Jean-Luc Lahaye a partagé quelques confidences sur les récents événements de sa vie. Le chanteur de Femme que j’aime s’est marié le 2 juillet avec Paola, sa compagne, de plus de 30 ans sa cadette, qu’il fréquente depuis 2014. Quatre ans plus tôt, l’artiste avait été mis en examen pour « viol et agression sexuelle sur mineurs de plus de 15 ans » après les accusations de deux jeunes femmes pour des faits présumés datant de 2013 et 2014.
En 2021, le chanteur, qui se dit innocent, mais a été condamné en 2007 et 2015 pour atteinte sexuelle et corruption sur mineur, a été placé pendant plusieurs mois en détention provisoire. S’il a finalement été libéré l’année suivante, il proceed de faire l’objet d’une enquête. Au souvenir de cette époque, Jean-Luc Lahaye a salué le soutien indéfectible de sa jeune épouse.
« On se dit ses vérités »
« Paola est restée parce qu’elle sait qui je suis. Elle venait trois fois par semaine au parloir. J’ai vu à quel point une femme pouvait être courageuse », a-t-il déclaré au Parisien. Mais son passage derrière les barreaux l’a poussé à la réflexion. « En cellule, on est face à soi-même, même s’il n’y a pas de miroir. On se dit ses vérités. Je me suis dit que j’avais fait beaucoup de hors-piste après une enfance dure et solitaire, mais pas le genre de hors-piste dont on m’accuse », a-t-il ajouté.
Le « courage » et la loyauté de Paola auraient aussi « fait réfléchir » Jean-Luc Lahaye sur son propre rapport au couple. « La fidélité n’était pas ma plus grande qualité quand nous nous sommes rencontrés, mais c’est de l’histoire ancienne », a-t-il assuré. Ce qui a amené aux noces des deux tourtereaux, qui se sont déroulées « dans la joie et l’amour » aux côtés de la « famille » et des « amis ». Parmi les invités du mariage figuraient d’autres figures publiques controversées, comme le collectionneur et proche de l’extrême droite Pierre-Jean Chalençon, le chanteur Francis Lalanne ou encore un ancien camarade de cellule de Jean-Luc Lahaye, Georges Tron.
Seule ombre au tableau : la hâte de l’élu de la mairie du 18e arrondissement de Paris qui les a « expédiés en cinq minutes montre en predominant ». Le mariage n’a toutefois pas été perturbé par des groupes de défense de victimes de crimes sexuelles, comme cela fut le cas pour la soirée de fiançailles du couple, annulée en juin après l’intervention de l’affiliation La Voix de l’enfant et de la mairie du 18e.