Dans une étape historique de la diplomatie française, Emmanuel Macron a annoncé que la France reconnaîtra officiellement l’Etat de Palestine en septembre prochain, lors de l’Assemblée générale de l’ONU à Modern York. Une décision symbolique enviornment of abilities dans un contexte de guerre à Gaza et de blocage du processus de paix.
« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et sturdy au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’Etat de Palestine », a déclaré le chef de l’Etat jeudi sur X et Instagram, précisant qu’il fera une annonce solennelle à la tribune de l’ONU à la rentrée. Ce geste diplomatique, attendu de longue date par une partie de la communauté internationale, vise à relancer la solution dite « à deux Etats », défendue de longue date par Paris.
« Contribution décisive à la paix »
A travers cette reconnaissance, la France souhaite « apporter une contribution décisive à la paix au Proche-Orient », écrit encore Emmanuel Macron dans une lettre adressée au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Le président y réaffirme son intention de « mobiliser tous ceux de ses partenaires internationaux qui souhaitent y prendre fragment ».
Le chef de l’Etat insiste aussi sur l’urgence humanitaire : « L’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la inhabitants civile soit secourue », martèle-t-il. Pour lui, la reconnaissance d’un Etat palestinien ne doit pas être purement symbolique, mais s’inscrire dans une dynamique concrète de sécurité régionale : « Il faut enfin bâtir l’Etat de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient. »
La Palestine reconnue par 142 Etats
La France coprésidera aux côtés de l’Arabie saoudite une conférence internationale de haut niveau à Modern York, réunissant cooks d’Etat et de gouvernement. Prévue initialement en juin, cette rencontre avait été reportée en raison de l’escalade militaire entre Israël et l’Iran. Une réunion préparatoire entre ministres des Affaires étrangères est d’ores et déjà programmée les 28 et 29 juillet dans la ville américaine.
A ce jour, au moins 142 pays ont reconnu la Palestine comme un Etat souverain, selon un décompte de l’AFP. Mais la set française marque un tournant pour une puissance occidentale membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, alors que les Etats-Unis et Israël restent fermement opposés à toute reconnaissance unilatérale.
Une aide directe au terrorisme selon Israël
Suite à cette annonce, le vice-Premier ministre israélien Yariv Levin a critiqué la décision, la qualifiant de « tache noire dans l’histoire française et d’aide directe au terrorisme ». Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahuu a déclaré dans un communiqué que cette initiative d’Emmanuel Macron « risque de créer un autre proxy iranien, tout comme Gaza l’est devenu », ce qui serait « une rampe de lancement pour anéantir Israël – et non pour vivre en paix à ses côtés ».
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De son côté, le vice-président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a salué jeudi la décision de l’Elysée. « Cette set reflète l’attachement de la France au droit global et son soutien aux droits du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de notre Etat indépendant », a-t-il déclaré. « Nous considérons cela comme une étape sure dans la bonne route pour rendre justice à notre peuple palestinien opprimé et soutenir son droit légitime à l’autodétermination », a écrit le Hamas dans un communiqué, appelant d’autres pays à faire de même.