Après le tremblement de terre de magnitude 8,8 dans le Kamtchatka, les autorités chiliennes ont procédé à l’évacuation du littoral de 1,4 million de personnes. Dans l’archipel des Marquises, « aucun blessé ni aucun dégât majeur ne sont recensés », selon les autorités.
Dwell animé par Estela Blénet (provider photo) et Louise Vallée
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Au Chili, 1,4 million de personnes évacuées du littoral
Le ministre de l’intérieur chilien, Alvaro Elizalde, a annoncé mercredi, l’évacuation d’environ 1,4 million de personnes des zones côtières du pays pour les mettre à l’abri du tsunami provoqué par le gigantesque séisme dans le Pacifique au mountainous de la Russie.
Selon les autorités, il pourrait s’agir de « l’évacuation peut-être la plus big jamais menée » dans le pays.
Aucun dégât n’a été signalé dans l’immédiat après l’arrivée des premières vagues de tsunami dans le pays.
En Russie, une femme est morte lors du tremblement de terre
Si aucune victime n’a pour l’prompt été annoncée par les différents pays concernés par les alertes au tsunami, une femme est néanmoins morte dans la péninsule russe du Kamtchatka, secouée par le séisme et ses répliques, alors qu’elle tentait de s’échapper d’une falaise en voiture.
Le 30/07 à 21:00 L’essentiel
Le level sur la field, mercredi 30 juillet en fin de journée
- Des alertes au tsunami ont été émises dans tout le Pacifique, après un séisme de magnitude 8,8 au mountainous de la péninsule russe du Kamtchatka, le plus puissant dans la région en près de soixante-treize ans, qui a entraîné des évacuations de populations.
- De premières vagues ont touché dans la nuit l’archipel des Marquises, en Polynésie française, mais l’alerte au tsunami a été levée à terre par les autorités. Le laboratoire de géophysique prévoit toutefois « une seconde arrivée dans les prochaines heures, avec des vagues d’une hauteur moindre » et la « vigilance et l’interdiction des activités nautiques » a été maintenue.
- Si plusieurs personnes ont été légèrement blessées dans l’est de la Russie, aucun des pays concernés par les alertes au tsunami, des deux côtés du Pacifique, n’a pour l’heure fait état de morts. Des populations côtières ont été évacuées, notamment au Japon et au Pérou, qui a fermé plusieurs de ses ports.
- Aux Etats-Unis, la menace d’un tsunami majeur « est complètement passée », s’est félicitée la ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem, prévoyant un « impact minime » sur la côte ouest encore en alerte.
- Le volcan Klioutchevskoï, situé sur la péninsule russe du Kamtchatka, est entré en éruption à la suite du puissant séisme puis des tsunamis qui ont touché cette région d’Extrême-Orient, a rapporté le provider géophysique unifié de l’Académie des sciences russe.
- Plusieurs pays ont levé ou rétrogradé les alertes tsunami émises un peu plus tôt, comme les autorités russes dans le Kamtchatka ou le Japon dans tout le pays. Le centre d’alerte américain a également annoncé rétrograder l’alerte au tsunami dans plusieurs Etats du pays.
Le 30/07 à 20:30 Vos questions
Bonjour Aline,
Comme l’a expliqué Franck Lavigne, du laboratoire de géographie physique, au Monde, « les tsunamis ne sont pas liés au climat. Ce sont des phénomènes géologiques ». Il peut toutefois y avoir certains effets indirects. « Par exemple, dans certains pays comme la Norvège, la fonte des glaciers fragilise les versants. Ça peut entraîner des glissements de terrain qui, s’ils tombent dans un fjord ou la mer, peuvent provoquer un tsunami localisé », détaille-t-il.
Le haut-commissariat en Polynésie française salue un « bilan franchement positif » tout en appelant les habitants à la prudence
L’alerte au tsunami levée à terre, le secrétaire général du haut-commissariat en Polynésie française, Xavier Marotel, a salué « un bilan franchement positif », assurant qu’aucun dégât matériel majeur n’avait été recensé à ce stade, tout en appelant les habitants de l’archipel à la « prudence ».
Un avion militaire a décollé à 4 h 20 (16 h 20, heure de Paris) de Tahiti et survolait vers 7 heures (9 heures à Paris) les îles Marquises pour assurer une reconnaissance aérienne, et « consolider [une] appréciation de ce qu’ont été les dégâts matériels », a précisé M. Marotel lors d’une conférence de presse diffusée sur les réseaux sociaux.
