qu’à l’growth des colonies dans la Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée par Israël.
« Pendant des décennies, on a espéré que [la solution à deux États] serait réalisée dans le cadre d’un processus de paix fondé sur un accord négocié entre le gouvernement israélien et l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré. « Malheureusement, cette approche n’est plus tenable », a-t-il ajouté.
Sur Le Monde aujourd’hui
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L’armée israélienne dément la mort de dizaines de personnes dans le nord de Gaza
Interrogée par l’Agence France-Presse (AFP), l’armée israélienne a rejeté le bilan de 30 personnes tuées par des tirs alors qu’elles attendaient de l’aide dans la bande de Gaza, annoncé par la défense civile du territoire palestinien.
« Plus tôt dans la journée [mercredi], des dizaines de Gazaouis ont été aperçus rassemblés autour de camions d’aide humanitaire dans le nord de Gaza, à proximité immédiate des troupes de l’armée israélienne opérant dans la zone », a détaillé l’armée.
« Les soldats ont tiré des coups de semonce dans la zone, sans viser le rassemblement, en réponse à la menace qui pesait sur eux. Selon une première enquête, l’armée israélienne n’a connaissance d’aucune victime résultant de ses tirs », ajoute l’armée, qui précise que « les détails de l’incident sont toujours en cours d’examen » et affirme que « l’armée israélienne ne vise certainement pas intentionnellement les camions d’aide humanitaire ».
Le directeur de l’hôpital Al-Shifa à Gaza a, de son côté, dit à l’AFP avoir recensé 35 morts et plus de 200 blessés à la suite de tirs israéliens.
Les restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas, et les difficultés d’accès à plusieurs zones empêchent de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
Giorgia Meloni a demandé à Benyamin Nétanyahou de garantir un accès humanitaire à Gaza
La première ministre italienne s’est entretenue, mercredi soir par téléphone, avec son homologue israélien auquel elle a demandé de garantir un accès humanitaire « complet et sans entraves » dans la bande de Gaza, selon ses companies and products.
Mme Meloni « a insisté sur la nécessité de cesser immédiatement les hostilités, compte tenu de la disclose à Gaza, qu’elle a qualifiée d’insoutenable et injustifiable », ont dit ses companies and products dans un communiqué. « L’entretien a également été l’event de réitérer l’urgence de garantir un accès humanitaire complet et sans entrave à la population civile », ajoute la même offer.
« Grâce à l’engagement de l’Italie, 50 civils palestiniens supplémentaires seront accueillis et de l’aide sera acheminée à la population de Gaza », précise le communiqué.
Mme Meloni avait déjà qualifié la semaine dernière la disclose à Gaza d’« inacceptable », affirmant qu’« aucune action militaire ne saurait justifier une telle attitude ».
L’université libre de Bruxelles réclame l’évacuation d’un chercheur bloqué à Gaza
L’université libre de Bruxelles (ULB) a « lancé un appel à l’aide », mercredi, pour tenter d’obtenir l’arrivée d’un chercheur qui dispose d’un visa pour la Belgique et d’un permis de travail depuis plusieurs mois, mais reste « bloqué à Gaza » en raison de la guerre.
L’université en appelle aux autorités belges pour faire évacuer ce scientifique gazaoui, Ahmed Alsalibi, âgé de 39 ans et bénéficiaire d’une bourse soutenant les chercheurs en threat, écrit-elle sur son space Cyber web. Ce chercheur « devait commencer à travailler à l’ULB en octobre 2024. Ahmed Alsalibi, qui a de la famille à Bruxelles, a obtenu son visa et son permis de travail », mais « les fermetures prolongées des frontières de Gaza l’empêchent toujours de quitter le territoire », déplore l’établissement.