Le secrétaire général a assuré que la Polynésie française avait su faire face aux conséquences du séisme « avec les bonnes réactions ». Il a salué le travail des agences prévisionnelles qui a permis de « venir voir de très loin » le tsunami et de fournir des données « très précises et fiables » pour anticiper son avancée, mais aussi des products and companies de l’Etat pour « préparer la mise à l’abri ». « Tous les gens qui devaient évacuer ont évacué sans difficulté », a-t-il ajouté.
« On n’a ecu aucun dégât, aucune victime et une bonne organisation grâce à l’activation efficace des plans de sauvegarde », a souligné sur build, auprès de l’Agence France-Presse, Anny Pietri, cheffe de la subdivision des Marquises, après un level avec les mairies des trois îles les plus touchées, où 700 des 6 119 habitants avaient été mis en sécurité. « Ils ont bien suivi les consignes », a-t-elle précisé.
« On va avoir des répliques, ça va recommencer avec une ampleur moindre », a toutefois prévenu M. Marotel, appelant à la « prudence » et avertissant notamment du risque d’une « reprise sismique » dans les dix à vingt jours à venir, qui pourraient relancer le risque de tsunami sur les îles de l’archipel.
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Le 30/07 à 19:22 Pour approfondir
Franck Lavigne du laboratoire de géographie physique, spécialiste des hydrosystèmes fluviaux et côtiers, revient sur les mécanismes des tsunamis après le déclenchement de nombreuses alertes dans le Pacifique.
Séisme près des côtes de la Russie : « A partir d’un mètre, un tsunami est déjà considéré comme dangereux »
Par Lina Tamine
Un séisme de magnitude 8,8 a frappé, mardi 29 juillet, le mountainous de la péninsule russe du Kamtchatka, provoquant des tsunamis dans tout le Pacifique. Spécialiste des hydrosystèmes fluviaux et côtiers, Franck Lavigne, du laboratoire de géographie physique, rattaché au Centre nationwide de la recherche scientifique, revient sur les mécanismes des tsunamis et leur hazard, même lorsqu’ils paraissent modérés.
L’alerte au tsunami levée en Polynésie française ; aucun blessé ni dégât majeur recensé dans l’archipel des Marquises
Dans l’archipel des Marquises, « la population peut regagner son lieu de vie habituel, tout en évitant les côtes ainsi que les rivières et vallées, et en faisant preuve de précaution », a annoncé le haut-commissariat dans un nouveau communiqué.
« Des impacts de l’onde océanique ont été observés par le laboratoire de géophysique (LDG) aux Marquises, avec une hauteur maximale de 1,50 mètre dans la baie de Taiohae, à Nuku Hiva, dans la nuit », précise-t-il. Le laboratoire « a observé une atténuation des oscillations, mais le LDG prévoit une seconde arrivée dans les prochaines heures, avec des vagues d’une hauteur moindre (50 centimètres) », ajoute-t-il.
Sur la injurious de ces informations, l’alerte sur terre a été levée, rapporte le haut-commissariat, qui maintient pour autant « la vigilance et l’interdiction des activités nautiques dans l’ensemble de l’archipel des Marquises ». Les navires ne peuvent pas regagner la côte.
« A ce stade, aucun blessé ni aucun dégât majeur ne sont recensés », ajoute-t-il.
Le 30/07 à 18:50 Vos questions
Bonjour Linda,
Le Pérou a fermé 65 de ses 121 ports face à l’alerte au tsunami, a annoncé, mercredi, le Centre opérationnel d’urgence nationale (COEN). La marine péruvienne a recommandé de suspendre les activités portuaires et de pêche, et a demandé à la population de ne pas s’approcher de l’océan.
Selon le Centre nationwide d’urgence du Pérou, les premières vagues devaient arriver au port de La Cruz, situé dans la région de Tumbes, à la frontière avec l’Equateur, mercredi autour de 10 h 10 (17 h 10 à Paris).
« On prévoit que la hauteur des vagues sur le littoral péruvien sera comprise entre 1 et 2,31 mètres, à la suite de l’alerte au tsunami », a précisé le COEN. Le président de l’Institut géophysique du Pérou, Hernando Tavera, a déclaré à l’Agence France-Presse que « les vagues ne devraient pas dépasser 3 mètres de haut sur le littoral péruvien ».