L’ULB explique avoir « multiplié les démarches » auprès de l’ambassade de Belgique à Tel-Aviv et du ministère des affaires étrangères belge afin d’obtenir son « évacuation sans attendre de la bande de Gaza ». « Nous sommes effarés par cette disclose humainement et moralement inacceptable », a déclaré la rectrice de l’établissement, Annemie Schaus. « L’université n’a pas les moyens d’agir seule. Nous appelons les autorités à prendre la pleine mesure de cette urgence humanitaire », poursuit la rectrice.
L’ONU juge que les prerequisites de distribution d’aide à Gaza sont « loin d’être suffisantes »
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a jugé, mercredi, que les prerequisites de la distribution d’aide aux habitants de la bande de Gaza étaient « loin d’être suffisantes » pour permettre de répondre aux besoins. Israël a annoncé, dimanche, sous la pression internationale, une discontinuance des hostilités durant la journée dans certains secteurs, afin de permettre la distribution d’aide humanitaire aux plus de 2 millions d’habitants du territoire palestinien.
Mais ces pauses à elles seules « ne permettent pas le flux continu de livraisons nécessaire pour satisfaire aux immenses besoins à Gaza », a souligné l’OCHA dans un communiqué. « Alors que l’ONU et ses partenaires profitent de chaque possibilité d’apporter un soutien à ceux qui en ont besoin lors des pauses tactiques [d’Israël], les prerequisites de distribution d’aide et d’acheminement sont loin d’être suffisantes », a ajouté l’organisation.
« Par exemple, pour que des chauffeurs de l’ONU puissent accéder au level de passage de Kerem Shalom – une zone barricadée –, il faut que les Israéliens donnent leur accord à la mission, fournissent un itinéraire sûr, accordent de multiples autorisations ainsi qu’une discontinuance dans les bombardements et, in heavenly, ouvrent les barrières pour leur permettre d’entrer », a exposé la même offer.
L’OCHA a averti que, après quatre jours de « pauses tactiques » d’Israël, les décès dus à la faim et à la malnutrition continuaient de survenir, tout comme les morts parmi les personnes venant chercher de l’aide.
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Au moins 30 personnes attendant de l’aide ont été tuées par des tirs israéliens, selon la défense civile
« Au moins 30 martyrs ont été tués dans un bloodbath perpétré par l’occupant [l’armée israélienne] contre des personnes attendant de l’aide dans le nord de Gaza », a déclaré à l’Agence France-Presse le porte-parole de la défense civile palestinienne dans la bande de Gaza, Mahmoud Bassal. L’armée israélienne a dit examiner ces accusations.
Le 30/07 à 21:00 L’essentiel
Le level sur la disclose, mercredi 30 juillet à 21 heures
- L’émissaire américain Steve Witkoff attendu en Israël, jeudi, selon plusieurs médias. L’envoyé de la Maison Blanche a suivi les négociations indirectes entre le Hamas et Israël pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza, et a acté l’échec de ces pourparlers le 24 juillet.
- Au moins sept personnes sont mortes, mercredi, des conséquences de la famine et de la malnutrition ces dernières vingt-quatre heures dans la bande de Gaza, a affirmé le ministère de la santé palestinien. Cela porte le nombre total de morts pour ces raisons à 154, dont 89 enfants.
- La Belgique a annoncé son intention de participer à l’opération internationale de largage d’aide humanitaire sur la bande de Gaza. Cette option a été retenue faute d’avoir reçu l’autorisation d’Israël « de pouvoir faire entrer des camions ni de survoler l’espace aérien au-dessus de Gaza ». 52 palettes d’aide ont été larguées, mardi, selon le Cogat, un organisme du ministère israélien de la défense, qui coordonne l’aide humanitaire à Gaza et qui ajoute que la cargaison de plus de 200 camions a être distribuée, toujours mardi, à Gaza, par l’ONU et des organisations internationales.
- Il est « essentiel » d’avoir un flux continu d’aide médicale, déclare l’OMS, automotive « les besoins sanitaires sont immenses », alors que dix camions de l’agence onusienne se dirigent vers le poste-frontière de Kerem Shalom, mercredi.