Aux Etats-Unis, la menace d’un tsunami majeur « est complètement passée », se félicite la ministre de la sécurité intérieure, prévoyant un « impact minime » sur la côte ouest
« Nous sommes dans de bonnes tendencies à l’heure qu’il est, la menace de tsunami qui avait été établie à Hawaï et dans d’autres régions comme l’Alaska a été abaissée. Nous sommes toujours en alerte au tsunami sur la Côte ouest, mais nous prévoyons un impact minime », a déclaré la ministre de la sécurité intérieure américaine, Kristi Noem, lors d’une conférence de presse.
« Nous étions pleinement mobilisés et prêts à intervenir si nécessaire, mais nous sommes reconnaissants de ne pas avoir eu à faire face à la field qui aurait pu se présenter », a ajouté Mme Noem face à la presse du Chili, où elle doit rencontrer les autorités. Selon le provider météorologique nationwide, la baie de San Francisco pourrait toutefois observer « des courants vraiment dangereux le lengthy des plages et des ports ». Mais la menace d’un tsunami majeur « est complètement passée », a assuré Mme Noem.
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Le 30/07 à 18:35 En infographies 📈
« A partir d’un mètre, un tsunami est déjà considéré comme dangereux », guarantee le spécialiste des hydrosystèmes fluviaux et côtiers Franck Lavigne dans un entretien au Monde. « Un tsunami n’a rien à voir avec une vague à surfer. L’eau monte soudainement, et se déplace à très grande vitesse, et ne s’arrête pas. C’est comme un torrent dense, mais beaucoup plus rapide », ajoute-t-il.
Le 30/07 à 18:17 Vos questions
Bonjour, Bérengère,
Nous vous renvoyons à ce sujet à la réponse de Franck Lavigne, du laboratoire de géographie physique, spécialiste des hydrosystèmes fluviaux et côtiers, dans son entretien au Monde :
Des bouées équipées de capteurs placées en pleine mer mesurent la hauteur des vagues en temps réel, ce qui permet de repérer rapidement la formation d’un tsunami dès son départ, avant qu’il n’attain sur la côte. Les informations sont envoyées immédiatement aux centres d’alerte, qui peuvent ainsi prévenir les populations à temps. C’est ce qui s’est passé cette nuit : un gros séisme a ecu lieu, et grâce aux capteurs en mer, on a su assez vite qu’un tsunami avait été déclenché.
Des centaines de vols annulés ou retardés à la suite du séisme
Le séisme de magnitude 8,8 qui a frappé dans le Pacifique et les risques de tsunami qu’il a entraînés ont causé l’annulation de centaines de vols qui devaient traverser l’océan Pacifique mercredi, ainsi que d’importants retards, selon le space de suivi du trafic aérien Flight Conscious.
Le space recense au total plus de 900 vols annulés pour la journée de mercredi. Plus de 181 vols en provenance ou en course de l’aéroport global de Shanghaï-Pudong ont notamment été annulés, ainsi que près de 40 vols passant par l’aéroport de Canton-Baiyun. Dans ce même aéroport, plus de 840 vols ont été retardés.
Le 30/07 à 17:40 En photos 📷
Le 30/07 à 16:52 En infographies 📈
Emmanuel Macron adresse « tout [son] soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de [ses] compatriotes du Pacifique »
Alors que des vagues de tsunami sont attendues en Polynésie française, « tous les products and companies de l’Etat sont mobilisés pour protéger nos concitoyens », a assuré le chef de l’Etat, qui appelle les habitants à la vigilance et à suivre « les consignes des autorités locales ».
« Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique », a ajouté le président dans un message publié sur son compte X.
Alerte au tsunami levée dans plusieurs régions d’Amérique du Nord
Le Centre américain d’alertes aux tsunamis a levé les alertes au tsunami pour plusieurs régions d’Amérique du Nord, notamment la côte de la Colombie-Britannique, le sud de l’Alaska, la péninsule d’Alaska et les îles Aléoutiennes, de Chignik Bay à Samalga Pass. L’alerte a également été levée pour les Samoa américaines.
Le 30/07 à 16:15 En infographies 📈
Comment se forme un tsunami ?