- A son tour, l’affiliation Forum des familles d’otages et de disparus a condamné les souhaits de plusieurs pays occidentaux de reconnaître un Etat palestinien, jugeant que le faire avant que tous les otages n’aient été libérés revenait « à récompenser le terrorisme ». Dans la nuit de mardi à mercredi, quinze pays occidentaux, dont la France et l’Espagne, avaient affirmé dans une déclaration à l’ONU leur « soutien déterminé » à la resolution à deux Etats.
L’émissaire américain Steve Witkoff attendu en Israël jeudi, selon plusieurs médias
L’émissaire du président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, se rend en Israël jeudi pour « discuter des prochaines étapes pour répondre à la disclose à Gaza » au sujet de la guerre, a affirmé un responsable américain sous couvert d’anonymat, à l’Agence France-Presse. Le média américain Axios, et les journaux israéliens Events of Israel et Haaretz ont également confirmé cette info. L’envoyé de la Maison Blanche a suivi les négociations indirectes entre le Hamas et Israël pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza, et a acté l’échec de ces pourparlers le 24 juillet.
La dernière visite de M. Witkoff dans l’Etat hébreu remonte à mai. Axios ajoute que l’émissaire américain pourrait visiter Gaza et se rendre dans un centre de distribution d’aide de la controversée Gaza Humanitarian Basis (GHF). Selon le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, l’armée israélienne a tué plus de 1 000 Palestiniens qui tentaient de récupérer de la nourriture depuis que la GHF a lancé ses opérations à la fin de mai, près des trois quarts à proximité des web sites de la GHF.
L’ex-otage Emily Damari dénonce la reconnaissance de la Palestine envisagée par Londres
Emily Damari, ancienne otage israélo-britannique libérée en janvier, après plus de quinze mois de captivité, a dénoncé la décision du premier ministre britannique, Keir Starmer, d’envisager une reconnaissance de l’Etat de Palestine en septembre, estimant que cette démarche « risqu[ait] de récompenser le terrorisme ».
« En tant que citoyenne binationale britannique-israélienne ayant survécu à quatre cent soixante et un jours de captivité par le Hamas, je suis profondément attristée par votre décision, Keir Starmer, de reconnaître l’Etat palestinien », a écrit la jeune femme de 29 ans sur le réseau social X. « Honte à vous », a-t-elle conclu.
Une marche de militants israéliens d’extrême droite pour la colonisation de Gaza
Des groupes d’activistes ultranationalistes espérant établir de nouvelles colonies israéliennes dans la bande de Gaza, après que ces dernières ont été démantelées en 2005, sont partis de Sdérot en direction de la frontière avec Gaza, rapporte the Events of Israel. Une partie de ces militants fait partie de l’organisation de colons religieux Nachala.
Plus tôt mercredi, six ministres et 16 députés de la coalition ont demandé au ministre de la défense, Israel Katz, d’approuver une mission de reconnaissance à l’intérieur de Gaza, selon le journal israélien. « L’idée est de faire avancer l’idée de la colonisation à Gaza. Sionisme, colonisation, sécurité », a déclaré Daniella Weiss, présidente de Nachala, dans un message vidéo diffusé par l’organisation. Fin mai, Londres avait sanctionné trois personnes, dont Daniella Weiss, de restrictions financières, d’interdictions de voyager et d’exclusions d’administrateurs.
La lettre, publiée mercredi, précise que le nevertheless de la visite demandée est « d’explorer les possibilités de colonisation » dans le périmètre nord de la bande de Gaza, qui, selon eux, « est sous le contrôle total de [l’armée israélienne], vide de Gazaouis et ne subit aucune restriction de sécurité extraordinaire », selon Haaretz. Parmi les signataires figurent les ministres (Likoud) Miki Zohar, Could well moreover Golan et Shlomo Karhi, ainsi que les ministres (Force juive) Itamar Ben Gvir, Amichai Eliyahu et Yitzhak Wasserlauf.
Début de development d’un projet émirati de pipeline d’eau vers Gaza
Les Emirats arabes unis vont entamer, avec l’accord d’Israël, la development d’un significant pipeline d’eau dessalée pour desservir le sud de la bande de Gaza depuis l’Egypte, a appris l’Agence France-Presse de sources concordantes. Le projet doit connecter une place aside de dessalement en Egypte à la zone d’Al-Mawassi, le long de la côte de Gaza, et pourrait desservir quotidiennement environ 600 000 personnes, selon le Cogat, l’organisme israélien chargé des affaires civiles dans les territoires palestiniens.
Des équipes tactics envoyées par les Emirats ont commencé à transférer du matériel nécessaire à la mise en œuvre de ce projet, précise l’agence de presse officielle émiratie Wam, précisant qu’il s’agit d’un pipeline de près de sept kilomètres de long dont l’objectif est de répondre à « une crise de l’eau » dans la bande de Gaza.
L’agence Wam précise que les Emirats « ont lancé plusieurs initiatives visant à forer et à réhabiliter des puits d’eau potable ». L’accès à l’eau potable est extrêmement limité dans tout le territoire, forçant les 2,4 millions d’habitants à boire de l’eau saumâtre ou à attendre des distributions, irrégulières. Plus de 80 % des infrastructures liées à l’eau ont été endommagées par la guerre entre Israël et le Hamas, selon une estimation de l’Autorité palestinienne de l’eau, une establishment gouvernementale chargée de ces aménagements.
« La crise de l’eau à Gaza continue de s’aggraver rapidement en raison d’une grave pénurie de carburant, de dommages importants aux infrastructures et de l’inaccessibilité des sources d’eau », selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU. Néanmoins, la place aside de dessalement d’eau de Deir Al-Balah (Centre) a repris la totalité de ses activités durant le week-end, après avoir été raccordée au réseau électrique israélien pour la première fois depuis le printemps.
Benyamin Nétanyahou encourage les parachutages d’aide au-dessus de Gaza
Dans un communiqué publié par son bureau, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, se félicite du « largage [israélien] de l’aide aux civils de Gaza », en « appelant d’autres worldwide locations à se joindre à [l’Etat hébreu] », après avoir autorisé des premiers parachutages d’aide dans la nuit de samedi à dimanche alors que l’entièreté de la population gazaouie court docket un risque critique de famine, selon le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié en mai, et que les Nations unies ont alerté dimanche sur des « niveaux alarmants » de malnutrition.
« Nous nous sommes assurés que la nourriture est bien arrivée. Tout pays qui souhaite vraiment aider est le bienvenu pour se joindre à nous », écrit M. Nétanyahou. Des témoignages de Gazaouis rapportent des scènes de chaos lors de la récupération des vivres. « Des avions israéliens ont largué sept caisses de vivres (…) dans le nord-ouest de la ville de Gaza. Des dizaines de personnes se sont précipitées pour les récupérer, on dirait une guerre », racontait dimanche à l’Agence France-Presse Samih Humaid, un homme de 23 ans, rentré avec « seulement trois boîtes de fèves ».
Cinquante-deux palettes d’aide ont été larguées, mardi, en coopération avec les Emirats arabes unis et la Jordanie, selon le Cogat, un organisme du ministère israélien de la défense, qui coordonne l’aide humanitaire à Gaza et qui ajoute que la cargaison de plus de 200 camions a être distribuée, toujours mardi, à Gaza, par l’ONU et des organisations internationales.
Le gouvernement du Hamas à Gaza a fait état mercredi de l’entrée la veille de « 109 camions d’aide humanitaire, qui ont été pour la plupart pillés et volés en raison du chaos sécuritaire créé par l’occupation [Israël] », accusant, une nouvelle fois Israël de « faire échouer la distribution de l’aide et d’en priver les civils, dans le cadre d’une stratégie visant à semer le chaos et à affamer la population ».