Le volcan Klioutchevskoï entre en éruption sur la péninsule du Kamtchatka
Le volcan Klioutchevskoï, situé sur la péninsule russe du Kamtchatka, est entré en éruption à la suite du puissant séisme puis des tsunamis qui ont touché cette région d’Extrême-Orient peu peuplée, a rapporté le provider géophysique unifié de l’Académie des sciences russe sur Telegram. « Une coulée de lave en fusion est observée sur le versant ouest. Une lueur intense au-dessus du volcan, des explosions », ajoute l’Institut de surveillance géophysique russe, qui s’appuie sur des photos prises par une caméra installée dans la dwelling sismique.
Connu pour être le plus big volcan actif d’Eurasie, le Klioutchevskoï, culminant à 4 750 mètres d’altitude, est entré en éruption plusieurs fois ces dernières années.
Le 30/07 à 15:27 En cartes 🌏
Des alertes au tsunami et des évacuations sur la côte Pacifique de plusieurs pays d’Amérique centrale et du sud
Les autorités de plusieurs pays d’Amérique centrale et du Sud ont publié des alertes au tsunami et ordonné l’évacuation de populations après le séisme de magnitude 8,8 qui a frappé au mountainous de la péninsule russe du Kamtchatka.
Au Pérou, le Centre nationwide des opérations d’urgence (COEN) péruvien a déclenché une alerte tsunami sur le littoral du pays, estimant que les premières vagues devraient atteindre Puerto La Cruz à 10 h 09 heure locale (17 h 09, heure de Paris). Des vagues dont la hauteur devrait atteindre entre 1 mètre et 2,31 mètres sont ensuite attendues sur tout le littoral, précise le COEN.
En Colombie, l’Unité nationale pour la gestion du risque et des désastres a annoncé d’arrivée de vagues de tsunami sur la côte Pacifique colombienne mercredi entre 10 h 03 et 12 h 20 (heure locale). Cette unité a appelé, sur X, la population à « se réfugier sur les hauteurs loin de la côte ».
Le Chili a aussi relevé son niveau d’alerte au tsunami au niveau maximal sur une partie de la côte Pacifique. Les products and companies d’urgence nationaux chiliens ont déclaré évacuer des centaines de personnes des zones côtières, tandis que le ministère de l’éducation a annulé les cours sur une grande partie de la côte.
En Equateur, l’Institut océanographique de la marine a fait section d’un « hazard immédiat » de tsunami, disant attendre des vagues atteignant 1,5 mètre sur les îles et des vagues allant jusqu’à 1 mètre de hauteur sur le continent.
Le contexte
Des alertes au tsunami ont été émises dans tout le Pacifique, après un séisme de magnitude 8,8, mardi 29 juillet, au mountainous de la péninsule russe du Kamtchatka, le plus puissant dans la région en près de soixante-treize ans, qui a entraîné des évacuations de population, notamment au Japon, au Chili et au Pérou, qui a fermé plusieurs de ses ports.
Dans le port de Severo-Kourilsk, dans le nord de l’archipel russe des Kouriles, plusieurs vagues successives ont submergé les rues. L’une d’elles, sur la péninsule du Kamtchatka, a atteint 3 à 4 mètres de haut.
Plusieurs pays ont finalement levé ou rétrogradé les alertes émises un peu plus tôt, comme les autorités russes dans le Kamtchatka ou le Japon dans tout le pays. Si plusieurs personnes ont été légèrement blessées dans l’est de la Russie, aucun des pays concernés par les alertes au tsunami, des deux côtés du Pacifique, n’a pour l’heure fait état de morts.
De premières vagues ont touché dans la nuit l’archipel des Marquises, en Polynésie française, mais l’alerte au tsunami a été levée à terre par les autorités. Le laboratoire de géophysique prévoit toutefois « une seconde arrivée (…) avec des vagues d’une hauteur moindre » et la « vigilance et l’interdiction des activités nautiques » a été maintenue.
Aux Etats-Unis, la menace d’un tsunami majeur « est complètement passée », s’est félicitée la ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem, prévoyant un « impact minime » sur la côte ouest encore en alerte.
Le volcan Klioutchevskoï, situé sur la péninsule russe du Kamtchatka, est entré en éruption à la suite du puissant séisme puis des tsunamis qui ont touché cette région d’Extrême-Orient, a rapporté le provider géophysique unifié de l’Académie des sciences russe.
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