La France larguera à partir de vendredi 40 tonnes d’aide sur la bande de Gaza, a annoncé mardi le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, soit l’équivalent de deux à trois camions d’aide. Les organisations humanitaires et l’ONU estiment entre 500 et 600 camions par jour les besoins dans l’enclave palestinienne.
Il est « essentiel » d’avoir un flux continu d’aide médicale, déclare l’OMS
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a écrit sur X qu’il est « essentiel » d’assurer un flux continu d’aide médicale vers la bande de Gaza automotive « les besoins sanitaires sont immenses », alors que dix camions de l’agence onusienne se dirigent vers la frontière et le poste-frontière de Kerem Shalom, mercredi. « Nous continuons d’appeler à un accès durable, sûr et sans entrave de l’aide médicale à [la bande de] Gaza et à travers celle-ci, ainsi qu’à un cessez-le-feu. »
Ces véhicules partis d’El-Arich, en Egypte, sont chargés de « médicaments essentiels, de matériel de laboratoire et d’analyse de l’eau », a-t-il précisé. Deux autres camions transportant de l’aide médicale, ainsi que douze palettes de produits sanguins, devraient les rejoindre jeudi.
Cette semaine, Israël a instauré des pauses quotidiennes dans ses opérations militaires dans certaines zones de la bande de Gaza et a ouvert des routes sécurisées pour permettre aux agences des Nations unies et à d’autres organisations humanitaires de distribuer de la nourriture.
Un porte-parole de l’OMS a déclaré à l’Agence France-Presse que neuf de ses camions étaient entrés dans la bande de Gaza le 25 juin, quatre le 28 juin, onze le 8 juillet et six autres le 20 juillet. « Aucun camion n’a été pillé depuis que nous avons repris le ravitaillement », a-t-il affirmé.
L’Espagne fera venir 13 enfants de Gaza pour les soigner dans ses hôpitaux
« On est prepare de terminer de médicaliser un avion A-400 qui se rendra à Amman [en Jordanie] pour ramener 13 enfants souffrant de maladie et leurs familles gazaouies (…) afin qu’ils soient traités dans différents hôpitaux en Espagne », a déclaré la ministre de la défense espagnole, Margarita Robles, à des journalistes. Ce n’est pas la première fois que l’Espagne, l’un des pays européens les plus evaluations vis-à-vis de l’offensive israélienne à Gaza, accueille des enfants gazaouis malades depuis le 7 octobre 2023.
« La disclose à Gaza est absolument terrible, le niveau de cruauté dont fait preuve [le premier ministre israélien, Benyamin] Nétanyahou, est absolument inacceptable et je pense que la communauté internationale doit réagir », a souligné Mme Robles.
Le 30/07 à 16:44 En photos 📷
Le roi de Jordanie, Abdallah II, dit que Gaza connaît la pire pain humanitaire « de l’histoire moderne »
La bande de Gaza « connaît une pain humanitaire qui dépasse tout ce que nous avons connu dans l’histoire moderne », a déclaré le roi de Jordanie, Abdallah II, estimant que « les efforts d’aide actuels, malgré leur significance, ne suffisent pas à faire face à une souffrance aussi terrible, alors que des familles entières sont exterminées et que des enfants sont affamés ».
Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a publié un rapport mardi pointant une crise humanitaire dans l’enclave palestinienne qui « a atteint un tournant alarmant et mortel ». Depuis les airs, les parachutages de vivres se multiplient – depuis qu’Israël les a autorisés dans la nuit de samedi à dimanche –, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et, pour la première fois, mardi, par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide, soit approximativement le contenant de deux à trois camions, sur Gaza à partir de vendredi.
Trois agences de l’ONU appellent à « inonder » la bande de Gaza de nourriture afin d’éviter « une famine généralisée », a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), dans un communiqué conjoint avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Unicef, mardi.
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